L'unité, le point fort de l'équipe
PAPEETE, le 28 juillet. La sélection tahitienne de beach soccer est revenue à Tahiti vendredi soir après un mois passé au Portugal. L’accueil réservé par les fans a été triomphal. C’est au tour du Président du Pays Mr Edouard Fritch de les recevoir à la présidence pour un cocktail dinatoire en présence des familles des joueurs, des représentants des sponsors et des membres des diverses institutions sportives impliquées.
Les Tiki Toa ont réalisé un parcours exceptionnel lors de cette coupe du monde. 4-3 contre le champion d’Afrique le Madagascar, 7-5 contre le Paraguay, 7-6 contre la Russie double tenante du titre, puis 5-4 en quart de finale contre l’Iran, en demi finale une victoire arrachée aux tirs au but contre l’Italie, avant de perdre leur premier match contre le pays Hôte, le Portugal, lors de la finale perdue 5-3.
Le parcours a été quasiment sans faute, avec notamment une prise d’initiative remarquable lors des rencontres, les Tiki Toa ont ‘joué au beach soccer’ en réussissant de magnifiques combinaisons. Ils ont d’ailleurs perdu en finale face à un Portugal relativement peu engagé, qui a joué ‘tactique’ et a cherché surtout à gêner les Tahitiens.
Les Tiki Toa ont réalisé un parcours exceptionnel lors de cette coupe du monde. 4-3 contre le champion d’Afrique le Madagascar, 7-5 contre le Paraguay, 7-6 contre la Russie double tenante du titre, puis 5-4 en quart de finale contre l’Iran, en demi finale une victoire arrachée aux tirs au but contre l’Italie, avant de perdre leur premier match contre le pays Hôte, le Portugal, lors de la finale perdue 5-3.
Le parcours a été quasiment sans faute, avec notamment une prise d’initiative remarquable lors des rencontres, les Tiki Toa ont ‘joué au beach soccer’ en réussissant de magnifiques combinaisons. Ils ont d’ailleurs perdu en finale face à un Portugal relativement peu engagé, qui a joué ‘tactique’ et a cherché surtout à gêner les Tahitiens.
Jonathan Torohia, meilleur gardien et Heimanu Tairaui meilleur joueur de la coupe du monde
Le président du Pays a annoncé que 60% de l’enveloppe de 5 Mcp, (…) serait reversée aux joueurs.
Il y eut beaucoup d’émotion lors des différents discours qui ont rendu hommage aux différents artisans de cette réussite. Les anciens et actuels dirigeants de la fédération tahitienne de football ont été remerciés, tout comme Angelo Schirinzi, le mentor suisse de cette équipe, qui a joué un rôle crucial dans l’évolution des Tiki Toa, et surtout Reynald Temarii dont l’implication et le volontarisme a été reconnu comme central dans l’essor du beach soccer tahitien.
Le président du Pays a annoncé que 60% de l’enveloppe de 5 Mcp, correspondant à la prime de l’équipe gagnée grâce à leur 2e place, serait reversée aux joueurs. Naea Bennett a remis un trophée et une médaille d’argent au Président du Pays, une médaille ‘bonus’ reçue au Portugal, pouvant être remise à quelqu’un de leur choix.
Un ‘Tiki Toa Tour’ sera prochainement organisé pour permettre aux fans polynésiens de pouvoir entrer en contact avec nos stars du beach soccer mondial. Il a été également annoncé que le Portugal serait invité pour une ’revanche’ sur le sol tahitien début 2016.
Il y eut beaucoup d’émotion lors des différents discours qui ont rendu hommage aux différents artisans de cette réussite. Les anciens et actuels dirigeants de la fédération tahitienne de football ont été remerciés, tout comme Angelo Schirinzi, le mentor suisse de cette équipe, qui a joué un rôle crucial dans l’évolution des Tiki Toa, et surtout Reynald Temarii dont l’implication et le volontarisme a été reconnu comme central dans l’essor du beach soccer tahitien.
