PAPEETE, le 25 mars 2016. Des réunions seront organisées toutes les deux semaines entre le gouvernement, les porteurs du projet Ecoparc et les associations de la vallée de la Papeno'o. Une télécabine devrait devenir l'attraction principale du site.
Les porteurs du projet Ecoparc ont rencontré jeudi après-midi les ministres de l’Environnement et du tourisme, le maire de Papeno'o ainsi que des associations de la vallée. Objectif : discuter du projet Ecoparc. L'an dernier, les associations de la vallée avaient bondi en découvrant le projet qui prévoyait l'aménagement de la vallée haute en construisant un hôtel 5 étoiles, un spa, un golf… Cette partie est pour le moment suspendue mais pas tout à fait oubliée puisqu'elle figurait jeudi dans le dossier de présentation sous l'intitulé « phase 2 ».
Si le début de la réunion a été un peu houleux car des associations non invitées ont souhaité assister à la réunion, les visages étaient moins crispés deux heures et demie plus tard. « Les gens ont été un peu rassurés. Ce projet est un avant-projet et tout sera discuté. C'est donc intéressant », a commenté Yves Doudoute, de l’association Haururu. « Ce que j'ai retenu, c'est qu'il n'est plus question de l'aménagement du haut de la vallée, de l'hôtel 5 étoiles et du golf. »
Une prochaine réunion est prévue le 14 avril prochain. Et le projet pourrait donc évoluer au cours des rencontres à venir. « Pour l’instant, c'est un concept. Il y a eu un tour de table qui a permis de mettre au point certaines choses, dont un programme de travail. Le comité va se réunir tous les 15 jours jusqu'à ce que ce concept devienne un projet », explique Jean-Claude Teriierooiterai, président directeur général de la société Ecoparc. « Dans ce concept, il y a des choses à prendre, des choses à mettre de côté. Des associations ont des projets aussi comme Haururu qui est venu avec un projet de village historique. »
Si le projet n'est donc pour le moment qu'un « concept », le dossier de présentation permet de savoir à quoi devrait ressembler le futur Ecoparc. L'attraction principale sera une télécabine (lire encadré ci-contre) qui mènera les visiteurs à 1 000 mètres d'altitude au sommet du mont Fare Fenua. Le relais de la Maroto sera remplacé par un hôtel 3 étoiles composé de 50 unités hôtelières. Pour respecter le Plan d'aménagement de détail de la vallée de la Papenoo, « ces nouveaux bâtiments ne seront pas des blocs en béton mais intégreront des matériaux naturels pour se fondre harmonieusement dans le paysage », précise le dossier de présentation.
Les porteurs de l'Ecoparc espèrent voir leur projet naître d'ici deux ans. Pour y parvenir, marcher main dans la main avec les association sera indispensable. « On a aussi notre vision des choses au sein de l’association », souligne Yves Doudoute. « Ça fait des années qu'on est là-dedans, on veut aussi développer la vallée mais d’une certaine manière avec la population. On ne pourra pas faire de développement sans que la populations soit active. »
Dans le projet de village polynésien, les promoteurs de l'Ecoparc ont intégré Haururu pour s'occuper d'animations culturelles comme la marche sur le feu, les danses, chants et sports traditionnels…
Pour les dirigeants de la société Ecoparc, le projet permettra de créer « 400 emplois directs et 800 emplois indirects ».
Les porteurs du projet Ecoparc ont rencontré jeudi après-midi les ministres de l’Environnement et du tourisme, le maire de Papeno'o ainsi que des associations de la vallée. Objectif : discuter du projet Ecoparc. L'an dernier, les associations de la vallée avaient bondi en découvrant le projet qui prévoyait l'aménagement de la vallée haute en construisant un hôtel 5 étoiles, un spa, un golf… Cette partie est pour le moment suspendue mais pas tout à fait oubliée puisqu'elle figurait jeudi dans le dossier de présentation sous l'intitulé « phase 2 ».
