La vitrine de la délégation polynésienne à Paris
En écho au Festival du ‘Uru organisé à Papeete par le ministère de l’Agriculture du Pays, la Délégation de la Polynésie française a consacré mardi une soirée à l’arbre à pain.
En introduction, Christian Coiffier, chargé de mission au Musée du Quai Branly, a apporté quelques précisions sur la place centrale occupée par le ‘uru dans la société polynésienne.
Une exposition pédagogique retraçait en outre, en neuf panneaux, l’histoire du fruit nourricier, ses origines, sa légende, ses multiples utilisations, ses modes de cuisson, et ses propriétés.
Lors de son intervention, l’anthropologue a notamment indiqué que le fruit de l’arbre à pain, originaire du Sud Est asiatique, avait été embarqué sur les pirogues des premiers navigateurs polynésiens. Qu’il avait été redécouvert par le navigateur Quiros, aux îles Marquises, en 1595, et décrit pour la première fois par Forster en 1776, lors du passage du capitaine Cook à Tahiti.
Le ‘uru et les révoltés de la Bounty
Christian Coiffier a par ailleurs évoqué le rôle déclencheur du tumu ‘uru dans la célèbre mutinerie des révoltés de la Bounty, provoquée par la décision du capitaine Bligh de diminuer les rations d’eau de l’équipage, afin d’arroser de jeunes arbres à pain destinés à être convoyés aux Antilles
William Bligh avait en effet été missionné par le roi Georges III pour recueillir des pousses, suite à la requête des planteurs des Indes occidentales, cherchant à se procurer un aliment plus nourrissant pour leurs esclaves.
Une dégustation appréciée
Christian Coiffier a également élargi sa présentation aux fonctions de l’arbre à pain dans d’autres régions océaniennes, la Papouasie-Nouvelle Guinée notamment.
Les participants, venus en nombre, ont ensuite été invités à déguster des mets à base de ‘uru.
Palets de ‘uru au foie gras, croustines, brochettes, ragoût de’uru punu puatoro en verrine ou encore gâteau de ‘uru : autant de déclinaisons culinaires autour de l’excellent aliment nutritif, très appréciées par les convives.
En introduction, Christian Coiffier, chargé de mission au Musée du Quai Branly, a apporté quelques précisions sur la place centrale occupée par le ‘uru dans la société polynésienne.
Une exposition pédagogique retraçait en outre, en neuf panneaux, l’histoire du fruit nourricier, ses origines, sa légende, ses multiples utilisations, ses modes de cuisson, et ses propriétés.
Lors de son intervention, l’anthropologue a notamment indiqué que le fruit de l’arbre à pain, originaire du Sud Est asiatique, avait été embarqué sur les pirogues des premiers navigateurs polynésiens. Qu’il avait été redécouvert par le navigateur Quiros, aux îles Marquises, en 1595, et décrit pour la première fois par Forster en 1776, lors du passage du capitaine Cook à Tahiti.
Le ‘uru et les révoltés de la Bounty
Christian Coiffier a par ailleurs évoqué le rôle déclencheur du tumu ‘uru dans la célèbre mutinerie des révoltés de la Bounty, provoquée par la décision du capitaine Bligh de diminuer les rations d’eau de l’équipage, afin d’arroser de jeunes arbres à pain destinés à être convoyés aux Antilles
William Bligh avait en effet été missionné par le roi Georges III pour recueillir des pousses, suite à la requête des planteurs des Indes occidentales, cherchant à se procurer un aliment plus nourrissant pour leurs esclaves.
Une dégustation appréciée
Christian Coiffier a également élargi sa présentation aux fonctions de l’arbre à pain dans d’autres régions océaniennes, la Papouasie-Nouvelle Guinée notamment.
Les participants, venus en nombre, ont ensuite été invités à déguster des mets à base de ‘uru.
Palets de ‘uru au foie gras, croustines, brochettes, ragoût de’uru punu puatoro en verrine ou encore gâteau de ‘uru : autant de déclinaisons culinaires autour de l’excellent aliment nutritif, très appréciées par les convives.
