Key Largo, Etats-Unis | AFP | mardi 12/09/2017 - L'ampleur des dégâts causés par l'ouragan Irma commence seulement à émerger, mardi, dans l'archipel des Keys, en Floride, où la quasi totalité des habitations sont détruites ou endommagées.
"En gros toutes les maisons dans les Keys ont été impactées d'une façon ou d'une autre", a indiqué mardi le chef de l'Agence américaine des situations d'urgence (Fema), Brock Long, citant une estimation selon laquelle "25% des maisons dans les Keys ont été détruites et 60% ont été endommagées". Ce chapelet d'îles souvent très étroites et n'émergeant qu'à peine de quelques mètres de l'eau a été frappé dimanche matin avec toute la violence d'un ouragan de catégorie 4, par des vents de 215 km/h qui ont provoqué une hausse brutale du niveau de la mer.
Rétrogradé en simple dépression tropicale, Irma a fait au moins 40 morts sur son passage aux Caraïbes et en Floride. Il poursuivait mardi sa route vers le nord-ouest, au-dessus de l'Alabama, en continuant à se disperser. Dans le reste de la Floride, moins sévèrement touché, 15 millions de personnes sont toujours privées d'électricité, auxquelles s'ajoutent un million de personnes dans l'Etat voisin de Géorgie.
L'aéroport de Miami a repris mardi une activité limitée, opérant à 30% de ses capacités. Un retour à la normale n'est pas attendu avant la fin de la semaine.
Terrés dans un placard
De nombreuses localités de la côte ouest offraient mardi le même spectacle: toitures arrachées, arbres déracinés, routes coupées, rues envahies par les eaux où flottent divers débris. A Naples, un station balnéaire, ce sont les maisons préfabriquées qui ont payé le plus lourd tribu à Irma. Les bourrasques de près de 200km/h ont arrachés des pans complets de ces bâtisses très populaires et prisées des retraités comme lieux de villégiature.
Stasia Walsh, une septuagénaire qui n'avait pas trouvé de place dans un refuge, a laissé passer l'ouragan terrée avec son époux dans un placard capitonné d'un matelas.
La maison qui bénéficie d'un ancrage renforcé dans le sol a résisté. "Je rends grâce à Dieu pour cette épreuve et pour nous avoir permis d'y survivre", dit-elle, en décrivant cette expérience terrifiante.
"En gros toutes les maisons dans les Keys ont été impactées d'une façon ou d'une autre", a indiqué mardi le chef de l'Agence américaine des situations d'urgence (Fema), Brock Long, citant une estimation selon laquelle "25% des maisons dans les Keys ont été détruites et 60% ont été endommagées". Ce chapelet d'îles souvent très étroites et n'émergeant qu'à peine de quelques mètres de l'eau a été frappé dimanche matin avec toute la violence d'un ouragan de catégorie 4, par des vents de 215 km/h qui ont provoqué une hausse brutale du niveau de la mer.
Rétrogradé en simple dépression tropicale, Irma a fait au moins 40 morts sur son passage aux Caraïbes et en Floride. Il poursuivait mardi sa route vers le nord-ouest, au-dessus de l'Alabama, en continuant à se disperser. Dans le reste de la Floride, moins sévèrement touché, 15 millions de personnes sont toujours privées d'électricité, auxquelles s'ajoutent un million de personnes dans l'Etat voisin de Géorgie.
L'aéroport de Miami a repris mardi une activité limitée, opérant à 30% de ses capacités. Un retour à la normale n'est pas attendu avant la fin de la semaine.
Terrés dans un placard
De nombreuses localités de la côte ouest offraient mardi le même spectacle: toitures arrachées, arbres déracinés, routes coupées, rues envahies par les eaux où flottent divers débris. A Naples, un station balnéaire, ce sont les maisons préfabriquées qui ont payé le plus lourd tribu à Irma. Les bourrasques de près de 200km/h ont arrachés des pans complets de ces bâtisses très populaires et prisées des retraités comme lieux de villégiature.
Stasia Walsh, une septuagénaire qui n'avait pas trouvé de place dans un refuge, a laissé passer l'ouragan terrée avec son époux dans un placard capitonné d'un matelas.
La maison qui bénéficie d'un ancrage renforcé dans le sol a résisté. "Je rends grâce à Dieu pour cette épreuve et pour nous avoir permis d'y survivre", dit-elle, en décrivant cette expérience terrifiante.