Si le début de la réunion a été un peu houleux car des associations non invitées ont souhaité assister à la réunion, les visages étaient moins crispés deux heures et demie plus tard. « Les gens ont été un peu rassurés. Ce projet est un avant-projet et tout sera discuté. C'est donc intéressant », a commenté Yves Doudoute, de l’association Haururu. « Ce que j'ai retenu, c'est qu'il n'est plus question de l'aménagement du haut de la vallée, de l'hôtel 5 étoiles et du golf. »
Une prochaine réunion est prévue le 14 avril prochain. Et le projet pourrait donc évoluer au cours des rencontres à venir. « Pour l’instant, c'est un concept. Il y a eu un tour de table qui a permis de mettre au point certaines choses, dont un programme de travail. Le comité va se réunir tous les 15 jours jusqu'à ce que ce concept devienne un projet », explique Jean-Claude Teriierooiterai, président directeur général de la société Ecoparc. « Dans ce concept, il y a des choses à prendre, des choses à mettre de côté. Des associations ont des projets aussi comme Haururu qui est venu avec un projet de village historique. »
Si le projet n'est donc pour le moment qu'un « concept », le dossier de présentation permet de savoir à quoi devrait ressembler le futur Ecoparc. L'attraction principale sera une télécabine (lire encadré ci-contre) qui mènera les visiteurs à 1 000 mètres d'altitude au sommet du mont Fare Fenua. Le relais de la Maroto sera remplacé par un hôtel 3 étoiles composé de 50 unités hôtelières. Pour respecter le Plan d'aménagement de détail de la vallée de la Papenoo, « ces nouveaux bâtiments ne seront pas des blocs en béton mais intégreront des matériaux naturels pour se fondre harmonieusement dans le paysage », précise le dossier de présentation.
Les porteurs de l'Ecoparc espèrent voir leur projet naître d'ici deux ans. Pour y parvenir, marcher main dans la main avec les association sera indispensable. « On a aussi notre vision des choses au sein de l’association », souligne Yves Doudoute. « Ça fait des années qu'on est là-dedans, on veut aussi développer la vallée mais d’une certaine manière avec la population. On ne pourra pas faire de développement sans que la populations soit active. »
Dans le projet de village polynésien, les promoteurs de l'Ecoparc ont intégré Haururu pour s'occuper d'animations culturelles comme la marche sur le feu, les danses, chants et sports traditionnels…
Pour les dirigeants de la société Ecoparc, le projet permettra de créer « 400 emplois directs et 800 emplois indirects ».
La télécabine, "l'attraction majeure"
"Il a été constaté que dans tous les parcs visités, ceux disposant d'une télécabine rencontraient le plus de succès", a mis en avant Jean-Claude Teriierooiterai, président directeur général de la société Ecoparc lors de la présentation. « L'attrait majeur du centre de l'île de Tahiti est son panorama spectaculaire sur la caldeira, avec des à-pics de plus de 1 000 mètres sur son pourtour. » Les porteurs de l'Ecoparc souhaiteraient installer une télécabine entre le centre du parc et le sommet du mont Fare Fenua, qui culmine à 1 000 mètres et « offre à son sommet » une vue panoramique à 360 degrés » a-t-il été souligné jeudi lors de la présentation.
Le projet prévoit d'installer au sommet « une salle d'orientation, une zone de détente et de rafraîchissements ». A l’extérieur seraient installés « un parcours de découverte botanique ainsi qu'une aire de décollage de parapente ».
Le trajet de la télécabine mesurerait 1 900 mètres de long. La télécabine partirait à 275 mètres d'altitude pour arriver au sommet, à 1000 mètres. Le trajet est prévu pour durer 10 minutes.
Un jardin botanique d'altitude à 1 000 mètres au sommet du mont Fare Fenua est aussi proposé. Il mettrait en avant les « essences végétales, les fougères, les plantes ornementales et médicinales ».