Le président du Pays a annoncé que 60% de l’enveloppe de 5 Mcp, correspondant à la prime de l’équipe gagnée grâce à leur 2e place, serait reversée aux joueurs. Naea Bennett a remis un trophée et une médaille d’argent au Président du Pays, une médaille ‘bonus’ reçue au Portugal, pouvant être remise à quelqu’un de leur choix.
Un ‘Tiki Toa Tour’ sera prochainement organisé pour permettre aux fans polynésiens de pouvoir entrer en contact avec nos stars du beach soccer mondial. Il a été également annoncé que le Portugal serait invité pour une ’revanche’ sur le sol tahitien début 2016.
Naea Bennett a montré l'exemple à ses joueurs qui sont à leur tour devenus des exemples pour la jeunesse polynésienne
Naea Bennett, capitaine des Tiki Toa :
Beaucoup d’émotion lors des discours ?
« Le président a été spectateur, il a dit qu’il regardait nos matchs, il a pu vibrer grâce aux exploits que l’on a pu accomplir au Portugal. On a voulu le remercier en lui offrant cette médaille, car on jouait pour Tahiti, pour notre peuple. J’estime qu’il est tout à fait légitime qu’il ait cette médaille au nom de la population, puisqu’il a été élu pour la représenter. »
Indépendamment de vos grandes qualités techniques, le facteur réussite a été important, avec trois matchs gagnés avec un but d’écart, un autre aux tirs au but ?
« Il ne faut pas oublier que c’est le très haut niveau, les 16 meilleures nations du beach soccer étaient réunies là bas, que les matchs se gagnent sur un ou deux buts c’est tout à fait logique. Ce genre de match, il y a deux ou trois ans, on ne l’aurait peut être pas gagné par manque d’expérience. Cette année on a gagné en expérience, c’est ce qui a fait que l’on a pu gagner ces matchs. »
Votre unité a été remarquée sur le terrain, comme en dehors, par les Portugais ?
« On a eu la chance d’avoir pu être au Portugal un mois avant l’échéance, grâce à l’aide la fédération et de nos partenaires que je remercie encore. On a pu se mêler à la vie des Portugais à Espinho, de faire ce qu’ils faisaient, d’aller à l’église, de se mélanger avec la population. Ils ont apprécié notre façon d’être, de toujours rigoler, de sourire, de faire du surf, du skate et aussi de vivre un peu comme eux. »
C’est une satisfaction d’avoir réussi à monter, avec Teva Zaveroni, un groupe exemplaire sur le terrain comme en dehors ?
« Je pense qu’on a obtenu ce résultat parce que sur le terrain on joue pour notre population et en dehors, on est unis, on se considère comme des frères. Quand un ne va pas bien, tout le groupe ressent ce mal. Quand on est heureux, on partage tout avec nos coéquipiers. Avec Teva, ce qui était important, c’était non seulement de pouvoir avoir ces résultats sportifs mais surtout d’aider cette jeunesse, ces jeunes, qui font partie de l’équipe à sortir de situations difficiles, certains étaient sous l’emprise de la drogue, de l’alcool. »
« Le fait de venir avec nous, de rentrer dans ce groupe, de se fixer des objectifs élevés, leur a permis de mettre ça derrière eux, pour vivre une vie plus saine, ils sont contents de pouvoir vivre sainement et de pouvoir être à leur tour des modèles, pour partager leur expérience avec des jeunes qui sont en difficulté et qui veulent s’en sortir. »
On t’a entendu pendant ton discours lancer un appel à la relève ?
