PAPEETE, 20 septembre 2019 - Les comptes du régime général des salariés pour l'exercice 2018 ont été approuvés en déficit de 830 millions de Fcfp, lors du Conseil des ministres jeudi.
L’exercice 2018 s’achève par un résultat global déficitaire de 830 millions de Fcfp, pour le régime général des salariés (RGS) de la Caisse de prévoyance sociale. Les comptes 2018 du régime ont été approuvés lors du dernier Conseil des ministres, jeudi.
Ce résultat financier provoque une diminution de -2,48% du montant global des réserves financières de Caisse d'assurance maladie et vieillesse polynésienne, à près de 32,6 milliards de Fcfp. Par rapport à l’exercice précédent, le résultat global se dégrade de 477 millions Fcfp. Deux branches sont déficitaires.
L’exercice 2018 s’achève par un résultat global déficitaire de 830 millions de Fcfp, pour le régime général des salariés (RGS) de la Caisse de prévoyance sociale. Les comptes 2018 du régime ont été approuvés lors du dernier Conseil des ministres, jeudi.
Ce résultat financier provoque une diminution de -2,48% du montant global des réserves financières de Caisse d'assurance maladie et vieillesse polynésienne, à près de 32,6 milliards de Fcfp. Par rapport à l’exercice précédent, le résultat global se dégrade de 477 millions Fcfp. Deux branches sont déficitaires.
La branche maladie
La branche maladie concentre 44% des dépenses du régime. Le montant des prestations servies en 2018 s’élève à 37,3 milliards de Fcfp, dont 3,6 milliards au titre des indemnités journalières, et 33,6 milliards de Fcfp versés au titre des prestations en nature. L’évolution de ce poste de charges est de +6% par rapport à l'exercice précédent. Il augmente en effet de +3 % en 2018 pour les indemnités journalières et +7% pour les prestations en nature.
Ces prestations sont néanmoins entièrement financées par les recettes de cotisations (37,529 milliards Fcfp) en augmentation de 6 %, en lien direct avec l’amélioration des masses salariales soumises à cotisations (+7,6 milliards de Fcfp).
Au terme de l’exercice 2018, la branche maladie accuse un résultat négatif de 1,186 milliard Fcfp, qui accroît son déficit cumulé s’élevant désormais à 15,143 milliards de Fcfp, dont 8,468 milliards Fcfp sont pris en charge par le Pays via le Fonds pour l'amortissement du déficit social (FADES).
Le déficit non pris en charge par le FADES s’est aggravé de près de 2 milliards Fcfp en l’espace d’un exercice (4,689 milliards Fcfp en 2017 à 6,675 milliards Fcfp en 2018). Son apurement sera assumé dès 2019, par le produit de la cotisation exceptionnelle créée la même année, à la charge exclusive des employeurs (loi du Pays du 31 janvier 2019).
Ces prestations sont néanmoins entièrement financées par les recettes de cotisations (37,529 milliards Fcfp) en augmentation de 6 %, en lien direct avec l’amélioration des masses salariales soumises à cotisations (+7,6 milliards de Fcfp).
Au terme de l’exercice 2018, la branche maladie accuse un résultat négatif de 1,186 milliard Fcfp, qui accroît son déficit cumulé s’élevant désormais à 15,143 milliards de Fcfp, dont 8,468 milliards Fcfp sont pris en charge par le Pays via le Fonds pour l'amortissement du déficit social (FADES).
Le déficit non pris en charge par le FADES s’est aggravé de près de 2 milliards Fcfp en l’espace d’un exercice (4,689 milliards Fcfp en 2017 à 6,675 milliards Fcfp en 2018). Son apurement sera assumé dès 2019, par le produit de la cotisation exceptionnelle créée la même année, à la charge exclusive des employeurs (loi du Pays du 31 janvier 2019).
La branche retraite A
La branche retraite A représente à elle-seule 38 % des dépenses du régime. Elle est la seconde branche déficitaire.
Les recettes de cotisations totalisent un montant de 31,136 milliards de Fcfp en augmentation de 6 % par rapport à 2017 (+1,830 milliard Fcfp) résultant d’une augmentation de 0,51 point du taux de cotisation et du plafond de cotisation (+1 000 Fcfp).
Malgré cette augmentation, les recettes ne suffisent pas à couvrir le montant des pensions versées au cours de l’exercice (34,080 milliards Fcfp). Celles-ci augmentent de 4 % (+1,453 milliard Fcfp), en raison d’une progression des bénéficiaires (+ 1203 personnes, soit 32 857 bénéficiaires), et de la valeur de la pension moyenne servie (+ 531 Fcfp soit une pension moyenne de 86 490 Fcfp).
Il résulte de cette situation un résultat déficitaire de 3,536 milliards Fcfp. Toutefois, en englobant le résultat du fonds social de retraite (FSR), le déficit de la branche retraite A est ramené à 1,325 milliard de Fcfp.
Les autres branches du régime ressortent avec un résultat bénéficiaire totalisant 1,681 milliard Fcfp :
Prestations familiales : +1,1 milliard Fcfp ;
L’aide aux vieux travailleurs salariés : +18 millions de Fcfp ;
L’accident du travail : + 220 millions de Fcfp;
La retraite B : +343 millions de Fcfp.
Les recettes de cotisations totalisent un montant de 31,136 milliards de Fcfp en augmentation de 6 % par rapport à 2017 (+1,830 milliard Fcfp) résultant d’une augmentation de 0,51 point du taux de cotisation et du plafond de cotisation (+1 000 Fcfp).
Malgré cette augmentation, les recettes ne suffisent pas à couvrir le montant des pensions versées au cours de l’exercice (34,080 milliards Fcfp). Celles-ci augmentent de 4 % (+1,453 milliard Fcfp), en raison d’une progression des bénéficiaires (+ 1203 personnes, soit 32 857 bénéficiaires), et de la valeur de la pension moyenne servie (+ 531 Fcfp soit une pension moyenne de 86 490 Fcfp).
Il résulte de cette situation un résultat déficitaire de 3,536 milliards Fcfp. Toutefois, en englobant le résultat du fonds social de retraite (FSR), le déficit de la branche retraite A est ramené à 1,325 milliard de Fcfp.
Les autres branches du régime ressortent avec un résultat bénéficiaire totalisant 1,681 milliard Fcfp :
Prestations familiales : +1,1 milliard Fcfp ;
L’aide aux vieux travailleurs salariés : +18 millions de Fcfp ;
L’accident du travail : + 220 millions de Fcfp;
La retraite B : +343 millions de Fcfp.