Berlin, Allemagne | AFP | lundi 22/08/2016 - A un an des prochaines élections législatives, les Verts allemands ont élaboré un plan de sortie du charbon sous 20 ans, alors que cette source d'énergie, toujours dominante en Allemagne, suscite de plus en plus de rejet.
"Il est clair que le charbon n'a pas d'avenir", selon ce document élaboré par le groupe parlementaire Vert au Bundestag, chambre basse du Parlement allemand, et dont l'AFP a obtenu copie.
Les Verts sont actuellement au Bundestag le plus petit parti d'opposition, mais leur influence est forte dans les débats de société, et à la chambre haute du Parlement, le Bundesrat, du fait du jeu des coalitions régionales reflété dans une arithmétique complexe. Dans les sondages actuels, il arrive troisième (13%) derrière les conservateurs d'Angela Merkel et les sociaux-démocrates.
A la fin des années 90, c'est essentiellement sous l'impulsion des Verts, alors au gouvernement, que l'Allemagne a initié sa sortie du nucléaire et son virage vers les renouvelables.
En dix points, le parti écologiste s'en prend maintenant au charbon avec un plan de sortie qui commence par un dialogue national sur le sujet, puis une décision parlementaire, suivie d'un arrêt immédiat des centrales les plus polluantes.
L'arrêt des autres se ferait progressivement au moyen d'un "budget de CO2", c'est-à-dire de montants d'émissions de dioxyde de carbone accordés à chaque centrale, qui serait fermée une fois son crédit épuisé. Pour financer le projet, qui prévoit aussi la cessation de l'extraction de charbon en Allemagne, les provisions constituées par les exploitants de charbon seraient placées "sous le contrôle des pouvoirs publics".
Pour les associations de protection de l'environnement et les Verts, le charbon polluant est l'ennemi à abattre dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Plus de 40% de l'électricité produite en Allemagne provient du charbon - houille et lignite. Ce dernier est toujours extrait dans quelques régions d'Allemagne, notamment à la frontière polonaise.
Les considérations sur l'emploi dans cette filière ont incité le gouvernement d'Angela Merkel, qui se veut pourtant volontiers en pointe sur les questions de climat, à tout faire pour assurer la pérennité du secteur. Mais l'Allemagne a du coup beaucoup mal à faire baisser ses émissions de CO2 au rythme envisagé.
"Il est clair que le charbon n'a pas d'avenir", selon ce document élaboré par le groupe parlementaire Vert au Bundestag, chambre basse du Parlement allemand, et dont l'AFP a obtenu copie.
Les Verts sont actuellement au Bundestag le plus petit parti d'opposition, mais leur influence est forte dans les débats de société, et à la chambre haute du Parlement, le Bundesrat, du fait du jeu des coalitions régionales reflété dans une arithmétique complexe. Dans les sondages actuels, il arrive troisième (13%) derrière les conservateurs d'Angela Merkel et les sociaux-démocrates.
A la fin des années 90, c'est essentiellement sous l'impulsion des Verts, alors au gouvernement, que l'Allemagne a initié sa sortie du nucléaire et son virage vers les renouvelables.
En dix points, le parti écologiste s'en prend maintenant au charbon avec un plan de sortie qui commence par un dialogue national sur le sujet, puis une décision parlementaire, suivie d'un arrêt immédiat des centrales les plus polluantes.
L'arrêt des autres se ferait progressivement au moyen d'un "budget de CO2", c'est-à-dire de montants d'émissions de dioxyde de carbone accordés à chaque centrale, qui serait fermée une fois son crédit épuisé. Pour financer le projet, qui prévoit aussi la cessation de l'extraction de charbon en Allemagne, les provisions constituées par les exploitants de charbon seraient placées "sous le contrôle des pouvoirs publics".
Pour les associations de protection de l'environnement et les Verts, le charbon polluant est l'ennemi à abattre dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Plus de 40% de l'électricité produite en Allemagne provient du charbon - houille et lignite. Ce dernier est toujours extrait dans quelques régions d'Allemagne, notamment à la frontière polonaise.
Les considérations sur l'emploi dans cette filière ont incité le gouvernement d'Angela Merkel, qui se veut pourtant volontiers en pointe sur les questions de climat, à tout faire pour assurer la pérennité du secteur. Mais l'Allemagne a du coup beaucoup mal à faire baisser ses émissions de CO2 au rythme envisagé.
