Les quatre fonctionnaires stagiaires seront finalement affectés au fenua, puisque des lieux de stage ont été créés pour eux. Le secrétaire territorial du Snetaa-Fo, Maheanuu Routhier, "se félicite d'avoir obtenu satisfaction" et assure qu'il va continuer à se battre pour que les lauréats de concours soient affectés en Polynésie.
La ministre de l'Éducation, Christelle Lehartel, est finalement revenue sur sa décision prise auparavant, concernant l'affectation des quatre fonctionnaires stagiaires en métropole. Elle avait effectivement assuré mardi : "Je n'ai pas de poste pour les garder en Polynésie". Rétropédalage vendredi, puisqu'au travers d'un communiqué, elle stipule que quatre lieux de stage ont été créés et que les crédits vont être pris sur "les moyens destinés au remplacement des enseignants absents".
Elle précise ensuite que "ces établissements n'ont initialement pas besoin de ces heures et que cette opération engendre une réorganisation de leurs emplois du temps à quelques heures de la rentrée, ainsi qu'une surconsommation au détriment du remplacement des enseignants".
Christelle Lehartel rappelle aussi que la priorité est donnée aux Polynésiens et non aux "professeurs extérieurs au fenua demandant une mise à disposition". Et que de facto, l'océanisation des cadres " fonctionne très bien depuis près d’une décennie" et que certaines disciplines "sont saturées", tout comme celles choisies par les quatre fonctionnaires stagiaires.
La ministre de l'Éducation, Christelle Lehartel, est finalement revenue sur sa décision prise auparavant, concernant l'affectation des quatre fonctionnaires stagiaires en métropole. Elle avait effectivement assuré mardi : "Je n'ai pas de poste pour les garder en Polynésie". Rétropédalage vendredi, puisqu'au travers d'un communiqué, elle stipule que quatre lieux de stage ont été créés et que les crédits vont être pris sur "les moyens destinés au remplacement des enseignants absents".
Elle précise ensuite que "ces établissements n'ont initialement pas besoin de ces heures et que cette opération engendre une réorganisation de leurs emplois du temps à quelques heures de la rentrée, ainsi qu'une surconsommation au détriment du remplacement des enseignants".
Christelle Lehartel rappelle aussi que la priorité est donnée aux Polynésiens et non aux "professeurs extérieurs au fenua demandant une mise à disposition". Et que de facto, l'océanisation des cadres " fonctionne très bien depuis près d’une décennie" et que certaines disciplines "sont saturées", tout comme celles choisies par les quatre fonctionnaires stagiaires.
"Nous continuerons à nous battre pour le maintien de tous les lauréats de concours"
De son côté le secrétaire territorial du Snetaa-Fo, Maheanuu Routhier "se félicite d'avoir obtenu satisfaction". Par contre, il se dit surpris que "l'administration et la présidence diffusent une information erronée sur la saturation des disciplines" et dément totalement cet état de fait. Le syndicaliste assure que 23 postes existent dans la filière électrotechnique, "dont deux tiers ne sont actuellement pas occupés par des personnels aux attaches reconnues en Polynésie. Et en biotechnologie, au moins six postes ne sont pas encore occupés par de tels personnels. Ces postes-ci sont ainsi cycliquement libérés à chaque fin de mise à disposition qui ne peut excéder 4 ans".
Afin que ces quarte stagiaires soient affectés au fenua, Maheanuu Routhier précise dans le communiqué de presse avoir proposé au directeur de la Direction générale de l'éducation et des enseignements (DGEE), Thierry Delmas, de "créer des supports de postes sur des heures d’enseignement bel et bien existantes : 17 heures dans un premier établissement permettant d’accueillir deux stagiaires, 11 heures dans un autre établissement pour l’accueil d’un autre stagiaire".
Maheanuu Routhier ajoute aussi avoir pris attache auprès des parlementaires de la Polynésie française afin qu'ils interviennent auprès du ministre de l'Education nationale pour "l'attribution de quatre postes supplémentaires (...) pour l'affectation de quatre lauréats" pour " ne pas amputer les moyens réservés au remplacement". Il regrette d'ailleurs que les solutions proposées au directeur de la DGEE soient "restées lettre morte". Pour terminer, le syndicat Snetaa-Fo indique dans son communiqué qu'il va continuer à sa battre "pour le maintien de tous les lauréats de concours" au fenua.
Afin que ces quarte stagiaires soient affectés au fenua, Maheanuu Routhier précise dans le communiqué de presse avoir proposé au directeur de la Direction générale de l'éducation et des enseignements (DGEE), Thierry Delmas, de "créer des supports de postes sur des heures d’enseignement bel et bien existantes : 17 heures dans un premier établissement permettant d’accueillir deux stagiaires, 11 heures dans un autre établissement pour l’accueil d’un autre stagiaire".
Maheanuu Routhier ajoute aussi avoir pris attache auprès des parlementaires de la Polynésie française afin qu'ils interviennent auprès du ministre de l'Education nationale pour "l'attribution de quatre postes supplémentaires (...) pour l'affectation de quatre lauréats" pour " ne pas amputer les moyens réservés au remplacement". Il regrette d'ailleurs que les solutions proposées au directeur de la DGEE soient "restées lettre morte". Pour terminer, le syndicat Snetaa-Fo indique dans son communiqué qu'il va continuer à sa battre "pour le maintien de tous les lauréats de concours" au fenua.