Tahiti, le 26 avril 2023 – Le syndicat de la fonction publique a adressé une lettre ouverte, vendredi dernier, aux trois listes encore en lice pour le second tour des élections territoriales. Il leur adresse une série de dix questions pour comprendre quel avenir elles envisagent pour la fonction publique et ses agents.
Le syndicat de la fonction publique en Polynésie – Aupupu nō te Tura ō te Ti'a-'ohipa ā te Hau a adressé une lettre ouverte, vendredi dernier, aux trois listes encore en lice pour le second tour des élections territoriales, qui aura lieu dimanche. Il dénonce une "situation sinistre et peu reluisante" faisant part du "mal-être" des agents et du sentiment de "discrimination" qui les habite en raison de "l’impunité dont jouissent certains responsables", auxquels s'ajoute "une "absence de transparence" au sein de l'administration.
Le syndicat regrette de ne pas avoir été associé au programme de modernisation de la fonction publique. "Nous n’en connaissons ni les motivations, ni les objectifs et encore moins les implications pour les agents publics", écrit-il. Il déplore également de ne pas arriver à "lire la vision pour l'avenir" de la fonction publique des différents candidats aux élections territoriales. Il leur adresse donc une série de dix questions pour "comprendre ce que pourrait être l’avenir des agents publics" :
1. Êtes-vous favorable à la transparence de l’administration vis-à-vis des agents qui la composent, mais également de tout concitoyen ? Si oui, comment comptez-vous la garantir ?
2. Quelles réformes proposeriez-vous pour mettre fin à l’instrumentalisation de notre administration ?
3. Comment comptez-vous résorber l’importante perte de pouvoir d’achat subie par les fonctionnaires territoriaux ?
4. Comment pensez-vous résoudre le problème des inégalités flagrantes qui pèse dans notre administration ?
5. Comptez-vous réellement donner la priorité à l’emploi local ?
6. Êtes-vous déterminé à mettre fin à l’intégration, sur simple demande, des fonctionnaires d’État détachés dans notre administration, comme ce fut rendu possible en 2022 ?
7. Comptez-vous développer le télétravail dans notre administration ?
8. Selon vous, les chefs de service sont-ils passibles de sanctions devant une commission de déontologie indépendante lorsqu’ils dérogent aux règles administratives ou lorsqu’ils ne remplissent pas leurs obligations ?
9. Êtes-vous favorable à la création d’une instance de règlement amiable des litiges ?
10. Comment pensez-vous redonner de la motivation à bien des agents publics aujourd’hui blasés par tant de partialité ?
Le syndicat de la fonction publique en Polynésie – Aupupu nō te Tura ō te Ti'a-'ohipa ā te Hau a adressé une lettre ouverte, vendredi dernier, aux trois listes encore en lice pour le second tour des élections territoriales, qui aura lieu dimanche. Il dénonce une "situation sinistre et peu reluisante" faisant part du "mal-être" des agents et du sentiment de "discrimination" qui les habite en raison de "l’impunité dont jouissent certains responsables", auxquels s'ajoute "une "absence de transparence" au sein de l'administration.
Le syndicat regrette de ne pas avoir été associé au programme de modernisation de la fonction publique. "Nous n’en connaissons ni les motivations, ni les objectifs et encore moins les implications pour les agents publics", écrit-il. Il déplore également de ne pas arriver à "lire la vision pour l'avenir" de la fonction publique des différents candidats aux élections territoriales. Il leur adresse donc une série de dix questions pour "comprendre ce que pourrait être l’avenir des agents publics" :
1. Êtes-vous favorable à la transparence de l’administration vis-à-vis des agents qui la composent, mais également de tout concitoyen ? Si oui, comment comptez-vous la garantir ?
2. Quelles réformes proposeriez-vous pour mettre fin à l’instrumentalisation de notre administration ?
3. Comment comptez-vous résorber l’importante perte de pouvoir d’achat subie par les fonctionnaires territoriaux ?
4. Comment pensez-vous résoudre le problème des inégalités flagrantes qui pèse dans notre administration ?
5. Comptez-vous réellement donner la priorité à l’emploi local ?
6. Êtes-vous déterminé à mettre fin à l’intégration, sur simple demande, des fonctionnaires d’État détachés dans notre administration, comme ce fut rendu possible en 2022 ?
7. Comptez-vous développer le télétravail dans notre administration ?
8. Selon vous, les chefs de service sont-ils passibles de sanctions devant une commission de déontologie indépendante lorsqu’ils dérogent aux règles administratives ou lorsqu’ils ne remplissent pas leurs obligations ?
9. Êtes-vous favorable à la création d’une instance de règlement amiable des litiges ?
10. Comment pensez-vous redonner de la motivation à bien des agents publics aujourd’hui blasés par tant de partialité ?