Maire Grandin se présente aux élection législatives sur la 2ème circonscription de la Polynésie française. Elle sera sous les couleurs du parti La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Son suppléant est Steven Pierson.
Qu’est-ce qui motive votre engagement pour ces législatives ?
Il y a cinq ans, j'ai commencé des recherches approfondies sur la géo-politique, le monde de la finance et de l'économie, afin de comprendre pourquoi nous vivions dans un monde aussi inégalitaire et quelles en étaient les causes profondes. Cela marquait dans le même temps mon engagement dans le milieu associatif avec l'initiation du Mouvement Colibri à Tahiti pour une société alternative, et mon engagement dans l'Association Ia Ora Taharu'u pour la protection de l'environnement, des vallées et des rivières.
J'ai accumulée au fil des années beaucoup de frustrations dues aux décisions de nos dirigeants qui ne vont pas du tout dans le sens de la population ni du développement durable, pour lequel nous sommes d'ailleurs beaucoup trop en retard en Polynésie.
Abstentionniste aguerrie jusqu'à cette année, ce qui m'a fait changer de regard, et ce qui m'a donné envie de m'investir, c'est que La France Insoumise n'est justement pas un parti politique mais un mouvement humain, pour la démocratie directe et participative, pour la transition écologique, et pour le bon sens en général. Je souhaite apporter ma pierre à ce mouvement en Polynésie, pour proposer un nouveau modèle basé sur l'intégrité avant tout, qui manque cruellement en politique, et éveiller les consciences sur la démocratie participative qui est notre point d'union à tous, toutes opinions politiques confondues. C'est de cette façon uniquement que nous pourrons transiter vers une société plus juste et plus à même de répondre à ses besoins réels. La Polynésie est pleine de richesses et de potentiel, ne laissons plus le pouvoir dans une poignée de mains et faisons participer la population !
Quel est le point clé du programme que vous défendez, pour votre circonscription ?
Comme je l'ai évoqué dans la première question, ma démarche principale est la démocratie pour tous afin d'en finir avec des décennies de politique clientéliste et corrompue. Je ne pense pas que les idées que je défends ne concernent que la 2ème circonscription, aussi, je préfère garder une vision globale des choses.
Le mouvement Polynésie Insoumise a déjà crée une plateforme internet que nous souhaiterions transformer à terme en plateforme interactive pour permettre à toute la population de s'exprimer sur les lois et les projets en vigueur. Je suis déjà au service de ma Polynésie dans l'ombre par mon implication dans le milieu associatif, mais je pense que l'urgence est de mettre tous les moyens en oeuvre pour recueillir l'avis de la population, les constats sur le terrain aussi bien des professionnels que des particuliers, afin de répondre de façon plus juste aux besoins et aux attentes de la population et des différents secteurs d'activité.
Concrètement, comment défendrez-vous les dossiers polynésiens à l’Assemblée nationale ?
La Polynésie est un réservoir de richesses, déjà par sa superficie mais aussi par sa beauté, son unicité et son authenticité.
Le pouvoir d'un député polynésien est limité il faut le savoir, mais je pense qu'essentiellement, la mission est de créer des liens et des réseaux avec des personnes compétentes, afin de promouvoir un maximum de projets de développement dans tous les secteurs d'activité que nous le pourrons pour notre Fenua. Mais bien évidemment en gardant en ligne de mire un développement sain, durable et démocratique.
Il est également de notre compétence par exemple de proposer des lois pour l'émancipation des archipels, actuellement trop dépendants de Tahiti, afin de leur permettre plus d'autonomie dans leur gestion et leur développement économique, et instaurer également un système de référendum local, ce qui serait un progrès de taille et ô combien nécessaire.
Quel groupe parlementaire rejoindrez-vous, si vous êtes élu ?
J'ai été investie par la France Insoumise, la question ne se pose pas vraiment ! Mais j'ajouterai que le programme de l'Avenir En Commun est de loin le projet politique le plus élaboré, concret, chiffré et largement innovateur en terme de transition énergétique. 6000 professionnels ont travaillé sur ce projet global, ce qui en dit long sur la démarche. Qui plus est, des centaines d'économistes, d'experts et d'ONG à travers le monde appuient ce programme et je trouve dommage que beaucoup de gens s'arrêtent à leurs a priori parfois négatifs sur Jean-Luc Mélenchon et ne cherchent pas à s'intéresser davantage à la richesse du programme qu'est l'Avenir En Commun. N'oublions pas que que c'est un mouvement humain avant tout, où tout le monde à sa place quelles que soient ses convictions politiques.
