FRED TANNEAU / AFP
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | lundi 14/11/2021 - Les îles Kiribati dans le Pacifique ont défendu lundi le projet d'autoriser la pêche commerciale dans l'une des plus grandes réserves maritimes du monde, qualifiant de "néo-coloniaux" les sceptiques qui voient la main de la Chine derrière cette décision.
La proposition menacerait le classement au patrimoine mondial de la zone protégée des îles Phoenix, un sanctuaire marin de la taille du Groenland qui se situe à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et Hawaï.
Couvrant une surface de 408.000 km², le parc possède de grands récifs coralliens et des écosystèmes océaniques permettant le développement des thons, tortues, poissons de récif et requins.
Il a été déclaré zone protégée en 2015, interdisant le passage des navires de pêche commerciale.
Mais le gouvernement des Kiribati a annoncé la prochaine levée de cette interdiction afin d'"utiliser de manière durable les ressources marines".
"Il est tout à fait clair que la logique de la politique de développement à ses débuts, aussi innovante et bien intentionnée soit-elle, ne sera pas suffisante pour répondre aux besoins actuels du peuple de Kiribati", a-t-il expliqué dans un communiqué.
Les Kiribati ont rompu leurs liens diplomatiques avec Taïwan en 2019 au profit de la Chine, mais les autorités ont rejeté toute interprétation critique attribuant l'ouverture du parc marin à une volonté de Pékin d'accéder à de lucratives réserves de thons.
"C'est extrêmement mensonger, grossièrement inexact et cela représente les habituels récits hypocrites motivés par des +préceptes néocoloniaux+", ajoute le communiqué.
Le gouvernement assure qu'il y a eu un déclin "marqué" dans la demande de droits de pêche dans les eaux des Kiribati depuis la création du parc, coûtant près de 145 millions de dollars (126 millions d'euros) à ce pays de 110.000 habitants.
Une pêche encadrée permettrait de "réaliser des gains significatifs et tangibles pour nos populations et pour la nature", assurent les autorités.
L'ancien président Anote Tong, qui a participé à la création du sanctuaire marin, a fait part de ses inquiétudes à propos de ce nouveau projet.
"C'est un coup dur pour la conservation, mais je pense que c'est un coup encore plus dur pour notre crédibilité en tant que nation", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision néo-zélandaise TVNZ.
La proposition menacerait le classement au patrimoine mondial de la zone protégée des îles Phoenix, un sanctuaire marin de la taille du Groenland qui se situe à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et Hawaï.
Couvrant une surface de 408.000 km², le parc possède de grands récifs coralliens et des écosystèmes océaniques permettant le développement des thons, tortues, poissons de récif et requins.
Il a été déclaré zone protégée en 2015, interdisant le passage des navires de pêche commerciale.
Mais le gouvernement des Kiribati a annoncé la prochaine levée de cette interdiction afin d'"utiliser de manière durable les ressources marines".
"Il est tout à fait clair que la logique de la politique de développement à ses débuts, aussi innovante et bien intentionnée soit-elle, ne sera pas suffisante pour répondre aux besoins actuels du peuple de Kiribati", a-t-il expliqué dans un communiqué.
Les Kiribati ont rompu leurs liens diplomatiques avec Taïwan en 2019 au profit de la Chine, mais les autorités ont rejeté toute interprétation critique attribuant l'ouverture du parc marin à une volonté de Pékin d'accéder à de lucratives réserves de thons.
"C'est extrêmement mensonger, grossièrement inexact et cela représente les habituels récits hypocrites motivés par des +préceptes néocoloniaux+", ajoute le communiqué.
Le gouvernement assure qu'il y a eu un déclin "marqué" dans la demande de droits de pêche dans les eaux des Kiribati depuis la création du parc, coûtant près de 145 millions de dollars (126 millions d'euros) à ce pays de 110.000 habitants.
Une pêche encadrée permettrait de "réaliser des gains significatifs et tangibles pour nos populations et pour la nature", assurent les autorités.
L'ancien président Anote Tong, qui a participé à la création du sanctuaire marin, a fait part de ses inquiétudes à propos de ce nouveau projet.
"C'est un coup dur pour la conservation, mais je pense que c'est un coup encore plus dur pour notre crédibilité en tant que nation", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision néo-zélandaise TVNZ.