BRISBANE, lundi 18 avril 2011 (Flash d'Océanie) – Le chant des baleines à bosse du Pacifique évolue de saison en saison, au gré de la création d’individus mâles dont les trouvailles phonique sont rapidement imitées par leurs congénères, selon une étude publiée en fin de semaine dernière par des chercheurs de l’Université de l’État australien du Queensland.
Cette étude, qui a porté sur une période de onze ans et a observé et enregistré les chants des groupes de baleines dans plusieurs bassins allant de la Grande Barrière de Corail à la Polynésie française, en passant par la Nouvelle-Calédonie, Tonga, les Samoa américaines ou encore les îles Cook, a observé d’année en année l’apparition de nouvelles mélodies, d’abord émises par un individu.
En l’espace de deux saisons, les chercheurs, dont l’équipe était menée par la doctorante Ellen Garland, ont constaté que les airs nouveaux avaient voyagé à des dizaines de milliers de kilomètres d’Ouest en Est, et étaient reproduits quasiment à l’identique, suggérant ainsi, pour la première, un concept de « culture » et de « mode » parmi ces cétacés.
Selon la chercheuse, qui a publié cette étude dans le magazine scientifique américain « Current Biology », ce phénomène de mimétisme sonore pourrait correspondre aux vertus prêtées à ces nouvelles mélodies en matière de capacité d’attraction de femelles.
Un autre cas de figure évoqué serait pour les mâles suiveurs de prendre un avantage sur leurs concurrents dans le cadre d’une parade nuptiale aquatique.
« La façon dont ils modifient radicalement leurs chants en en adoptant de nouveaux peut être comparée à la manière dont les humains suivent les tendances de la mode », estime la jeune scientifique.
pad
L’article mettant en évidence cette thèse (y compris les enregistrements des chants ayant servi de base à cette étude) à l’adresse suivante :
http://www.cell.com/current-biology/abstract/S0960-9822(11)00291-0
Cette étude, qui a porté sur une période de onze ans et a observé et enregistré les chants des groupes de baleines dans plusieurs bassins allant de la Grande Barrière de Corail à la Polynésie française, en passant par la Nouvelle-Calédonie, Tonga, les Samoa américaines ou encore les îles Cook, a observé d’année en année l’apparition de nouvelles mélodies, d’abord émises par un individu.
En l’espace de deux saisons, les chercheurs, dont l’équipe était menée par la doctorante Ellen Garland, ont constaté que les airs nouveaux avaient voyagé à des dizaines de milliers de kilomètres d’Ouest en Est, et étaient reproduits quasiment à l’identique, suggérant ainsi, pour la première, un concept de « culture » et de « mode » parmi ces cétacés.
Selon la chercheuse, qui a publié cette étude dans le magazine scientifique américain « Current Biology », ce phénomène de mimétisme sonore pourrait correspondre aux vertus prêtées à ces nouvelles mélodies en matière de capacité d’attraction de femelles.
Un autre cas de figure évoqué serait pour les mâles suiveurs de prendre un avantage sur leurs concurrents dans le cadre d’une parade nuptiale aquatique.
« La façon dont ils modifient radicalement leurs chants en en adoptant de nouveaux peut être comparée à la manière dont les humains suivent les tendances de la mode », estime la jeune scientifique.
pad
L’article mettant en évidence cette thèse (y compris les enregistrements des chants ayant servi de base à cette étude) à l’adresse suivante :
http://www.cell.com/current-biology/abstract/S0960-9822(11)00291-0