Paris, France | AFP | mercredi 28/10/2020 - Près des deux-tiers des utilisateurs de cigarette électronique fument toujours en parallèle, montre mercredi une enquête réalisée par l'institut de sondage BVA, à la demande de l'Anses.
63% des vapoteurs sont ainsi des "vapoteurs fumeurs", dont 43% sont des fumeurs quotidiens (au moins une cigarette par jour), indique ce sondage, publié en parallèle d'un panorama inédit des substances contenues dans les produits du tabac et du vapotage.
Parmi les 37% de "vapoteurs exclusifs", 34% sont d'anciens fumeurs, tandis que 3% indiquent n'avoir jamais fumé ou une fois seulement "pour essayer".
Cette enquête est destinée à donner à l'agence sanitaire "des informations précises sur les habitudes de consommation" et sur les produits et dispositifs utilisés par les vapoteurs, "pour in fine mieux évaluer les risques liés aux substances qu'ils peuvent utiliser", a précisé l'Anses.
"Les questions centrales sur la toxicité des produits, leurs effets à long terme, l'efficacité en tant que méthode de sevrage tabagique ou encore l'effet passerelle du vapotage vers le tabac" ont peu avancé ces dernières années, souligne-t-elle.
L'enquête montre notamment que les trois quarts des vapoteurs utilisent leur cigarette électronique tous les jours et qu'une majorité d'entre eux (58%) vape depuis "au moins deux ans".
Et seulement un tiers (36%) à l'intention de moins vapoter ou d'arrêter de vapoter dans les 12 prochains mois.
Parmi les principales raisons invoquées pour l'utilisation de la cigarette électronique, 68% déclarent l'utiliser pour arrêter de fumer, 36% parce que "cela revient moins cher" que les cigarettes et 30% parce qu'ils estiment que la cigarette électronique est "meilleure pour la santé" que le tabac.
Globalement, 70% des vapoteurs pensent que la cigarette électronique est "moins nocive" que le tabac, 23% "aussi nocive" et 7% "plus nocive".
Les trois quarts estiment que la vape est "le moyen le plus efficace pour arrêter de fumer", mais 84% jugent qu'"on peut devenir dépendant à la cigarette électronique".
Le sondage met aussi en évidence que plus du tiers des vapoteurs utilisent des produits sans nicotine, dont 21% exclusivement, et qu'un tiers déclarent fabriquer exclusivement ou souvent leur "e-liquide", dont plus de 60% pour des raisons économiques.
Enquête BVA réalisée en ligne du 6 au 18 février 2020 auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 vapoteurs, quotidiens ou occasionnels, âgés de 18 à 75 ans.
Selon les données du Baromètre Santé publique France de 2018, 34,7% des 18-75 ans avaient déjà essayé l'e-cigarette et 5,3% l'utilisaient lors de l'enquête, dont 3,8% quotidiennement.
63% des vapoteurs sont ainsi des "vapoteurs fumeurs", dont 43% sont des fumeurs quotidiens (au moins une cigarette par jour), indique ce sondage, publié en parallèle d'un panorama inédit des substances contenues dans les produits du tabac et du vapotage.
Parmi les 37% de "vapoteurs exclusifs", 34% sont d'anciens fumeurs, tandis que 3% indiquent n'avoir jamais fumé ou une fois seulement "pour essayer".
Cette enquête est destinée à donner à l'agence sanitaire "des informations précises sur les habitudes de consommation" et sur les produits et dispositifs utilisés par les vapoteurs, "pour in fine mieux évaluer les risques liés aux substances qu'ils peuvent utiliser", a précisé l'Anses.
"Les questions centrales sur la toxicité des produits, leurs effets à long terme, l'efficacité en tant que méthode de sevrage tabagique ou encore l'effet passerelle du vapotage vers le tabac" ont peu avancé ces dernières années, souligne-t-elle.
L'enquête montre notamment que les trois quarts des vapoteurs utilisent leur cigarette électronique tous les jours et qu'une majorité d'entre eux (58%) vape depuis "au moins deux ans".
Et seulement un tiers (36%) à l'intention de moins vapoter ou d'arrêter de vapoter dans les 12 prochains mois.
Parmi les principales raisons invoquées pour l'utilisation de la cigarette électronique, 68% déclarent l'utiliser pour arrêter de fumer, 36% parce que "cela revient moins cher" que les cigarettes et 30% parce qu'ils estiment que la cigarette électronique est "meilleure pour la santé" que le tabac.
Globalement, 70% des vapoteurs pensent que la cigarette électronique est "moins nocive" que le tabac, 23% "aussi nocive" et 7% "plus nocive".
Les trois quarts estiment que la vape est "le moyen le plus efficace pour arrêter de fumer", mais 84% jugent qu'"on peut devenir dépendant à la cigarette électronique".
Le sondage met aussi en évidence que plus du tiers des vapoteurs utilisent des produits sans nicotine, dont 21% exclusivement, et qu'un tiers déclarent fabriquer exclusivement ou souvent leur "e-liquide", dont plus de 60% pour des raisons économiques.
Enquête BVA réalisée en ligne du 6 au 18 février 2020 auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 vapoteurs, quotidiens ou occasionnels, âgés de 18 à 75 ans.
Selon les données du Baromètre Santé publique France de 2018, 34,7% des 18-75 ans avaient déjà essayé l'e-cigarette et 5,3% l'utilisaient lors de l'enquête, dont 3,8% quotidiennement.