PARIS, 7 sept 2012 (AFP) - Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont reparties à la baisse en 2011 dans l'Union européenne (-2,5%), après une année 2010 marquée par une hausse de 2,4%, selon une estimation de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE).
L'AEE précise que les 15 membres de l'UE les plus anciens, engagés dans le protocole de Kyoto, ont même enregistré une baisse de 3,5% de leurs émissions de GES.
Ces baisses ont été réalisées en dépit d'une augmentation de la consommation de charbon et d'une hausse du PIB, souligne l'Agence. Mais l'hiver a été relativement doux dans plusieurs pays européens, ce qui a contribué à réduire les besoins de chauffage des foyers et donc la consommation de gaz naturel, explique l'AEE.
La consommation d'énergies renouvelables a aussi continué à croître en 2011, contribuant ainsi à la réduction d'émissions de gaz à effet de serre.
En 2011, les 15 membres européens signataires du protocole de Kyoto affichent un niveau d'émissions de GES de 14,1% inférieur à 1990, année de référence pour le protocole qui fixait pour ces pays un objectif de réduction de 8% à l'horizon 2008-2012.
Les émissions de GES des 27, qui ne sont pas engagés collectivement par Kyoto, se sont élevées en 2011 à 14,1% en dessous du niveau de 1990. Leur objectif, non contraignant, est d'atteindre une baisse de 20% d'ici 2020 comparé à 1990.
L'Agence européenne pour l'environnement, basée à Copenhague, publiera en octobre le détail pays par pays des émissions de gaz à effet de serre dans l'UE.
Le protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005, impose des objectifs chiffrés à 35 pays développés.
Mais cet accord, le seul contraignant au niveau international, ne couvre qu'une partie des émissions globales (un peu plus d'un quart) du fait de sa non ratification par les Etats-Unis et de l'absence d'objectifs contraignants pour la Chine, l'Inde et le Brésil, devenus de très gros émetteurs.
Les négociations pour parvenir à un nouvel accord devant prendre le relais du protocole de Kyoto ont été engagées mais piétinent, certains pays comme le Canada, la Russie ou le Japon ayant même refusé de prendre de nouveaux engagements chiffrés.
L'AEE précise que les 15 membres de l'UE les plus anciens, engagés dans le protocole de Kyoto, ont même enregistré une baisse de 3,5% de leurs émissions de GES.
Ces baisses ont été réalisées en dépit d'une augmentation de la consommation de charbon et d'une hausse du PIB, souligne l'Agence. Mais l'hiver a été relativement doux dans plusieurs pays européens, ce qui a contribué à réduire les besoins de chauffage des foyers et donc la consommation de gaz naturel, explique l'AEE.
La consommation d'énergies renouvelables a aussi continué à croître en 2011, contribuant ainsi à la réduction d'émissions de gaz à effet de serre.
En 2011, les 15 membres européens signataires du protocole de Kyoto affichent un niveau d'émissions de GES de 14,1% inférieur à 1990, année de référence pour le protocole qui fixait pour ces pays un objectif de réduction de 8% à l'horizon 2008-2012.
Les émissions de GES des 27, qui ne sont pas engagés collectivement par Kyoto, se sont élevées en 2011 à 14,1% en dessous du niveau de 1990. Leur objectif, non contraignant, est d'atteindre une baisse de 20% d'ici 2020 comparé à 1990.
L'Agence européenne pour l'environnement, basée à Copenhague, publiera en octobre le détail pays par pays des émissions de gaz à effet de serre dans l'UE.
Le protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005, impose des objectifs chiffrés à 35 pays développés.
Mais cet accord, le seul contraignant au niveau international, ne couvre qu'une partie des émissions globales (un peu plus d'un quart) du fait de sa non ratification par les Etats-Unis et de l'absence d'objectifs contraignants pour la Chine, l'Inde et le Brésil, devenus de très gros émetteurs.
Les négociations pour parvenir à un nouvel accord devant prendre le relais du protocole de Kyoto ont été engagées mais piétinent, certains pays comme le Canada, la Russie ou le Japon ayant même refusé de prendre de nouveaux engagements chiffrés.