L'IEOM souligne que la consommation des ménages est "en berne" et que l'investissement des entreprises est "en proie à l'attentisme" et "freiné par la perte de confiance des agents économiques, découragés par la persistance de l'instabilité politique".
"En dépit des efforts déployés par le gouvernement polynésien pour relancer l'activité, les fondamentaux de l'économie ont été davantage contrariés par des facteurs endogènes que par la crise internationale qui en a amplifié les effets", écrit l'IEOM.
Pâtissant de cette situation économique, les banques polynésiennes ont vu leur produit net bancaire (équivalent du chiffre d'affaires) reculer de "près de trois pour cent" en 2009, ce qui constitue une rupture avec la croissance observée les années précédentes.
Conjugué à une nouvelle dégradation du risque supporté par les établissements de crédit, ce recul a conduit à une "dégradation sensible de leur rentabilité".
Le taux de créances douteuses des banques polynésiennes s'est sensiblement dégradé (plus deux points), s'établissant à 8,4% au 31 décembre.
Cette situation contraste fortement avec celle des banques néo-calédoniennes, où ce même taux se maintient à un niveau "historiquement faible" (2,4%).
"En dépit des efforts déployés par le gouvernement polynésien pour relancer l'activité, les fondamentaux de l'économie ont été davantage contrariés par des facteurs endogènes que par la crise internationale qui en a amplifié les effets", écrit l'IEOM.
Pâtissant de cette situation économique, les banques polynésiennes ont vu leur produit net bancaire (équivalent du chiffre d'affaires) reculer de "près de trois pour cent" en 2009, ce qui constitue une rupture avec la croissance observée les années précédentes.
Conjugué à une nouvelle dégradation du risque supporté par les établissements de crédit, ce recul a conduit à une "dégradation sensible de leur rentabilité".
Le taux de créances douteuses des banques polynésiennes s'est sensiblement dégradé (plus deux points), s'établissant à 8,4% au 31 décembre.
Cette situation contraste fortement avec celle des banques néo-calédoniennes, où ce même taux se maintient à un niveau "historiquement faible" (2,4%).