Raiatea, le 28 novembre 2022 - Les chasseurs sous-marins avaient rendez-vous à Uturoa samedi pour la “Black Fins blue water”, seconde et ultime manche du concours de chasse sous-marine de Polynésie, devenu cette année un championnat. L'équipe de Raiatea Black fins 2 a remporté la manche mais c'est bien l'équipe tahitienne de Heke qui est championne de Polynésie.
La Blue water de Polynésie donne rendez-vous depuis 2018 aux amoureux du grand large et de chasse sous-marine. Après deux années d’interruption dues à la crise sanitaire, la compétition avait repris l’an passé. Désormais devenu un championnat, ce concours se déroule en deux manches. Après la Tefana Blue water, première manche du championnat Blue water, ce sont les Black Fins Raiatea qui ont accueilli samedi 18 chasseurs pour participer à la compétition de la Black Fins blue water, ultime et dernière manche du championnat.
Grâce à Rahiti Buchin, président de la fédération de chasse sous-marine polynésienne et à l’initiative de la Tefana blue water, club organisateur de la première manche de la compétition à Tahiti, le concours s’est donc transformé en championnat cette année. À Tahiti comme à Raiatea, les règles sont les mêmes et permettent que le concours se déroule dans le respect de l’environnement et de la pêche aux pélagiques, comme l’explique Michel Williams, vice-président du club Black Fins de Raiatea : “Il ne s’agit pas de pêche lagonaire. Nous allons pêcher au large, en haute mer. On n’a pas le droit de harponner le poisson depuis le bateau. Il faut plonger, c’est pour ça que par bateau, ils sont minimum cinq. Il doit y avoir le capitaine, le commissaire qui s’assure justement qu’aucune pénalité n’est commise et trois pêcheurs. Il est très important que le capitaine s’entende bien avec son équipage et notamment avec les plongeurs de son équipe qui pêchent toute la journée. C’est épuisant mais on le fait pour le plaisir, pour que ce sport continue d’exister en Polynésie.”
La Blue water de Polynésie donne rendez-vous depuis 2018 aux amoureux du grand large et de chasse sous-marine. Après deux années d’interruption dues à la crise sanitaire, la compétition avait repris l’an passé. Désormais devenu un championnat, ce concours se déroule en deux manches. Après la Tefana Blue water, première manche du championnat Blue water, ce sont les Black Fins Raiatea qui ont accueilli samedi 18 chasseurs pour participer à la compétition de la Black Fins blue water, ultime et dernière manche du championnat.
Grâce à Rahiti Buchin, président de la fédération de chasse sous-marine polynésienne et à l’initiative de la Tefana blue water, club organisateur de la première manche de la compétition à Tahiti, le concours s’est donc transformé en championnat cette année. À Tahiti comme à Raiatea, les règles sont les mêmes et permettent que le concours se déroule dans le respect de l’environnement et de la pêche aux pélagiques, comme l’explique Michel Williams, vice-président du club Black Fins de Raiatea : “Il ne s’agit pas de pêche lagonaire. Nous allons pêcher au large, en haute mer. On n’a pas le droit de harponner le poisson depuis le bateau. Il faut plonger, c’est pour ça que par bateau, ils sont minimum cinq. Il doit y avoir le capitaine, le commissaire qui s’assure justement qu’aucune pénalité n’est commise et trois pêcheurs. Il est très important que le capitaine s’entende bien avec son équipage et notamment avec les plongeurs de son équipe qui pêchent toute la journée. C’est épuisant mais on le fait pour le plaisir, pour que ce sport continue d’exister en Polynésie.”
Un thon de 37 kg
Les six équipes parties au large de l’île sacrée entre 7 et 8 heures étaient toutes revenues à quai à 16 heures pour la pesée. À la hauteur du professionnalisme des équipes engagées, les prises ont été exceptionnelles. Les prises ne sont comptabilisées que si le poids du poisson atteint au minimum 5 kilos.
Les trois équipes venues de Tahiti, Heke, Tefana 1 et Tefana 2 ont pêché à elles seules 12 mahi mahi, quelques barracudas et des tāti’a en grand nombre. Quant aux trois équipes de Raiatea, Ass shot, Black Fins 1 et Black Fins 2, elles ont ramené du mahi mahi, des tāti’a (dont un seul n’a pas été comptabilisé car il faisait un peu moins de 5 kg) et un thon rouge de 37 kilos !
La prise exceptionnelle du thon rouge a permis, après cumul et calcul des points des deux manches de la Tefana Blue Water à Tahiti et la Black Fins Blue Water à Raiatea de décerner à Tixier père et fils et membres de l’équipe Black Fins 2, le prix spécial de la plus grosse prise et d’être vainqueurs de l’étape de Raiatea.
Lors de la remise des différents trophées, Michel Williams a rappelé l’importance des sponsors : “La chasse sous-marine est un sport très prisé à l’étranger mais ici, pour que les manches de championnat puissent exister, il faut que les équipes puissent au moins rembourser leurs frais de déplacement donc même si personne ne le fait pour l’argent, les différents prix offerts aux équipes leur permettent de participer au championnat.”
Les six équipes parties au large de l’île sacrée entre 7 et 8 heures étaient toutes revenues à quai à 16 heures pour la pesée. À la hauteur du professionnalisme des équipes engagées, les prises ont été exceptionnelles. Les prises ne sont comptabilisées que si le poids du poisson atteint au minimum 5 kilos.
Les trois équipes venues de Tahiti, Heke, Tefana 1 et Tefana 2 ont pêché à elles seules 12 mahi mahi, quelques barracudas et des tāti’a en grand nombre. Quant aux trois équipes de Raiatea, Ass shot, Black Fins 1 et Black Fins 2, elles ont ramené du mahi mahi, des tāti’a (dont un seul n’a pas été comptabilisé car il faisait un peu moins de 5 kg) et un thon rouge de 37 kilos !
La prise exceptionnelle du thon rouge a permis, après cumul et calcul des points des deux manches de la Tefana Blue Water à Tahiti et la Black Fins Blue Water à Raiatea de décerner à Tixier père et fils et membres de l’équipe Black Fins 2, le prix spécial de la plus grosse prise et d’être vainqueurs de l’étape de Raiatea.
Lors de la remise des différents trophées, Michel Williams a rappelé l’importance des sponsors : “La chasse sous-marine est un sport très prisé à l’étranger mais ici, pour que les manches de championnat puissent exister, il faut que les équipes puissent au moins rembourser leurs frais de déplacement donc même si personne ne le fait pour l’argent, les différents prix offerts aux équipes leur permettent de participer au championnat.”