Washington, Etats-Unis | AFP | jeudi 16/01/2020 - Depuis les débuts de l'aviation, les inventeurs se creusent la tête pour créer des machines qui voleraient aussi agilement, rapidement et gracieusement que des oiseaux.
Ce rêve s'est un peu plus rapproché de la réalité jeudi. Des chercheurs de l'université de Stanford ont annoncé avoir étudié minutieusement les ailes de cadavres de pigeons pour créer le "PigeonBot", une sorte de drone avec des ailes formées de 40 vraies plumes.
"Les ingénieurs en aérospatiale et en matériaux peuvent désormais commencer à repenser comment concevoir et confectionner des ailes et matériaux qui se transforment aussi habilement que le font les oiseaux", a décrit David Lentink, un professeur en génie mécanique à Stanford et auteur de deux articles décrivant les résultats de cette étude dans Science et Science Robotics.
Tous les animaux à quatre membres, y compris les dinosaures, proviennent d'un ancêtre qui avait cinq doigts au bout de ses membres qui sont devenus avec le temps des mains, des pattes, des nageoires ou des ailes.
Les oiseaux d'aujourd'hui, comme les pigeons, ont gardé trois doigts. En étudiant leurs ailes dans une soufflerie, les chercheurs ont remarqué que leurs poignets et leurs doigts permettaient de contrôler avec précision la position de leurs plumes et l'envergure de leurs ailes.
Lors d'essais en vol, la manipulation du poignet et des doigts a déclenché des virages serrés et précis, la preuve selon les chercheurs que les oiseaux utilisent principalement ces doigts pour se diriger en vol.
Les équipes ont aussi découvert comment les oiseaux adaptent leurs ailes en vol : les plumes adjacentes peuvent se coller ensemble avec une micro-structure fonctionnant comme du Velcro pour rendre le voyage plus fluide.
Ces plumes s'accrochent entre elles quand l'aile s'étend et se détachent à nouveau lorsqu'elle se contracte, la rendant plus résistante aux turbulences.
Les chercheurs ont remarqué que des structures similaires existaient chez de nombreuses espèces d'oiseaux, mis à part les chouettes qui peuvent ainsi voler plus silencieusement.
Ces structures qui imitent le Velcro, connues sous le nom de "lobate cilia" pourraient avoir une large gamme d'utilisation, du domaine médical à l'aérospatial, ce qui représente pour M. Lentink et ses collègues de nombreuses sources d'inspirations pour de futures recherches.
Ce rêve s'est un peu plus rapproché de la réalité jeudi. Des chercheurs de l'université de Stanford ont annoncé avoir étudié minutieusement les ailes de cadavres de pigeons pour créer le "PigeonBot", une sorte de drone avec des ailes formées de 40 vraies plumes.
"Les ingénieurs en aérospatiale et en matériaux peuvent désormais commencer à repenser comment concevoir et confectionner des ailes et matériaux qui se transforment aussi habilement que le font les oiseaux", a décrit David Lentink, un professeur en génie mécanique à Stanford et auteur de deux articles décrivant les résultats de cette étude dans Science et Science Robotics.
Tous les animaux à quatre membres, y compris les dinosaures, proviennent d'un ancêtre qui avait cinq doigts au bout de ses membres qui sont devenus avec le temps des mains, des pattes, des nageoires ou des ailes.
Les oiseaux d'aujourd'hui, comme les pigeons, ont gardé trois doigts. En étudiant leurs ailes dans une soufflerie, les chercheurs ont remarqué que leurs poignets et leurs doigts permettaient de contrôler avec précision la position de leurs plumes et l'envergure de leurs ailes.
Lors d'essais en vol, la manipulation du poignet et des doigts a déclenché des virages serrés et précis, la preuve selon les chercheurs que les oiseaux utilisent principalement ces doigts pour se diriger en vol.
Les équipes ont aussi découvert comment les oiseaux adaptent leurs ailes en vol : les plumes adjacentes peuvent se coller ensemble avec une micro-structure fonctionnant comme du Velcro pour rendre le voyage plus fluide.
Ces plumes s'accrochent entre elles quand l'aile s'étend et se détachent à nouveau lorsqu'elle se contracte, la rendant plus résistante aux turbulences.
Les chercheurs ont remarqué que des structures similaires existaient chez de nombreuses espèces d'oiseaux, mis à part les chouettes qui peuvent ainsi voler plus silencieusement.
Ces structures qui imitent le Velcro, connues sous le nom de "lobate cilia" pourraient avoir une large gamme d'utilisation, du domaine médical à l'aérospatial, ce qui représente pour M. Lentink et ses collègues de nombreuses sources d'inspirations pour de futures recherches.