Papeete, le 21 décembre 2018 - La mairie de Arue a mis en place un programme original pilote intitulé "Tere Farereira'a 2018". Depuis deux mois, six familles issues de quartiers prioritaires avec des personnes âgées ont reçu des poules pondeuses. Responsabilisation, occupation, lien social, nourriture saine, les bienfaits des poules pondeuses sont insoupçonnés.
"Entre Joséhine, Ernestine et Delphine, la plus sympa des trois, c'est Joséphine. Le matin, avec mon fils, on va chercher les œufs. On s'en sert pour faire des crêpes ou juste durs et ils sont très bons", raconte un sourire aux lèvres, Elmoza Faatoa en parlant de ses trois nouvelles poules.
Elmoza habite à Arue dans une petite maison pas loin de la route principale. La dame d'un certain âge participe avec son fils à l'opération "Tere Farereira'a 2018" qui signifie "aller à la rencontre des familles". Mise en place par le service de l'action sociale de la mairie dans le cadre du contrat de ville, l'opération a vu le jour il y a deux mois. Elmoza a été choisie avec cinq autres familles pour accueillir des poules pondeuses. Cette action s'inscrit dans la continuité des différentes actions sociales menées par la mairie de Arue depuis plusieurs années.
"Entre Joséhine, Ernestine et Delphine, la plus sympa des trois, c'est Joséphine. Le matin, avec mon fils, on va chercher les œufs. On s'en sert pour faire des crêpes ou juste durs et ils sont très bons", raconte un sourire aux lèvres, Elmoza Faatoa en parlant de ses trois nouvelles poules.
Elmoza habite à Arue dans une petite maison pas loin de la route principale. La dame d'un certain âge participe avec son fils à l'opération "Tere Farereira'a 2018" qui signifie "aller à la rencontre des familles". Mise en place par le service de l'action sociale de la mairie dans le cadre du contrat de ville, l'opération a vu le jour il y a deux mois. Elmoza a été choisie avec cinq autres familles pour accueillir des poules pondeuses. Cette action s'inscrit dans la continuité des différentes actions sociales menées par la mairie de Arue depuis plusieurs années.
"FAVORISER LE LIEN SOCIAL"
"Ce projet vient en accompagnement de toutes les actions déjà initiées par le service, qui s'articulent autour des thèmes de l'autonomie des familles et d'une meilleure alimentation. Nous avons déjà mis en place des projets comme les jardins partagés, les potagers à domicile, l'apiculture à domicile…", explique Tehina Tuua, chef de service adjointe de l'action sociale à la mairie de Arue.
Au total, six familles issues de quartiers prioritaires avec des personnes âgées ont été retenues pour ce projet pilote. Cofinancé dans le cadre d'un contrat de ville, le coût total du projet s'élève à 250 000 francs. Chaque famille a reçu chacune trois poules, une belle cage et des sacs de graines gratuits pendant trois mois. "Les personnes âgées vont s'occuper de leurs poules pondeuses, de leur environnement, cela va leur donner une activité quotidienne à faire. Elles vont parler davantage à leurs voisins, cela va créer du lien social", détaille Tehina Tuua.
Au total, six familles issues de quartiers prioritaires avec des personnes âgées ont été retenues pour ce projet pilote. Cofinancé dans le cadre d'un contrat de ville, le coût total du projet s'élève à 250 000 francs. Chaque famille a reçu chacune trois poules, une belle cage et des sacs de graines gratuits pendant trois mois. "Les personnes âgées vont s'occuper de leurs poules pondeuses, de leur environnement, cela va leur donner une activité quotidienne à faire. Elles vont parler davantage à leurs voisins, cela va créer du lien social", détaille Tehina Tuua.
ATTENTION AUX CHIENS ERRANTS
Mais avant de lâcher les volailles dans leurs nouvelles habitations, chaque "famille d'accueil" a reçu une petite formation afin de connaître les règles de base au bon usage des poules pondeuses. A cette fin, le service de l'action sociale de Arue a fait appel à Sylvain Todesco, spécialiste en la matière. "J'ai rassemblé toutes les familles au début du projet pour leur expliquer comme il fallait s'occuper des poules, ce qu'il fallait leur donner à manger, à boire, quand on pouvait les sortir, où il fallait placer la cage, à quelle heure il fallait recueillir les œufs…", détaille avec passion Sylvain Todesco.
Une fois tous ces conseils prodigués, le spécialiste est venu effectuer des visites à domicile très régulièrement dans chacune des familles pour les accompagner dans leur nouvelle activité.
Et l'homme ne va pas hésiter à mettre les mains dans le cambouis ou plutôt dans la cage pour nettoyer, changer la paille... Sylvain Todesco va également veiller à ce que ses petites protégées ne risquent pas de se faire mordre ou dévorer par les chiens. "C'est vraiment ce qui me fait peur, il y a beaucoup de chiens errants dans les quartiers, je recommande aux familles de bien fermer leur portail et de ne les sortir que lorsqu'elles sont là".
Très rapidement, les matahiapo semblent avoir pris à cœur leurs nouvelles activités, à l'image de Jacob qui a aménagé dans un coin de son terrain, un poulailler avec une petite cour pour le bien-être de ses nouvelles locataires. Chaque jour, l'homme note scrupuleusement sur son cahier de bord, l'état de santé de ses poules, le nombre d'œufs pondus avant d'avoir le plaisir de savourer fièrement chaque matin les bons œufs frais !
Une fois tous ces conseils prodigués, le spécialiste est venu effectuer des visites à domicile très régulièrement dans chacune des familles pour les accompagner dans leur nouvelle activité.
Et l'homme ne va pas hésiter à mettre les mains dans le cambouis ou plutôt dans la cage pour nettoyer, changer la paille... Sylvain Todesco va également veiller à ce que ses petites protégées ne risquent pas de se faire mordre ou dévorer par les chiens. "C'est vraiment ce qui me fait peur, il y a beaucoup de chiens errants dans les quartiers, je recommande aux familles de bien fermer leur portail et de ne les sortir que lorsqu'elles sont là".
Très rapidement, les matahiapo semblent avoir pris à cœur leurs nouvelles activités, à l'image de Jacob qui a aménagé dans un coin de son terrain, un poulailler avec une petite cour pour le bien-être de ses nouvelles locataires. Chaque jour, l'homme note scrupuleusement sur son cahier de bord, l'état de santé de ses poules, le nombre d'œufs pondus avant d'avoir le plaisir de savourer fièrement chaque matin les bons œufs frais !