Washington, Etats-Unis | AFP | mardi 29/01/2018 - Fumer des cigarettes électroniques pourrait accroître le risque de certains cancers ainsi que de maladies cardiaques, selon les résultats préliminaires d'une étude effectuée sur des souris et des cellules humaines en laboratoire.
Ces travaux qui laissent penser que la vapeur de nicotine serait peut-être plus nocive qu'on ne le pensait, ont été menés par des chercheurs de la faculté de médecine de l'université de New York publiés lundi dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).
Les rongeurs, exposés au vapotage pendant douze semaines, ont aspiré de la vapeur de nicotine équivalente en dose et durée à dix ans de vapotage pour les humains.
A la fin de cette expérience, les scientifiques ont constaté des dommages dans l'ADN des cellules des poumons, de la vessie et du cœur de ces animaux ainsi qu'une réduction du niveau de protéines réparatrice des cellules dans ces organes comparativement aux souris qui avaient respiré de l'air filtré pendant la même période.
Des effets néfastes similaires ont été observés dans des cellules humaines de poumon et de vessie exposées en laboratoire à de la nicotine et à un dérivé cancérogène de cette substance (nitrosamine). Ces cellules ont subi notamment des taux plus élevés de mutations tumorales.
"Bien que les cigarettes électroniques contiennent moins de substances carcinogènes que les cigarettes conventionnelles, le vapotage pourrait présenter un risque plus grand de contracter un cancer pulmonaire ou de la vessie ainsi que de développer des maladies cardiaques", écrivent les chercheurs dont le professeur Moon-Shong Tang, professeur de médecine environnementale et de pathologie à la faculté de médecine de l'université de New York, le principal auteur.
Les fabricants de cigarettes électroniques font valoir qu'elles sont une alternative plus sûre que les produits traditionnels du tabac.
Des recherches pour examiner les effets à long terme sur la santé du vapotage ont été effectuées mais les conclusions sont mitigées.
En 2016, le Médecin général des Etats-Unis (US Surgeon General), Vivek Murthy a estimé que "l'ampleur du vapotage parmi les jeunes Américains constituait une inquiétude majeure de santé publique", citant une augmentation de 900% du taux d'utilisation des cigarettes électroniques parmi les lycéens.
Un rapport des Académies américaines des sciences et de médecine publiée le 23 janvier a conclu que la nicotine contenue dans les cigarettes électroniques pouvait créer une accoutumance chez les jeunes, les prédisposant à fumer du tabac.
Les auteurs qui ont analysé 800 études scientifiques, ont également estimé que le vapotage serait moins nocif que de fumer des cigarettes conventionnelles et pourrait aider les fumeurs à arrêter.
Par conséquent, "à ce stade, on ignore si la cigarette électronique a un impact positif ou négatif sur la santé publique", concluaient-ils.
Actuellement 18 millions d'Américains vapotent dont 60% sont des lycéens, selon les estimations fédérales.
Ces travaux qui laissent penser que la vapeur de nicotine serait peut-être plus nocive qu'on ne le pensait, ont été menés par des chercheurs de la faculté de médecine de l'université de New York publiés lundi dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).
Les rongeurs, exposés au vapotage pendant douze semaines, ont aspiré de la vapeur de nicotine équivalente en dose et durée à dix ans de vapotage pour les humains.
A la fin de cette expérience, les scientifiques ont constaté des dommages dans l'ADN des cellules des poumons, de la vessie et du cœur de ces animaux ainsi qu'une réduction du niveau de protéines réparatrice des cellules dans ces organes comparativement aux souris qui avaient respiré de l'air filtré pendant la même période.
Des effets néfastes similaires ont été observés dans des cellules humaines de poumon et de vessie exposées en laboratoire à de la nicotine et à un dérivé cancérogène de cette substance (nitrosamine). Ces cellules ont subi notamment des taux plus élevés de mutations tumorales.
"Bien que les cigarettes électroniques contiennent moins de substances carcinogènes que les cigarettes conventionnelles, le vapotage pourrait présenter un risque plus grand de contracter un cancer pulmonaire ou de la vessie ainsi que de développer des maladies cardiaques", écrivent les chercheurs dont le professeur Moon-Shong Tang, professeur de médecine environnementale et de pathologie à la faculté de médecine de l'université de New York, le principal auteur.
Les fabricants de cigarettes électroniques font valoir qu'elles sont une alternative plus sûre que les produits traditionnels du tabac.
Des recherches pour examiner les effets à long terme sur la santé du vapotage ont été effectuées mais les conclusions sont mitigées.
En 2016, le Médecin général des Etats-Unis (US Surgeon General), Vivek Murthy a estimé que "l'ampleur du vapotage parmi les jeunes Américains constituait une inquiétude majeure de santé publique", citant une augmentation de 900% du taux d'utilisation des cigarettes électroniques parmi les lycéens.
Un rapport des Académies américaines des sciences et de médecine publiée le 23 janvier a conclu que la nicotine contenue dans les cigarettes électroniques pouvait créer une accoutumance chez les jeunes, les prédisposant à fumer du tabac.
Les auteurs qui ont analysé 800 études scientifiques, ont également estimé que le vapotage serait moins nocif que de fumer des cigarettes conventionnelles et pourrait aider les fumeurs à arrêter.
Par conséquent, "à ce stade, on ignore si la cigarette électronique a un impact positif ou négatif sur la santé publique", concluaient-ils.
Actuellement 18 millions d'Américains vapotent dont 60% sont des lycéens, selon les estimations fédérales.