Tahiti, le 7 septembre 2023 - Les comptes de campagne de candidats aux dernières élections législatives de 2022 ont été officiellement diffusés mardi.
Plus d'un an après l'élection, les comptes de campagne des candidats aux législatives 2022 ont été publiés cette semaine dans le Journal officiel de la République française. Ces publications simplifiées sont très instructives quant au ratio argent investi/résultat électoral en Polynésie française.
Nicole Bouteau a été la plus gourmande en budget pour cette élection, pour le résultat finalement le plus décevant. Elle bât d'ailleurs le record de dépenses du Pacifique, Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna confondus, pour cette élection. Arrivée largement en tête du premier tour, c’est le gamin du Tavini, Tematai Le Gayic, qui devait finalement passer devant à l’arrivée. Pour cet échec, le Tapura avait investi 9,7 millions de francs, dont près de 7 millions de francs de dons divers. Les comptes de Nicole Bouteau n’ont d'ailleurs été approuvés qu'après réformation et modulation de ses comptes. Tematai Le Gayic, avec seulement une dépense de 3,9 millions de francs dame ainsi le pion au Tapura. Mais il aura nécessité, lui aussi, une approbation après réduction du remboursement.
Dans cette première circonscription, c'est le docteur Jean-Paul Théron qui aura dépensé le moins avec 2 043 francs. Même pas le prix d'une boîte d'hydroxychloroquine. Il déclare en revanche des recettes portées à 464 900 francs provenant de dons divers. Une très belle opération financière pour le candidat qui a recueilli 747 voix.
Dans la deuxième circonscription, le record de dépenses est une fois encore pour le Tapura avec Tepuaraurii Teriitahi et ses 3,6 millions de francs engagés. Elle sera pourtant battue par Steve Chailloux qui aura engagé avec le Tavini “que” 2,2 millions de francs, malgré un emprunt de 3,5 millions de francs auprès de la banque Socrédo. Battue, Nicole Sanquer avait tout de même engagé 1,5 million de francs dans la campagne. Le record de l'économie va à Tati Salmon et des comptes de campagnes déclarés à 1 924 francs.
Enfin, dans la troisième circonscription, c'est Moetai Brotherson qui a cassé la caisse avec 3,8 millions de francs engagés, largement comblés par les 3,6 millions de francs de dons divers pour sa campagne. Tuterai Tumahai aura eu le plus petit budget de la campagne Tapura avec 3,1 millions de francs engagés. Nuihau Laurey, avec près de 2 millions de francs engagés a bien rivalisé côté dépenses, mais n'avait pas concrétisé côté électeurs.
Jules Hauata de son côté n'a dépensé que 2 356 francs pour recueillir ses 586 voix.
À noter, dans cet amas de chiffres, que seuls les comptes de Willy Cadousteau et Éric Zanini n'ont pas été déposés alors que ceux de Jonathan Tarihaa, qui a tout de même dépensé 3 millions de francs avec une étrange contribution en nature de 2 346 526 francs, ont été rejetés.
Plus d'un an après l'élection, les comptes de campagne des candidats aux législatives 2022 ont été publiés cette semaine dans le Journal officiel de la République française. Ces publications simplifiées sont très instructives quant au ratio argent investi/résultat électoral en Polynésie française.
Nicole Bouteau a été la plus gourmande en budget pour cette élection, pour le résultat finalement le plus décevant. Elle bât d'ailleurs le record de dépenses du Pacifique, Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna confondus, pour cette élection. Arrivée largement en tête du premier tour, c’est le gamin du Tavini, Tematai Le Gayic, qui devait finalement passer devant à l’arrivée. Pour cet échec, le Tapura avait investi 9,7 millions de francs, dont près de 7 millions de francs de dons divers. Les comptes de Nicole Bouteau n’ont d'ailleurs été approuvés qu'après réformation et modulation de ses comptes. Tematai Le Gayic, avec seulement une dépense de 3,9 millions de francs dame ainsi le pion au Tapura. Mais il aura nécessité, lui aussi, une approbation après réduction du remboursement.
Dans cette première circonscription, c'est le docteur Jean-Paul Théron qui aura dépensé le moins avec 2 043 francs. Même pas le prix d'une boîte d'hydroxychloroquine. Il déclare en revanche des recettes portées à 464 900 francs provenant de dons divers. Une très belle opération financière pour le candidat qui a recueilli 747 voix.
Dans la deuxième circonscription, le record de dépenses est une fois encore pour le Tapura avec Tepuaraurii Teriitahi et ses 3,6 millions de francs engagés. Elle sera pourtant battue par Steve Chailloux qui aura engagé avec le Tavini “que” 2,2 millions de francs, malgré un emprunt de 3,5 millions de francs auprès de la banque Socrédo. Battue, Nicole Sanquer avait tout de même engagé 1,5 million de francs dans la campagne. Le record de l'économie va à Tati Salmon et des comptes de campagnes déclarés à 1 924 francs.
Enfin, dans la troisième circonscription, c'est Moetai Brotherson qui a cassé la caisse avec 3,8 millions de francs engagés, largement comblés par les 3,6 millions de francs de dons divers pour sa campagne. Tuterai Tumahai aura eu le plus petit budget de la campagne Tapura avec 3,1 millions de francs engagés. Nuihau Laurey, avec près de 2 millions de francs engagés a bien rivalisé côté dépenses, mais n'avait pas concrétisé côté électeurs.
Jules Hauata de son côté n'a dépensé que 2 356 francs pour recueillir ses 586 voix.
À noter, dans cet amas de chiffres, que seuls les comptes de Willy Cadousteau et Éric Zanini n'ont pas été déposés alors que ceux de Jonathan Tarihaa, qui a tout de même dépensé 3 millions de francs avec une étrange contribution en nature de 2 346 526 francs, ont été rejetés.