« Oui, bien sûr. Il faut toujours préparer l’avenir. Je pense que cette équipe a encore quelques années devant elle, mais voilà, avec Teva, on est un peu les papas de cette équipe et comme tout papa, on veut que son bébé réussisse le plus longtemps possible et aille le plus loin possible, pour que les Tiki Toa continuent d’exister sur le plan mondial longtemps encore. Donc la relève, il faut la préparer dès maintenant, qu’elle puisse voir les valeurs qu’il y a dans ce groupe et s’y greffer, pour que l’on puisse ‘lâcher’ cette équipe avec les mêmes valeurs avec lesquelles on l’a construite. Merci à tous. »
Beaucoup d’émotion lors des discours ?
« Le président a été spectateur, il a dit qu’il regardait nos matchs, il a pu vibrer grâce aux exploits que l’on a pu accomplir au Portugal. On a voulu le remercier en lui offrant cette médaille, car on jouait pour Tahiti, pour notre peuple. J’estime qu’il est tout à fait légitime qu’il ait cette médaille au nom de la population, puisqu’il a été élu pour la représenter. »
Indépendamment de vos grandes qualités techniques, le facteur réussite a été important, avec trois matchs gagnés avec un but d’écart, un autre aux tirs au but ?
« Il ne faut pas oublier que c’est le très haut niveau, les 16 meilleures nations du beach soccer étaient réunies là bas, que les matchs se gagnent sur un ou deux buts c’est tout à fait logique. Ce genre de match, il y a deux ou trois ans, on ne l’aurait peut être pas gagné par manque d’expérience. Cette année on a gagné en expérience, c’est ce qui a fait que l’on a pu gagner ces matchs. »
Votre unité a été remarquée sur le terrain, comme en dehors, par les Portugais ?
« On a eu la chance d’avoir pu être au Portugal un mois avant l’échéance, grâce à l’aide la fédération et de nos partenaires que je remercie encore. On a pu se mêler à la vie des Portugais à Espinho, de faire ce qu’ils faisaient, d’aller à l’église, de se mélanger avec la population. Ils ont apprécié notre façon d’être, de toujours rigoler, de sourire, de faire du surf, du skate et aussi de vivre un peu comme eux. »
C’est une satisfaction d’avoir réussi à monter, avec Teva Zaveroni, un groupe exemplaire sur le terrain comme en dehors ?
« Je pense qu’on a obtenu ce résultat parce que sur le terrain on joue pour notre population et en dehors, on est unis, on se considère comme des frères. Quand un ne va pas bien, tout le groupe ressent ce mal. Quand on est heureux, on partage tout avec nos coéquipiers. Avec Teva, ce qui était important, c’était non seulement de pouvoir avoir ces résultats sportifs mais surtout d’aider cette jeunesse, ces jeunes, qui font partie de l’équipe à sortir de situations difficiles, certains étaient sous l’emprise de la drogue, de l’alcool. »
« Le fait de venir avec nous, de rentrer dans ce groupe, de se fixer des objectifs élevés, leur a permis de mettre ça derrière eux, pour vivre une vie plus saine, ils sont contents de pouvoir vivre sainement et de pouvoir être à leur tour des modèles, pour partager leur expérience avec des jeunes qui sont en difficulté et qui veulent s’en sortir. »
On t’a entendu pendant ton discours lancer un appel à la relève ?
« Oui, bien sûr. Il faut toujours préparer l’avenir. Je pense que cette équipe a encore quelques années devant elle, mais voilà, avec Teva, on est un peu les papas de cette équipe et comme tout papa, on veut que son bébé réussisse le plus longtemps possible et aille le plus loin possible, pour que les Tiki Toa continuent d’exister sur le plan mondial longtemps encore. Donc la relève, il faut la préparer dès maintenant, qu’elle puisse voir les valeurs qu’il y a dans ce groupe et s’y greffer, pour que l’on puisse ‘lâcher’ cette équipe avec les mêmes valeurs avec lesquelles on l’a construite. Merci à tous. »
Beaucoup d'émotion, d'implication dans le discours du Président, 'fan' des Tiki Toa.
Mr le Président Edouard Fritch au micro de Tahiti Infos :
On vous a senti très impliqué dans votre discours, vous avez pu suivre le match contre la Russie à 3H du matin ?
