HIVA OA, le 25 avril 2018. À l’occasion du quarantième anniversaire de la disparation du chanteur Jacques Brel, des élèves des classes de CE1/CE2, CM1 de l'école publique de Atuona et les classes de CE1/CE2, CE2/CM1 de l'école privée Sainte-Anne aux îles Marquises préparent un spectacle avec Nathalie Delecroix, directrice artistique et chorégraphe de la compagnie lyonnaise Antarès. Avec ce projet, ce n’est pas la représentation qui importe le plus C’est le chemin qui y mène et le travail créatif qui compte.
Nathalie Delecroix, danseuse, directrice artistique et chorégraphe de la compagnie lyonnaise Antarès est fan de Jacques Brel. Depuis début janvier, elle est à Hiva Oa aux Marquises pour mener à bien un projet d’envergure qui marquera le quarantième anniversaire de la disparition de Jacques Brel. Elle travaille avec des élèves de primaire sur un spectacle conceptuel intitulé Et l’oiseau s’envola.
Plusieurs représentations seront proposées partir du 28 avril autour de Jojo, l’avion du chanteur. "Pour Brel, les rêves étaient importants, à l’entendre, il faut prendre des risques pour les réaliser, aller voir ailleurs ce qui se passe, bouger. C’est de tout cela dont on parle dans Et l’oiseau s’envola", explique Nathalie Delecroix.
D’après elle, si la représentation reste importante, ce qui prime, c’est tout le travail effectué sur le processus créatif. "Je suis là pour les ouvrir à la création, à leur propre créativité. Je ne veux pas les métamorphoser, les transformer en danseurs mais, en tant qu’artiste, je donne des outils pour qu’ils aillent plus loin, qu’ils créent eux-mêmes."
Le travail a démarré en janvier dernier. En pratique et au total, il y aura 22 ateliers par classe répartis sur 11 semaines. Les enfants ont entre 8 et 10 ans. Les travaux des quatre classes ont lieu deux fois par semaine durant 1h15 à 1h30. Nathalie Delecroix constate, au cours des sessions, le "poids du regard de groupe. Les enfants ont parfois du mal à se lâcher, se détacher du jugement des autres".
Aussi, au-delà de l’aspect créatif, il y a un gros travail sur la considération, le respect, la tolérance. "Il leur faut de la force et du courage pour improviser, occulter le jugement, s’extérioriser. C’est le chemin le plus difficile." Le positif ? "C’est que ça avance dans ce sens. Les enfants commencent à se jeter, à oser." Ce qui est réconfortant et encourageant car, le but ultime de l’aventure, "c’est d’être créatif dans sa vie ! "
L’œuvre chorégraphique est orchestrée par Nathalie Delecroix et composée par les élèves. Elle s’inscrit dans un projet d’école en collaboration avec la Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE).
La forme du spectacle sera simple, chaque enfant rentrera dans l’espace scénique un par un, comme un défilé, pour donner son propre ressenti. Le spectacle se terminera dans un grand tourbillon, qui réunira l’ensemble des danseurs, comme le tourbillon des personnages des chansons de l’artiste.
Les spectacles se dérouleront à l’Espace Jacques Brel à Atuona (Hiva Oa). Il y aura huit représentations, avec à chaque fois une seule classe (25 interprètes). Les quatre classes danseront le même spectacle plusieurs fois et en alternance. À chaque représentation, 180 spectateurs pourront en profiter.
Nathalie Delecroix, danseuse, directrice artistique et chorégraphe de la compagnie lyonnaise Antarès est fan de Jacques Brel. Depuis début janvier, elle est à Hiva Oa aux Marquises pour mener à bien un projet d’envergure qui marquera le quarantième anniversaire de la disparition de Jacques Brel. Elle travaille avec des élèves de primaire sur un spectacle conceptuel intitulé Et l’oiseau s’envola.
Plusieurs représentations seront proposées partir du 28 avril autour de Jojo, l’avion du chanteur. "Pour Brel, les rêves étaient importants, à l’entendre, il faut prendre des risques pour les réaliser, aller voir ailleurs ce qui se passe, bouger. C’est de tout cela dont on parle dans Et l’oiseau s’envola", explique Nathalie Delecroix.
