PAPEETE, le 9 décembre 2014 - Les bus de nuit, lancés le 1er août 2014 pour essayer de relancer la fréquentation des bars, restaurants et night-clubs de Papeete, ferment déjà leurs portes. L'essai n'aura pas été concluant, faute de clients en nombre suffisant pour assurer la rentabilité de la ligne. L'information a été révélée ce dimanche par Radio 1.
Comme l'explique Charles Beaumont, président du syndicats des restaurateurs, les professionnels cherchent à contrer la baisse du nombre de clients le soir en centre-ville. Une des pistes soutenue par la CGPME et les syndicats des restaurateurs, des bars et des dancings, était donc de développer le transport collectif, face au durcissements des lois et des contrôles contre l'alcool au volant. "Mais les gens restent très individualistes et préfèrent continuer à prendre leurs voitures" regrette le patron de restaurant. Il admet également que c'est peut-être tout simplement la crise économique qui joue le plus gros rôle dans la désaffection des établissements de la capitale.
En attendant, ces lignes allant du collège de Mahina à l'Est et du restaurant Le Cigalon à l'Ouest, qui permettaient d'accéder au centre-ville entre 18h30 et 6h du matin les jeudi, vendredi et samedi, sont arrêtées. La ligne du jeudi avait déjà fait les frais du manque de rentabilité, mais les deux autres rotations n'ont finalement pas fait mieux. "Nous avons encore un espoir, que le Pays ou l'Etat, qui participent déjà au projet, apportent plus de financement" au nom du service public et de la sécurité routière, assure Charles Beaumont. "Après, c'est la RTU, qui gère les transports publics, qui va décider." Aucun calendrier de reprise de l'activité n'est pour l'instant envisagé.
Comme l'explique Charles Beaumont, président du syndicats des restaurateurs, les professionnels cherchent à contrer la baisse du nombre de clients le soir en centre-ville. Une des pistes soutenue par la CGPME et les syndicats des restaurateurs, des bars et des dancings, était donc de développer le transport collectif, face au durcissements des lois et des contrôles contre l'alcool au volant. "Mais les gens restent très individualistes et préfèrent continuer à prendre leurs voitures" regrette le patron de restaurant. Il admet également que c'est peut-être tout simplement la crise économique qui joue le plus gros rôle dans la désaffection des établissements de la capitale.
En attendant, ces lignes allant du collège de Mahina à l'Est et du restaurant Le Cigalon à l'Ouest, qui permettaient d'accéder au centre-ville entre 18h30 et 6h du matin les jeudi, vendredi et samedi, sont arrêtées. La ligne du jeudi avait déjà fait les frais du manque de rentabilité, mais les deux autres rotations n'ont finalement pas fait mieux. "Nous avons encore un espoir, que le Pays ou l'Etat, qui participent déjà au projet, apportent plus de financement" au nom du service public et de la sécurité routière, assure Charles Beaumont. "Après, c'est la RTU, qui gère les transports publics, qui va décider." Aucun calendrier de reprise de l'activité n'est pour l'instant envisagé.
