A Tahiti, le 27 octobre 2024 - Ce samedi s'est tenu l’événement majeur de MMA à Tahiti : l’Octo Fighting League, troisième édition. Un rendez-vous incontournable qui a tenu toutes ses promesses, tant au niveau de l’organisation que du niveau des combattants.
Plus de 700 personnes se sont retrouvées samedi au gymnase de Arue pour célébrer les athlètes de MMA et de striking. Un troisième rendez-vous de l’Octo Fighting League dans la continuité des deux premiers, mais avec une version “new look”. En effet, cette année, Avaro Neagle et Enzo Brigato, cofondateurs de l’Octo Fighting League, avaient décidé de mettre à l’honneur les combattants de Polynésie. Jeunes, femmes, hommes, en catégories flyweight (-56,7 kg), lightweight (65,7 kg à 70,3 kg), welterweight (70,3 kg à 77,1 kg), middleweight (77,1 kg à 83,9 kg) et catchweight (81 kg) se sont retrouvés dans la cage pour offrir un spectacle impressionnant.
Sous le signe de la solidarité, avec la mise en avant de l’association Les Amazones du Pacifique, qui lutte contre le cancer du sein, le spectacle offert a permis au public de constater la progression des athlètes et d’entrevoir un avenir radieux pour ce sport dans les années à venir. “Toute l’équipe est heureuse de l’engouement créé par l’événement. Avec dix combats proposés aujourd’hui, on a pu démontrer que le MMA avait sa place chez nous. Je suis fier des combattants, car ce n’est pas un sport facile. On a pu aligner des jeunes qui sont l’avenir de notre sport, ainsi qu’un combat féminin pour cette journée dédiée à la lutte contre le cancer”, explique l’organisateur.
Jordane Teurua-Teissier au 1er round
Le combat féminin a opposé Mainanui Punaa et Jordane Teurua-Teissier. Ces deux jeunes femmes ont livré un magnifique combat, qui a vu Jordane, âgée de 22 ans, issue de la boxe anglaise et licenciée au club de Mahina, remporter une belle victoire dès le premier round. “Je me suis bien entraînée par rapport à la stratégie qu’elle allait employer”, nous a expliqué la jeune championne. “Avec mon staff, on savait qu’elle allait venir me chercher avec ses jambes, et on a décidé de la combattre avec mes armes, c’est-à-dire mes poings, vu que je suis une boxeuse de formation. Je suis très contente de mon combat. Cela me prépare bien pour mes prochaines échéances, car au début de l’année prochaine, je vais participer aux Oceania qui se dérouleront à Tahiti.” Elle conclut avec un message fort pour cette journée dédiée aux femmes : “Je voudrais encourager toutes les jeunes filles à essayer ce sport. C’est une discipline qui nous apporte beaucoup, qui fait grandir et qui transmet des valeurs très importantes.”
Outre les femmes, les jeunes espoirs du Fenua étaient également présents samedi, comme le jeune prodige du MMA local, Mateo Pita, qui fait déjà parler de lui en métropole. Son combat a été rude face à un adversaire coriace, Alessio Riviezzo, mais il a su trouver les ressources pour le contrer. “J’ai perçu des failles dans son striking et j’ai essayé de le travailler là-dessus. Après, il m’a mis en difficulté au sol. Au deuxième round, il m’a fait peur avec un triangle, mais j’ai réussi à tenir et à me rattraper pour conclure au troisième round”, raconte le champion de Polynésie des -57 kg en 2024. Il se projette déjà vers des échéances importantes : “Il y a les Championnats du monde 2025 à Abu Dhabi, j’espère y participer et surtout ramener quelque chose à Tahiti.” C’est tout le mal que nous lui souhaitons.
En catégorie catchweight (81 kg), c’est Heiarii Roi qui s’impose face au Français Imadiel Stelmaszyk, venu compléter la carte du jour suite à un forfait de dernière minute. Un beau combat, qui reflète bien une journée parfaite pour les sports de combat polynésiens.
Plus de 700 personnes se sont retrouvées samedi au gymnase de Arue pour célébrer les athlètes de MMA et de striking. Un troisième rendez-vous de l’Octo Fighting League dans la continuité des deux premiers, mais avec une version “new look”. En effet, cette année, Avaro Neagle et Enzo Brigato, cofondateurs de l’Octo Fighting League, avaient décidé de mettre à l’honneur les combattants de Polynésie. Jeunes, femmes, hommes, en catégories flyweight (-56,7 kg), lightweight (65,7 kg à 70,3 kg), welterweight (70,3 kg à 77,1 kg), middleweight (77,1 kg à 83,9 kg) et catchweight (81 kg) se sont retrouvés dans la cage pour offrir un spectacle impressionnant.
Sous le signe de la solidarité, avec la mise en avant de l’association Les Amazones du Pacifique, qui lutte contre le cancer du sein, le spectacle offert a permis au public de constater la progression des athlètes et d’entrevoir un avenir radieux pour ce sport dans les années à venir. “Toute l’équipe est heureuse de l’engouement créé par l’événement. Avec dix combats proposés aujourd’hui, on a pu démontrer que le MMA avait sa place chez nous. Je suis fier des combattants, car ce n’est pas un sport facile. On a pu aligner des jeunes qui sont l’avenir de notre sport, ainsi qu’un combat féminin pour cette journée dédiée à la lutte contre le cancer”, explique l’organisateur.
Jordane Teurua-Teissier au 1er round
Le combat féminin a opposé Mainanui Punaa et Jordane Teurua-Teissier. Ces deux jeunes femmes ont livré un magnifique combat, qui a vu Jordane, âgée de 22 ans, issue de la boxe anglaise et licenciée au club de Mahina, remporter une belle victoire dès le premier round. “Je me suis bien entraînée par rapport à la stratégie qu’elle allait employer”, nous a expliqué la jeune championne. “Avec mon staff, on savait qu’elle allait venir me chercher avec ses jambes, et on a décidé de la combattre avec mes armes, c’est-à-dire mes poings, vu que je suis une boxeuse de formation. Je suis très contente de mon combat. Cela me prépare bien pour mes prochaines échéances, car au début de l’année prochaine, je vais participer aux Oceania qui se dérouleront à Tahiti.” Elle conclut avec un message fort pour cette journée dédiée aux femmes : “Je voudrais encourager toutes les jeunes filles à essayer ce sport. C’est une discipline qui nous apporte beaucoup, qui fait grandir et qui transmet des valeurs très importantes.”
Outre les femmes, les jeunes espoirs du Fenua étaient également présents samedi, comme le jeune prodige du MMA local, Mateo Pita, qui fait déjà parler de lui en métropole. Son combat a été rude face à un adversaire coriace, Alessio Riviezzo, mais il a su trouver les ressources pour le contrer. “J’ai perçu des failles dans son striking et j’ai essayé de le travailler là-dessus. Après, il m’a mis en difficulté au sol. Au deuxième round, il m’a fait peur avec un triangle, mais j’ai réussi à tenir et à me rattraper pour conclure au troisième round”, raconte le champion de Polynésie des -57 kg en 2024. Il se projette déjà vers des échéances importantes : “Il y a les Championnats du monde 2025 à Abu Dhabi, j’espère y participer et surtout ramener quelque chose à Tahiti.” C’est tout le mal que nous lui souhaitons.
En catégorie catchweight (81 kg), c’est Heiarii Roi qui s’impose face au Français Imadiel Stelmaszyk, venu compléter la carte du jour suite à un forfait de dernière minute. Un beau combat, qui reflète bien une journée parfaite pour les sports de combat polynésiens.