D’après elle, si la représentation reste importante, ce qui prime, c’est tout le travail effectué sur le processus créatif. "Je suis là pour les ouvrir à la création, à leur propre créativité. Je ne veux pas les métamorphoser, les transformer en danseurs mais, en tant qu’artiste, je donne des outils pour qu’ils aillent plus loin, qu’ils créent eux-mêmes."
Le travail a démarré en janvier dernier. En pratique et au total, il y aura 22 ateliers par classe répartis sur 11 semaines. Les enfants ont entre 8 et 10 ans. Les travaux des quatre classes ont lieu deux fois par semaine durant 1h15 à 1h30. Nathalie Delecroix constate, au cours des sessions, le "poids du regard de groupe. Les enfants ont parfois du mal à se lâcher, se détacher du jugement des autres".
Aussi, au-delà de l’aspect créatif, il y a un gros travail sur la considération, le respect, la tolérance. "Il leur faut de la force et du courage pour improviser, occulter le jugement, s’extérioriser. C’est le chemin le plus difficile." Le positif ? "C’est que ça avance dans ce sens. Les enfants commencent à se jeter, à oser." Ce qui est réconfortant et encourageant car, le but ultime de l’aventure, "c’est d’être créatif dans sa vie ! "
L’œuvre chorégraphique est orchestrée par Nathalie Delecroix et composée par les élèves. Elle s’inscrit dans un projet d’école en collaboration avec la Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE).
La forme du spectacle sera simple, chaque enfant rentrera dans l’espace scénique un par un, comme un défilé, pour donner son propre ressenti. Le spectacle se terminera dans un grand tourbillon, qui réunira l’ensemble des danseurs, comme le tourbillon des personnages des chansons de l’artiste.
Les spectacles se dérouleront à l’Espace Jacques Brel à Atuona (Hiva Oa). Il y aura huit représentations, avec à chaque fois une seule classe (25 interprètes). Les quatre classes danseront le même spectacle plusieurs fois et en alternance. À chaque représentation, 180 spectateurs pourront en profiter.
Dates des représentations
Samedi 28 avril à 18h30
Dimanche 29 avril à 17 heures
Vendredi 4 mai à 18h30
Samedi 5 mai à 18h30
Lundi 30 avril à 9 heures et 14 heures
Jeudi 3 mai à 9 heures
Vendredi 4 mai à 9 heures
L’ultime étape de ce projet, sera une représentation, le samedi 13 octobre 2018, date où Jacques Brel a été inhumé à Hiva Oa avant une tournée en Métropole. En cours de mise en place. Une dizaine d’enfants pourra s’envoler pour les assurer.
Dimanche 29 avril à 17 heures
Vendredi 4 mai à 18h30
Samedi 5 mai à 18h30
Lundi 30 avril à 9 heures et 14 heures
Jeudi 3 mai à 9 heures
Vendredi 4 mai à 9 heures
L’ultime étape de ce projet, sera une représentation, le samedi 13 octobre 2018, date où Jacques Brel a été inhumé à Hiva Oa avant une tournée en Métropole. En cours de mise en place. Une dizaine d’enfants pourra s’envoler pour les assurer.
Que reste-t-il de Jacques Brel, 40 ans après sa disparition ?
Jacques Romain Georges Brel est à Schaerbeek en Belgique le 8 avril 1929. Il est mort le 9 octobre 1978. Auteur, compositeur, interprète, poète, acteur et réalisateur, il a vendu plus de 25 millions d’albums partout dans le monde. Après huit mois de voyage en voilier depuis Anvers, il est arrivé aux Marquises en 1975 sur son voilier Askoy. Deux jours après avoir jeté l’ancre à Hiva Oa il a déclaré : "finalement nous restons ici. Le pays est beau, les habitants agréables, et Dieu merci, ils ne me connaissent pas". Il a été inhumé en 1978 dans le cimetière d’Atuona. Nathalie Delecroix s’est interrogée sur ce qui restait de Jacques Brel, 40 ans après sa disparition. "Je voulais savoir ce que les enfants d’aujourd’hui avaient retenu du passage de l’artiste." La réponse sera donnée à partir du samedi 28 avril.