Autre installations prévues: un belvédère avec une table d'orientation. L'organisation de sessions d'astronomie traditionnelle est aussi envisagée. Ce thème est cher à Jean-Claude Teriierooiterai, qui a notamment publié la thèse « Mythes, astronomie, découpage du temps et navigation traditionnelle : l'héritage océanien contenu dans les mots de la langue tahitienne ».
Le projet prévoit d'installer au sommet « une salle d'orientation, une zone de détente et de rafraîchissements ». A l’extérieur seraient installés « un parcours de découverte botanique ainsi qu'une aire de décollage de parapente ».
Le trajet de la télécabine mesurerait 1 900 mètres de long. La télécabine partirait à 275 mètres d'altitude pour arriver au sommet, à 1000 mètres. Le trajet est prévu pour durer 10 minutes.
Un jardin botanique d'altitude à 1 000 mètres au sommet du mont Fare Fenua est aussi proposé. Il mettrait en avant les « essences végétales, les fougères, les plantes ornementales et médicinales ».
Autre installations prévues: un belvédère avec une table d'orientation. L'organisation de sessions d'astronomie traditionnelle est aussi envisagée. Ce thème est cher à Jean-Claude Teriierooiterai, qui a notamment publié la thèse « Mythes, astronomie, découpage du temps et navigation traditionnelle : l'héritage océanien contenu dans les mots de la langue tahitienne ».
Les autres aménagements en bref
- Un auditorium accueillera des spectacles de danses et de chants traditionnels, des conférences.
- Un musée est aussi proposé. Le projet est assez ambitieux puisque le dossier de présentation indique qu'il parlera « d'ornithologie, de faune, de médecine traditionnelle, de musiques, chants et danses traditionnelles, de l'astronomie traditionnelle, de l'habillement, de la nourriture, de la vie sociale, de la géologie, des énergies renouvelables » Un aquarium d'eau douce est prévu. Un peu comme au musée Grevin, des statues de cire représenteront les « personnalités historiques et contemporaines de la Polynésie ».
- En parallèle du musée et de l’organisation de conférences, des classes vertes seront organisées en liaison avec l'association Haururu et sous l'égide du ministère de l'Education.
- Sont aussi toujours au programme, des luges d'été, des grands toboggans, et des zones de jeux pour enfants.
- Des sentiers de découverte seront aménagés
- Pour les plus sportifs, les promoteurs du projet prévoient l’installation d'une via ferrata (itinéraire sportif, situé dans une paroi rocheuse, équipé avec des éléments spécifiques (câbles, échelles, rampes, etc.) )
Une zone aventure avec de l’accrobranche et des tyroliennes devrait aussi être aménagée.
- Un musée est aussi proposé. Le projet est assez ambitieux puisque le dossier de présentation indique qu'il parlera « d'ornithologie, de faune, de médecine traditionnelle, de musiques, chants et danses traditionnelles, de l'astronomie traditionnelle, de l'habillement, de la nourriture, de la vie sociale, de la géologie, des énergies renouvelables » Un aquarium d'eau douce est prévu. Un peu comme au musée Grevin, des statues de cire représenteront les « personnalités historiques et contemporaines de la Polynésie ».
- En parallèle du musée et de l’organisation de conférences, des classes vertes seront organisées en liaison avec l'association Haururu et sous l'égide du ministère de l'Education.
- Sont aussi toujours au programme, des luges d'été, des grands toboggans, et des zones de jeux pour enfants.
- Des sentiers de découverte seront aménagés
- Pour les plus sportifs, les promoteurs du projet prévoient l’installation d'une via ferrata (itinéraire sportif, situé dans une paroi rocheuse, équipé avec des éléments spécifiques (câbles, échelles, rampes, etc.) )
Une zone aventure avec de l’accrobranche et des tyroliennes devrait aussi être aménagée.