Tahiti, le 11 septembre 2024 – En octobre prochain, l'entreprise Viper Va'a représentera la Polynésie française au palais de l'Élysée, dans le cadre de la quatrième édition de la Grande exposition du fabriqué en France. L'occasion pour cette dernière de mettre en valeur sa technicité, un savoir-faire unique dans la fabrication de va'a à base de falcata.
La nouvelle a été annoncée par le haut-commissariat et a depuis fait le tour des réseaux sociaux : l'entreprise Viper Va'a, spécialisée dans la fabrication de rames, de 'īato et de va'a, représentera la Polynésie française au palais de l'Élysée lors de la quatrième édition de la Grande exposition du fabriqué en France. Un événement qui, depuis 2020, met à l'honneur les entreprises, les artisans, les producteurs, les industriels et les associations engagés dans une démarche de fabrication typique de leur territoire ou de leur région. Une surprise pour le fondateur de l'entreprise basée à Raiatea, Alex Pelou : “Nous avons rempli le formulaire d'inscription sans trop y croire pour être honnête”, assure le chef d'entreprise. “Quelques mois après, on nous a contactés pour nous dire que nous étions lauréats et aujourd'hui, nous sommes très contents. C'est une reconnaissance de toute cette énergie que l'on met pour essayer de garder cette production locale.”
Un challenge quand on sait que l'ensemble des entreprises concurrentes se fournissent désormais en Chine, en Thaïlande ou ailleurs. “Lorsque tu connais les coûts de la main-d'œuvre, les coûts d'acheminement de la matière première, les coûts de transformation de la matière première et les coûts d'exportation… c'est vraiment très compliqué”, explique Alex Pelou. D'autant qu'aujourd'hui, la société engage une quinzaine de personnes en CDI, possède une boutique à Tahiti, au centre Vaima, et vient d'investir dans un nouveau bâtiment/atelier à Raiatea où elle produit chaque année environ 10 000 rames, dont 7 000 sont exportées à l'étranger.
Mais forte de ses années d'expérience, l'entreprise a acquis un savoir-faire unique dans la fabrication et l'assemblage de matériaux composites, dont notamment le carbone et le falcata, un bois très présent sur l'île Sacrée : “Le falcata est une espèce invasive introduite au XXe siècle dans le cadre d'un projet de reforestation. Toutefois, c'est un bois très léger qui résiste à la compression, des propriétés mécaniques idéales pour la construction de nos va'a si le bois est renforcé par du composite tel que le carbone”, confie le fabricant. Une approche innovante qui a su séduire le jury national du Fabriqué en France. Le mois prochain, à l'Élysée, la société exposera son tout nouveau V1 VenomWood, conçu à partir de falcata et dont la fabrication a nécessité plus d'un an de recherche et de développement.
La nouvelle a été annoncée par le haut-commissariat et a depuis fait le tour des réseaux sociaux : l'entreprise Viper Va'a, spécialisée dans la fabrication de rames, de 'īato et de va'a, représentera la Polynésie française au palais de l'Élysée lors de la quatrième édition de la Grande exposition du fabriqué en France. Un événement qui, depuis 2020, met à l'honneur les entreprises, les artisans, les producteurs, les industriels et les associations engagés dans une démarche de fabrication typique de leur territoire ou de leur région. Une surprise pour le fondateur de l'entreprise basée à Raiatea, Alex Pelou : “Nous avons rempli le formulaire d'inscription sans trop y croire pour être honnête”, assure le chef d'entreprise. “Quelques mois après, on nous a contactés pour nous dire que nous étions lauréats et aujourd'hui, nous sommes très contents. C'est une reconnaissance de toute cette énergie que l'on met pour essayer de garder cette production locale.”
Un challenge quand on sait que l'ensemble des entreprises concurrentes se fournissent désormais en Chine, en Thaïlande ou ailleurs. “Lorsque tu connais les coûts de la main-d'œuvre, les coûts d'acheminement de la matière première, les coûts de transformation de la matière première et les coûts d'exportation… c'est vraiment très compliqué”, explique Alex Pelou. D'autant qu'aujourd'hui, la société engage une quinzaine de personnes en CDI, possède une boutique à Tahiti, au centre Vaima, et vient d'investir dans un nouveau bâtiment/atelier à Raiatea où elle produit chaque année environ 10 000 rames, dont 7 000 sont exportées à l'étranger.
Mais forte de ses années d'expérience, l'entreprise a acquis un savoir-faire unique dans la fabrication et l'assemblage de matériaux composites, dont notamment le carbone et le falcata, un bois très présent sur l'île Sacrée : “Le falcata est une espèce invasive introduite au XXe siècle dans le cadre d'un projet de reforestation. Toutefois, c'est un bois très léger qui résiste à la compression, des propriétés mécaniques idéales pour la construction de nos va'a si le bois est renforcé par du composite tel que le carbone”, confie le fabricant. Une approche innovante qui a su séduire le jury national du Fabriqué en France. Le mois prochain, à l'Élysée, la société exposera son tout nouveau V1 VenomWood, conçu à partir de falcata et dont la fabrication a nécessité plus d'un an de recherche et de développement.