Washington, Etats-Unis | AFP | jeudi 04/12/2014 - L'anguille électrique qui vit en Amazonie produit des décharges de 600 volts capables de foudroyer un cheval grâce à un mécanisme d'électrochocs similaire à un pistolet à impulsions électriques, ont déterminé des chercheurs.
"Cela fonctionne exactement comme un +Taser+", un pistolet à impulsions électriques utilisé par la police, explique Kenneth Catania, professeur de biologie à l'Université Vanderbilt et principal auteur de cette recherche parue jeudi dans la revue américaine Science.
Dans un aquarium, ce chercheur a filmé avec des caméras à haute vitesse de capture ces anguilles en action pour comprendre les mécanismes.
Un pistolet à impulsions électriques produit 19 pulsations de haut-voltage par seconde. L'anguille électrique en produit 400 par seconde, a-t-il observé.
Ce gros poisson, qui peut mesurer jusqu'à 2,5 mètres et peser 2 kilos, envoie des décharges qui électrocutent et provoquent une contraction des muscles de ses proies et lui permet de les contrôler à distance.
"C'est surprenant, ces anguilles peuvent complètement paralyser leurs proies en trois millisecondes", souligne le chercheur. Mais ces contractions ne durent pas très longtemps et l'anguille doit avaler rapidement ses proies, des poissons le plus souvent, sinon ces derniers s'échappent sans aucune blessure.
Ces chercheurs ont aussi observé que ces anguilles, qui ont une mauvaise vue et chassent dans les eaux boueuses, produisent des séries d'ondes électriques un peu comme un radar pour détecter leurs proies dans l'obscurité.
Les anguilles électriques, qui malgré leur nom sont plus proches du poisson-chat, ont un organisme formé d'électrocytes, des cellules électriques dérivées des tissus musculaires. Ce sont en fait des batteries biologiques trouvées seulement chez quelques espèces animales.
Les anguilles et autres poissons électriques intriguent depuis l'Antiquité. Les Egyptiens utilisaient déjà les raies électriques pour traiter l'épilepsie et Michael Faraday étudiait ces anguilles pour comprendre la nature de l'électricité.
Enfin, l'anatomie de ces anguilles a inspiré le physicien italien Alessandro Volta qui a créé la première batterie.
Des chercheurs de l'université de Wisconsin-Madison avaient aussi annoncé cet été avoir séquencé le génome de l'anguille électrique.
"Cela fonctionne exactement comme un +Taser+", un pistolet à impulsions électriques utilisé par la police, explique Kenneth Catania, professeur de biologie à l'Université Vanderbilt et principal auteur de cette recherche parue jeudi dans la revue américaine Science.
Dans un aquarium, ce chercheur a filmé avec des caméras à haute vitesse de capture ces anguilles en action pour comprendre les mécanismes.
Un pistolet à impulsions électriques produit 19 pulsations de haut-voltage par seconde. L'anguille électrique en produit 400 par seconde, a-t-il observé.
Ce gros poisson, qui peut mesurer jusqu'à 2,5 mètres et peser 2 kilos, envoie des décharges qui électrocutent et provoquent une contraction des muscles de ses proies et lui permet de les contrôler à distance.
"C'est surprenant, ces anguilles peuvent complètement paralyser leurs proies en trois millisecondes", souligne le chercheur. Mais ces contractions ne durent pas très longtemps et l'anguille doit avaler rapidement ses proies, des poissons le plus souvent, sinon ces derniers s'échappent sans aucune blessure.
Ces chercheurs ont aussi observé que ces anguilles, qui ont une mauvaise vue et chassent dans les eaux boueuses, produisent des séries d'ondes électriques un peu comme un radar pour détecter leurs proies dans l'obscurité.
Les anguilles électriques, qui malgré leur nom sont plus proches du poisson-chat, ont un organisme formé d'électrocytes, des cellules électriques dérivées des tissus musculaires. Ce sont en fait des batteries biologiques trouvées seulement chez quelques espèces animales.
Les anguilles et autres poissons électriques intriguent depuis l'Antiquité. Les Egyptiens utilisaient déjà les raies électriques pour traiter l'épilepsie et Michael Faraday étudiait ces anguilles pour comprendre la nature de l'électricité.
Enfin, l'anatomie de ces anguilles a inspiré le physicien italien Alessandro Volta qui a créé la première batterie.
Des chercheurs de l'université de Wisconsin-Madison avaient aussi annoncé cet été avoir séquencé le génome de l'anguille électrique.