Paris, France | AFP | dimanche 14/06/2020 - Le palmarès des 24 Heures du Mans s'enrichit d'un 88e vainqueur inédit: le prototype N.1 de Rebellion Williams Esport a remporté dimanche la première édition virtuelle de la mythique course, repoussée en "réel" à septembre à cause de la pandémie de coronavirus.
Les têtes d'affiche Max Verstappen, Charles Leclerc ou encore Fernando Alonso ont elles eu moins de réussite, accablées par les problèmes techniques.
Pourtant parmi les favoris du fait de leur expérience du réel comme du virtuel, le Néerlandais Verstappen et le Britannique Lando Norris, adversaires en Formule 1 mais associés le temps de cette course, doivent se contenter de la 25e place.
Même chose pour les vétérans espagnol Alonso et brésilien Rubens Barrichello, 17e, ou encore le Français Simon Pagenaud (qui a dû changer de matériel en plein relais après un problème de volant) et le Colombien Juan Pablo Montoya, 27e et avant-derniers dans la catégorie reine LMP.
Autre paire issue de la F1, le Monégasque Charles Leclerc et l'Italien Antonio Giovinazzi terminent tout en bas de la catégorie inférieure GTE.
L'équipage Veloce Esports 1 emmené par les Français Pierre Gasly, pilote de Formule 1, et Jean-Eric Vergne, double champion de Formule E, se classe 5e. A noter également la 9e place de l'ex-pilote de F1 britannique Jenson Button.
Hormis deux problèmes de serveurs qui ont provoqué des interruptions de quelques dizaines de minutes, les images virtuelles, plan larges et caméras embarquées, n'avaient pas grand chose à envier à celles des "vraies" courses et le pilote allemand André Lotterer a confié "se sentir presque au Mans", une épreuve dont il est un habitué.
A l'initiative des grands championnats de sports mécaniques (F1, MotoGP, Formule E, IndyCar, WEC...) et d'acteurs de l'esport, les courses virtuelles impliquant pilotes professionnels, "sim racers" et personnalités ont connu un essor avec la pandémie de coronavirus, les mesures de confinement et l'annulation des courses réelles.
La version esport de la classique mancelle se déroulait aux dates où devaient originellement se tenir les 24 Heures du Mans réelles, reportées aux 19-20 septembre.
200 pilotes de 37 pays
Comme le réclamait le règlement, l'équipage vainqueur associe deux pilotes professionnels, le Suisse Louis Delétraz, qui évolue en temps normal en Formule 2, l'antichambre de la F1, et l'Italien Raffaele Marciello, à deux spécialistes des courses virtuelles (ou "sim racers"), les Polonais Kuba Brzezinski et Nikodem Wisniewski, qui a eu le privilège de passer la ligne d'arrivée.
La deuxième place à 17 sec revient au "proto" N.4 de Bykolles - Burst Esport, avec à son bord notamment le Français Tom Dillmann, pilote en championnat du monde d'endurance (WEC), et la troisième à 22 sec à la Rebellion Williams Esport N.13, pilotée entre autres par le pensionnaire de F2 Jack Aitken.
Propulsée en tête à la nuit après s'être élancée de la 8e position sur la grille, la voiture N.1 a contrôlé la deuxième partie de la course, alors que ses deux suivantes se sont livré un âpre duel dans les dernières heures.
En GTE, Porsche s'impose avec la N.93 conduite notamment par le Britannique Nick Tandy, vainqueur 2015 de l'épreuve avec le constructeur allemand, qui s'est imposé pour la première fois au Mans il y a cinquante ans, en 1970.
Ces premières 24 Heures du Mans virtuelles rassemblaient 200 pilotes professionnels et "sim racers" venus de 37 pays et courant sur 170 simulateurs de course différents à travers le monde, selon des chiffres donnés par les organisateurs.
Les têtes d'affiche Max Verstappen, Charles Leclerc ou encore Fernando Alonso ont elles eu moins de réussite, accablées par les problèmes techniques.
Pourtant parmi les favoris du fait de leur expérience du réel comme du virtuel, le Néerlandais Verstappen et le Britannique Lando Norris, adversaires en Formule 1 mais associés le temps de cette course, doivent se contenter de la 25e place.
Même chose pour les vétérans espagnol Alonso et brésilien Rubens Barrichello, 17e, ou encore le Français Simon Pagenaud (qui a dû changer de matériel en plein relais après un problème de volant) et le Colombien Juan Pablo Montoya, 27e et avant-derniers dans la catégorie reine LMP.
Autre paire issue de la F1, le Monégasque Charles Leclerc et l'Italien Antonio Giovinazzi terminent tout en bas de la catégorie inférieure GTE.
L'équipage Veloce Esports 1 emmené par les Français Pierre Gasly, pilote de Formule 1, et Jean-Eric Vergne, double champion de Formule E, se classe 5e. A noter également la 9e place de l'ex-pilote de F1 britannique Jenson Button.
Hormis deux problèmes de serveurs qui ont provoqué des interruptions de quelques dizaines de minutes, les images virtuelles, plan larges et caméras embarquées, n'avaient pas grand chose à envier à celles des "vraies" courses et le pilote allemand André Lotterer a confié "se sentir presque au Mans", une épreuve dont il est un habitué.
A l'initiative des grands championnats de sports mécaniques (F1, MotoGP, Formule E, IndyCar, WEC...) et d'acteurs de l'esport, les courses virtuelles impliquant pilotes professionnels, "sim racers" et personnalités ont connu un essor avec la pandémie de coronavirus, les mesures de confinement et l'annulation des courses réelles.
La version esport de la classique mancelle se déroulait aux dates où devaient originellement se tenir les 24 Heures du Mans réelles, reportées aux 19-20 septembre.
200 pilotes de 37 pays
Comme le réclamait le règlement, l'équipage vainqueur associe deux pilotes professionnels, le Suisse Louis Delétraz, qui évolue en temps normal en Formule 2, l'antichambre de la F1, et l'Italien Raffaele Marciello, à deux spécialistes des courses virtuelles (ou "sim racers"), les Polonais Kuba Brzezinski et Nikodem Wisniewski, qui a eu le privilège de passer la ligne d'arrivée.
La deuxième place à 17 sec revient au "proto" N.4 de Bykolles - Burst Esport, avec à son bord notamment le Français Tom Dillmann, pilote en championnat du monde d'endurance (WEC), et la troisième à 22 sec à la Rebellion Williams Esport N.13, pilotée entre autres par le pensionnaire de F2 Jack Aitken.
Propulsée en tête à la nuit après s'être élancée de la 8e position sur la grille, la voiture N.1 a contrôlé la deuxième partie de la course, alors que ses deux suivantes se sont livré un âpre duel dans les dernières heures.
En GTE, Porsche s'impose avec la N.93 conduite notamment par le Britannique Nick Tandy, vainqueur 2015 de l'épreuve avec le constructeur allemand, qui s'est imposé pour la première fois au Mans il y a cinquante ans, en 1970.
Ces premières 24 Heures du Mans virtuelles rassemblaient 200 pilotes professionnels et "sim racers" venus de 37 pays et courant sur 170 simulateurs de course différents à travers le monde, selon des chiffres donnés par les organisateurs.