« Ah oui, comme la plupart des fans des Tiki Toa. C’était un pari difficile, perdu d’avance j’allais dire, parce qu’affronter la Russie ce n’est pas rien, donc je voulais à tout prix assister à ce match. On peut dire que c’était le tournant de la compétition, c’était la route vers la finale qui s’ouvrait, c’était trop important. »
« J’étais sûr que le Portugal allait se retrouver en finale. Jouer avec ses supporters, à domicile, connaissant le football européen, c’était un mélange explosif. On a découvert, dans cette finale contre le Portugal, des garçons qui ont su se surpasser. Etre menés 2 à 0 puis 3 à 0, on aurait pu se dire qu’ils auraient pu jeter l’éponge mais ce ne fut pas le cas. »
« C’est pour cela qu’on souhaiterait que ces garçons servent d’exemple. On ignore beaucoup de choses sur eux. Ils ont quitté leur famille pendant des mois pour se préparer, ils sont allée en Suisse, en Europe. Un mois au Portugal, c’est aussi un mois de sacrifice au niveau de leur vie personnelle. Il faut que l’on continue de parler de leur engagement, de leur courage, de leur abnégation. Le fait aussi qu’ils prouvent par leur résultat que la Polynésie, sur certaines disciplines, est capable de fournir des champions, d’être des ‘surhommes’. »
On vous a senti très impliqué dans votre discours, vous avez pu suivre le match contre la Russie à 3H du matin ?
« Ah oui, comme la plupart des fans des Tiki Toa. C’était un pari difficile, perdu d’avance j’allais dire, parce qu’affronter la Russie ce n’est pas rien, donc je voulais à tout prix assister à ce match. On peut dire que c’était le tournant de la compétition, c’était la route vers la finale qui s’ouvrait, c’était trop important. »
« J’étais sûr que le Portugal allait se retrouver en finale. Jouer avec ses supporters, à domicile, connaissant le football européen, c’était un mélange explosif. On a découvert, dans cette finale contre le Portugal, des garçons qui ont su se surpasser. Etre menés 2 à 0 puis 3 à 0, on aurait pu se dire qu’ils auraient pu jeter l’éponge mais ce ne fut pas le cas. »
« C’est pour cela qu’on souhaiterait que ces garçons servent d’exemple. On ignore beaucoup de choses sur eux. Ils ont quitté leur famille pendant des mois pour se préparer, ils sont allée en Suisse, en Europe. Un mois au Portugal, c’est aussi un mois de sacrifice au niveau de leur vie personnelle. Il faut que l’on continue de parler de leur engagement, de leur courage, de leur abnégation. Le fait aussi qu’ils prouvent par leur résultat que la Polynésie, sur certaines disciplines, est capable de fournir des champions, d’être des ‘surhommes’. »
Neaa Benett et Teva Zaveroni, les 'papas' de cette équipe ont offert une mdédaille d'argent au Président du Pays
(suite) Début juin, un texte de loi visant à créer un statut pour les sportifs a été voté à l’assemblée nationale, n’y a-t-il pas un manque à ce niveau là en Polynésie ?
« J’ai été sensible à l’appel du président de la fédération de football car si l’on veut arriver à de tels résultats, on doit comprendre que c’est le fruit d’une préparation, d’un investissement personnel qui ne fait pas spécialement bon ménage avec les obligations personnelles, avec la vie normale du citoyen ‘lambda’. Ils laissent souvent derrière eux des familles, des enfants, une situation familiale qui se fragilise du fait qu’ils se consacrent entièrement à cette activité, sans pour autant avoir quelque revenu que ce soit. »
« On a vu les encours dans le ‘mercato’ en métropole, dans le monde professionnel à tous les niveaux, en foot et dans d’autres sports où l’on arrive à professionnaliser les joueurs. Maintenant que l’on commence à rentrer dans la ‘cour des grands’, il faut réfléchir. Faut-il institutionnaliser, faut-il mettre en place une loi tout de suite parce qu’il y a les Tiki Toa ? Je pense qu’il faut que l’on prenne le temps de la réflexion, qu’on prenne le temps d’analyser le cas de nos sportifs. »
« Chez les Tiki Toa, certains sont des enfants des districts, certains viennent des communes éloignées, effectivement, il faut commencer à parler de sport-études parce que si l’on veut des champions, il faut les préparer très jeunes et derrière, il faut leur ouvrir une carrière dans le domaine de la jeunesse, du sport, de l’animation sociale où il pourront se reconvertir. »
Vous avez fait diverses annonces malgré tout ?
