“Je suis fière de notre culture, donc je tenais à avoir un nom tahitien, qui signifie délicieux, comme un bonbon !”, explique Khaïre Brothers-Mangin au sujet du nom de sa petite entreprise (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 24 avril 2024 - Après la confiture, les bonbons ! Pour Khaïre Brothers-Mangin, élève à la MFR de Papara, tout a commencé par un exercice visant à valoriser la fleur emblématique du Fenua. La jeune entrepreneuse de 23 ans s’est prise au jeu en créant Momona Tiare, qu’elle développe tout en poursuivant sa formation.
Khaïre Brothers-Mangin a grandi entre Moorea et la Presqu’île de Tahiti. À 23 ans, elle a repris le chemin des études en première année de CAP Services aux personnes et vente en espace rural, à la Maison familiale rurale de Papara. Il y a quelques mois, un moniteur a mis les élèves au défi de valoriser l’emblème de la Polynésie : le tiare tahiti. Si les cosmétiques sont apparus comme une évidence pour bon nombre de ses camarades en raison du parfum enivrant de la fleur, la jeune femme a davantage été inspirée par ses saveurs. “Ma proposition a été de partir sur des bonbons naturels. Je n’utilise pas de sucres importés : je privilégie le miel local. Il faut aussi des pétales de tiare tahiti pour faire une infusion et de la gélatine végétale”, explique Khaïre Brothers-Mangin.
Khaïre Brothers-Mangin a grandi entre Moorea et la Presqu’île de Tahiti. À 23 ans, elle a repris le chemin des études en première année de CAP Services aux personnes et vente en espace rural, à la Maison familiale rurale de Papara. Il y a quelques mois, un moniteur a mis les élèves au défi de valoriser l’emblème de la Polynésie : le tiare tahiti. Si les cosmétiques sont apparus comme une évidence pour bon nombre de ses camarades en raison du parfum enivrant de la fleur, la jeune femme a davantage été inspirée par ses saveurs. “Ma proposition a été de partir sur des bonbons naturels. Je n’utilise pas de sucres importés : je privilégie le miel local. Il faut aussi des pétales de tiare tahiti pour faire une infusion et de la gélatine végétale”, explique Khaïre Brothers-Mangin.
Un savoureux déclic
L’exercice s’est transformé en déclic. Portée par les premiers retours positifs, la jeune résidente de Toahotu s’est prise au jeu en décidant de monter sa petite entreprise, Momona Tiare, en février dernier, tout en poursuivant sa formation. “Je suis fière de notre culture, donc je tenais à avoir un nom tahitien, qui signifie délicieux, comme un bonbon !”, confie-t-elle.
Khaïre Brothers-Mangin consacre plusieurs heures par semaine à la fabrication, de l’ordre de quelques kilos pour l’instant. À la clé, de gros bonbons moelleux et peu sucrés au doux parfum de miel et de tiare. Pour ces deux matières premières principales, la jeune entrepreneuse a commencé par se fournir en grandes surfaces. Progressivement, elle a tissé des liens avec d’autres productrices, une amie qui cultive des tiare tahiti et une autre qui souhaite se lancer dans l’apiculture. “Quand j’habitais à Afaahiti, j’avais des pieds de tiare, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Je passe par une connaissance qui a sa propre plantation. C’est une fleur très parfumée, donc je n’ai pas besoin de grandes quantités. Et je les utilise bien fleuries, car fermées, elles sont trop amères”, précise-t-elle.
Khaïre Brothers-Mangin consacre plusieurs heures par semaine à la fabrication, de l’ordre de quelques kilos pour l’instant. À la clé, de gros bonbons moelleux et peu sucrés au doux parfum de miel et de tiare. Pour ces deux matières premières principales, la jeune entrepreneuse a commencé par se fournir en grandes surfaces. Progressivement, elle a tissé des liens avec d’autres productrices, une amie qui cultive des tiare tahiti et une autre qui souhaite se lancer dans l’apiculture. “Quand j’habitais à Afaahiti, j’avais des pieds de tiare, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Je passe par une connaissance qui a sa propre plantation. C’est une fleur très parfumée, donc je n’ai pas besoin de grandes quantités. Et je les utilise bien fleuries, car fermées, elles sont trop amères”, précise-t-elle.
Première exposition, ce week-end
Le paquet de bonbons est vendu au tarif de 800 francs. “Mon fils de 7 ans les adore ! Quand je suis en production, je sais qu’il viendra en chiper quelques-uns. Je dois en tenir compte pour bien remplir mes paquets”, s’amuse-t-elle, tout en se projetant à plus long terme. “J’ai envie de me développer et d’en vendre plus. Je livre selon les commandes et j’ai commencé à contacter des boutiques pour essayer d’avoir plusieurs points de vente à Tahiti.”
D’ici là, Khaïre Brothers-Mangin participera à sa première exposition-vente lors des journées portes ouvertes de la MFR de Papara, ce week-end, vendredi 26 et samedi 27 avril. L’occasion de déguster les bonbons originaux de cette élève inspirée et particulièrement motivée.
D’ici là, Khaïre Brothers-Mangin participera à sa première exposition-vente lors des journées portes ouvertes de la MFR de Papara, ce week-end, vendredi 26 et samedi 27 avril. L’occasion de déguster les bonbons originaux de cette élève inspirée et particulièrement motivée.