Reykjavik, Islande | AFP | lundi 31/05/2021 - Menacés de disparition quasi complète d'ici 2200, les glaciers islandais ont déjà perdu environ 750km2 de surface depuis le début des années 2000, soit 7% de leur superficie totale, sous l'effet du réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi.
Au total, la surface des glaciers islandais, qui recouvrent encore un peu plus de 10% du pays, est tombée en 2019 à 10.400 km2, selon une publication de la revue spécialisée Jökull ("Glacier" en islandais).
Depuis 1890, la superficie occupée par les glaciers a reculé de près de 2.200 km2, soit 18%. Mais près d'un tiers de ce recul a eu lieu depuis 2000, selon ce dernier pointage des glaciologues, géologues et géophysiciens islandais.
Le retrait constaté en deux décennies représente presque la superficie totale de l’Hofsjökull (810 km2), troisième plus grande calotte glaciaire de l’île nord-atlantique.
"Les variations de la superficie des glaciers en Islande depuis les années 1890 montrent une réponse claire aux variations climatiques", soulignent les auteurs.
"Elles ont été plutôt synchrones dans tout le pays, bien que les surtensions (mouvements de glace puissants) et l’activité volcanique sous-glaciaire influencent la position de certaines marges glaciaires".
En 2014, l'Islande avait acté la première disparition d'un de ses glaciers, l'Ok, ex-Okjökull ("glacier de l'Ok") sous l'effet du réchauffement.
Les scientifiques craignent que les quelque 400 massifs glaciaires d'Islande disparaissent d'ici 2200, avait rappelé la cérémonie d'"hommage" à l'époque.
Les recherches publiées lundi sont une contribution des scientifiques islandais au prochain rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies, dont la publication est prévue pour 2022.
Les glaciers de l'Alaska, des Alpes et d'Islande font partie de ceux qui ont rétréci le plus vite dans le monde ces dernières années, selon une vaste étude mondiale publiée en avril dans Nature.
Les quelque 220.000 glaciers de la planète ont perdu 267 milliards de tonnes de glace en moyenne par an entre 2000 et 2019. Un rythme annuel qui s'est accéléré de 30% en deux décennies et frôle désormais les 300 milliards de tonnes.
Au total, la surface des glaciers islandais, qui recouvrent encore un peu plus de 10% du pays, est tombée en 2019 à 10.400 km2, selon une publication de la revue spécialisée Jökull ("Glacier" en islandais).
Depuis 1890, la superficie occupée par les glaciers a reculé de près de 2.200 km2, soit 18%. Mais près d'un tiers de ce recul a eu lieu depuis 2000, selon ce dernier pointage des glaciologues, géologues et géophysiciens islandais.
Le retrait constaté en deux décennies représente presque la superficie totale de l’Hofsjökull (810 km2), troisième plus grande calotte glaciaire de l’île nord-atlantique.
"Les variations de la superficie des glaciers en Islande depuis les années 1890 montrent une réponse claire aux variations climatiques", soulignent les auteurs.
"Elles ont été plutôt synchrones dans tout le pays, bien que les surtensions (mouvements de glace puissants) et l’activité volcanique sous-glaciaire influencent la position de certaines marges glaciaires".
En 2014, l'Islande avait acté la première disparition d'un de ses glaciers, l'Ok, ex-Okjökull ("glacier de l'Ok") sous l'effet du réchauffement.
Les scientifiques craignent que les quelque 400 massifs glaciaires d'Islande disparaissent d'ici 2200, avait rappelé la cérémonie d'"hommage" à l'époque.
Les recherches publiées lundi sont une contribution des scientifiques islandais au prochain rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies, dont la publication est prévue pour 2022.
Les glaciers de l'Alaska, des Alpes et d'Islande font partie de ceux qui ont rétréci le plus vite dans le monde ces dernières années, selon une vaste étude mondiale publiée en avril dans Nature.
Les quelque 220.000 glaciers de la planète ont perdu 267 milliards de tonnes de glace en moyenne par an entre 2000 et 2019. Un rythme annuel qui s'est accéléré de 30% en deux décennies et frôle désormais les 300 milliards de tonnes.