« On doit organiser très prochainement une compétition internationale de beach soccer, je prépare également la commune de Pirae aux championnats du monde de va’a en 2018. Effectivement, après cette victoire des Tiki Toa dans ce sport sur le sable qui nous porte tant aujourd’hui, j’ai annoncé, le conseil municipal en a parlé dernièrement, qu’il soit envisageable que l’on ait un terrain à demeure pour ce genre de rencontres professionnelles puisque le Portugal sera reçu, mais aussi au niveau du beach volley, ce sera nécessaire si l’on veut prétendre se mesurer au niveau international. »
« J’ai souhaité remettre cette partie de la commune à la population de Pirae, pourquoi ne pas créer des animations au travers de ce sport qu’est le beach soccer, voire même le beach volley, pour associer nos jeunes et les faire venir sur cette esplanade qui manque tant à notre commune de Pirae. »
« J’ai été sensible à l’appel du président de la fédération de football car si l’on veut arriver à de tels résultats, on doit comprendre que c’est le fruit d’une préparation, d’un investissement personnel qui ne fait pas spécialement bon ménage avec les obligations personnelles, avec la vie normale du citoyen ‘lambda’. Ils laissent souvent derrière eux des familles, des enfants, une situation familiale qui se fragilise du fait qu’ils se consacrent entièrement à cette activité, sans pour autant avoir quelque revenu que ce soit. »
« On a vu les encours dans le ‘mercato’ en métropole, dans le monde professionnel à tous les niveaux, en foot et dans d’autres sports où l’on arrive à professionnaliser les joueurs. Maintenant que l’on commence à rentrer dans la ‘cour des grands’, il faut réfléchir. Faut-il institutionnaliser, faut-il mettre en place une loi tout de suite parce qu’il y a les Tiki Toa ? Je pense qu’il faut que l’on prenne le temps de la réflexion, qu’on prenne le temps d’analyser le cas de nos sportifs. »
« Chez les Tiki Toa, certains sont des enfants des districts, certains viennent des communes éloignées, effectivement, il faut commencer à parler de sport-études parce que si l’on veut des champions, il faut les préparer très jeunes et derrière, il faut leur ouvrir une carrière dans le domaine de la jeunesse, du sport, de l’animation sociale où il pourront se reconvertir. »
Vous avez fait diverses annonces malgré tout ?
« On doit organiser très prochainement une compétition internationale de beach soccer, je prépare également la commune de Pirae aux championnats du monde de va’a en 2018. Effectivement, après cette victoire des Tiki Toa dans ce sport sur le sable qui nous porte tant aujourd’hui, j’ai annoncé, le conseil municipal en a parlé dernièrement, qu’il soit envisageable que l’on ait un terrain à demeure pour ce genre de rencontres professionnelles puisque le Portugal sera reçu, mais aussi au niveau du beach volley, ce sera nécessaire si l’on veut prétendre se mesurer au niveau international. »
« J’ai souhaité remettre cette partie de la commune à la population de Pirae, pourquoi ne pas créer des animations au travers de ce sport qu’est le beach soccer, voire même le beach volley, pour associer nos jeunes et les faire venir sur cette esplanade qui manque tant à notre commune de Pirae. »
La photo de famille sur le perron de la présidence
Les Tiki Toa ont été invités avec leurs familles