Qu’est-ce qui motive votre engagement pour ces législatives ?
Il y a cinq ans, j'ai commencé des recherches approfondies sur la géo-politique, le monde de la finance et de l'économie, afin de comprendre pourquoi nous vivions dans un monde aussi inégalitaire et quelles en étaient les causes profondes. Cela marquait dans le même temps mon engagement dans le milieu associatif avec l'initiation du Mouvement Colibri à Tahiti pour une société alternative, et mon engagement dans l'Association Ia Ora Taharu'u pour la protection de l'environnement, des vallées et des rivières.
J'ai accumulée au fil des années beaucoup de frustrations dues aux décisions de nos dirigeants qui ne vont pas du tout dans le sens de la population ni du développement durable, pour lequel nous sommes d'ailleurs beaucoup trop en retard en Polynésie.
Abstentionniste aguerrie jusqu'à cette année, ce qui m'a fait changer de regard, et ce qui m'a donné envie de m'investir, c'est que La France Insoumise n'est justement pas un parti politique mais un mouvement humain, pour la démocratie directe et participative, pour la transition écologique, et pour le bon sens en général. Je souhaite apporter ma pierre à ce mouvement en Polynésie, pour proposer un nouveau modèle basé sur l'intégrité avant tout, qui manque cruellement en politique, et éveiller les consciences sur la démocratie participative qui est notre point d'union à tous, toutes opinions politiques confondues. C'est de cette façon uniquement que nous pourrons transiter vers une société plus juste et plus à même de répondre à ses besoins réels. La Polynésie est pleine de richesses et de potentiel, ne laissons plus le pouvoir dans une poignée de mains et faisons participer la population !
Quel est le point clé du programme que vous défendez, pour votre circonscription ?
Comme je l'ai évoqué dans la première question, ma démarche principale est la démocratie pour tous afin d'en finir avec des décennies de politique clientéliste et corrompue. Je ne pense pas que les idées que je défends ne concernent que la 2ème circonscription, aussi, je préfère garder une vision globale des choses.
Le mouvement Polynésie Insoumise a déjà crée une plateforme internet que nous souhaiterions transformer à terme en plateforme interactive pour permettre à toute la population de s'exprimer sur les lois et les projets en vigueur. Je suis déjà au service de ma Polynésie dans l'ombre par mon implication dans le milieu associatif, mais je pense que l'urgence est de mettre tous les moyens en oeuvre pour recueillir l'avis de la population, les constats sur le terrain aussi bien des professionnels que des particuliers, afin de répondre de façon plus juste aux besoins et aux attentes de la population et des différents secteurs d'activité.
Concrètement, comment défendrez-vous les dossiers polynésiens à l’Assemblée nationale ?
La Polynésie est un réservoir de richesses, déjà par sa superficie mais aussi par sa beauté, son unicité et son authenticité.
Le pouvoir d'un député polynésien est limité il faut le savoir, mais je pense qu'essentiellement, la mission est de créer des liens et des réseaux avec des personnes compétentes, afin de promouvoir un maximum de projets de développement dans tous les secteurs d'activité que nous le pourrons pour notre Fenua. Mais bien évidemment en gardant en ligne de mire un développement sain, durable et démocratique.
Il est également de notre compétence par exemple de proposer des lois pour l'émancipation des archipels, actuellement trop dépendants de Tahiti, afin de leur permettre plus d'autonomie dans leur gestion et leur développement économique, et instaurer également un système de référendum local, ce qui serait un progrès de taille et ô combien nécessaire.
Quel groupe parlementaire rejoindrez-vous, si vous êtes élu ?
J'ai été investie par la France Insoumise, la question ne se pose pas vraiment ! Mais j'ajouterai que le programme de l'Avenir En Commun est de loin le projet politique le plus élaboré, concret, chiffré et largement innovateur en terme de transition énergétique. 6000 professionnels ont travaillé sur ce projet global, ce qui en dit long sur la démarche. Qui plus est, des centaines d'économistes, d'experts et d'ONG à travers le monde appuient ce programme et je trouve dommage que beaucoup de gens s'arrêtent à leurs a priori parfois négatifs sur Jean-Luc Mélenchon et ne cherchent pas à s'intéresser davantage à la richesse du programme qu'est l'Avenir En Commun. N'oublions pas que que c'est un mouvement humain avant tout, où tout le monde à sa place quelles que soient ses convictions politiques.