Wendy Mou Kui, directrice régionale de l'Adie, une bénévole de l'Adie, Benoît Burguin, directeur génréal de la Polynésienne des eaux et son équipe.
PAPEETE, 17 novembre 2017 - Ce vendredi matin, l'association pour le droit à l'initiative économique a renouvelé convention de partenariat avec la Polynésienne des eaux. Sans le soutien du secteur privé, l'Adie ne pourrait mener à bien ces différentes missions.
L'association pour le droit à l'initiative économique (ADIE) permet au Polynésiens exclus du système bancaire traditionnel d'obtenir un prêt pour financer un projet économique. " Ce que nous voulons, c'est les responsabiliser afin qu'ils ne doivent rien à personne. C'est déjà un grand pas pour ces personnes de venir demander une aide financière à l'Adie ", souligne Wendy Mou Kui, directrice régionale de l'Adie, lors de la signature d'une convention de partenariat avec la Société polynésienne des eaux.
Depuis son implantation en Polynésie en 2009, plus de 3000 polynésiens ont bénéficié de ce "coup de pouce". Pour fonctionner, l'Adie s'appuie sur des financements venant à la fois des secteurs public et privé. Ce vendredi matin, la directrice régionale a signé le renouvellement d'une convention de partenariat avec le directeur général de la Polynésienne des eaux, Benoît Burguin. Celle-ci fixe le montant et les conditions du soutien financier de la société à l'association. La Polynésienne des eaux verse 895 000 francs à l'Adie par an pour les deux prochaines années.
L'association pour le droit à l'initiative économique (ADIE) permet au Polynésiens exclus du système bancaire traditionnel d'obtenir un prêt pour financer un projet économique. " Ce que nous voulons, c'est les responsabiliser afin qu'ils ne doivent rien à personne. C'est déjà un grand pas pour ces personnes de venir demander une aide financière à l'Adie ", souligne Wendy Mou Kui, directrice régionale de l'Adie, lors de la signature d'une convention de partenariat avec la Société polynésienne des eaux.
Depuis son implantation en Polynésie en 2009, plus de 3000 polynésiens ont bénéficié de ce "coup de pouce". Pour fonctionner, l'Adie s'appuie sur des financements venant à la fois des secteurs public et privé. Ce vendredi matin, la directrice régionale a signé le renouvellement d'une convention de partenariat avec le directeur général de la Polynésienne des eaux, Benoît Burguin. Celle-ci fixe le montant et les conditions du soutien financier de la société à l'association. La Polynésienne des eaux verse 895 000 francs à l'Adie par an pour les deux prochaines années.
METTRE EN VALEUR LES PORTEURS DES PROJETS
"Nous essayons par l'Adie de favoriser l'emploi, explique Benoît Burguin, directeur général de la Polynésienne des eaux. Le marché du travail aujourd'hui est très différent d'il y a 30 ans. Le marché est beaucoup plus volatil. La possibilité de création et d'innovation dans le domaine de l'emploi est très forte. La tendance du marché actuel est à la micro-entreprise."
Le soutien des entreprises privées est incontournable pour l'association. Les fonds récoltés contribuent au développement de son activité mais aussi à encourager la création et les idées innovantes.
Chaque année, des prix sont remis à des porteurs de projets aidés par l'Adie. Le concours regroupe quatre catégories du concours : développement durable, accomplissement personnel, développement économique et jeune entrepreneur. En 2016, Sophia Toofa, agricultrice de Moorea, avait conquis le jury avec son projet de développement d'une ferme bio sur l'île sœur. Elle avait remporté le prix dans la catégorie développement durable.
Le nom des lauréats de l'édition 2017 sera dévoilé le 8 décembre prochain.
Le soutien des entreprises privées est incontournable pour l'association. Les fonds récoltés contribuent au développement de son activité mais aussi à encourager la création et les idées innovantes.
Chaque année, des prix sont remis à des porteurs de projets aidés par l'Adie. Le concours regroupe quatre catégories du concours : développement durable, accomplissement personnel, développement économique et jeune entrepreneur. En 2016, Sophia Toofa, agricultrice de Moorea, avait conquis le jury avec son projet de développement d'une ferme bio sur l'île sœur. Elle avait remporté le prix dans la catégorie développement durable.
Le nom des lauréats de l'édition 2017 sera dévoilé le 8 décembre prochain.
L'Adie, en trois points
- Une association déclarée d'utilité publique. Elle est en Polynésie française depuis 2009.
- Des antennes disséminées sur le territoire : Papeete et Taravao pour Tahiti, Uturoa pour les Raromatai ainsi qu'une tournée hebdomadaire dans les autres îles ; une antenne à Rangiroa et une à Hao pour les Tuamotu, une aux Australes.
- En 2016, l'Adie a financé 1060 projets.
- Des antennes disséminées sur le territoire : Papeete et Taravao pour Tahiti, Uturoa pour les Raromatai ainsi qu'une tournée hebdomadaire dans les autres îles ; une antenne à Rangiroa et une à Hao pour les Tuamotu, une aux Australes.
- En 2016, l'Adie a financé 1060 projets.
Ouverture d'une antenne aux Marquises
C'est un des principaux objectifs de l'Adie pour l'année 2018 : l'ouverture d'une antenne aux Marquises. Présente dans les quatre archipels, c'est le seul où elle n'a pas de bureau. En octobre dernier, l'équipe de l'Adie a effectué une mission de reconnaissance aux Marquises pour recenser les besoins, les potentiels porteurs de projet et rencontrer les élus. En 2018, une antenne devrait ouvrir ses portes aux Marquises et un conseiller à temps plein devrait être recruté.