Paris, France | AFP | mardi 04/12/2018 - Si une majorité de salariés et cadres dirigeants perçoivent le travail comme une "source d'épanouissement", un quart d'entre eux disent que le travail leur a déjà causé des "problèmes psychologiques graves" (burn-out, dépression…), selon une étude présentée mardi.
62% des salariés et 75% des managers perçoivent le travail "d'abord" comme "une source d'épanouissement personnel", avant d'être une "source de contraintes", selon ce 20ème baromètre de l'organisme de formation professionnelle Cegos portant sur des entreprises de plus de 100 salariés.
Les scores sont particulièrement élevés chez les salariés de moins de 30 ans (70%), chez les cadres (69%) et chez les managers ayant un poste de direction (90%), relève l'étude.
Mais le niveau de stress, même en légère diminution, touche toujours plus d'un salarié sur deux: 53% des salariés (-4 points par rapport à 2015) et 65% des managers (-8). Il est même en augmentation chez les salariées, 57% (+9) disant "subir un stress régulier".
Selon l'étude, salariés et managers partagent les mêmes sources de stress. Ils citent en premier lieu la charge de travail (45% chez les salariés, 48% chez les managers), mais son poids diminue fortement depuis 2015 (respectivement -16 et -17 points). Deuxième facteur, un "manque ou une mauvaise organisation du travail" (31% pour les salariés, soit une baisse de 4 points; 30% pour les managers, +8 pts), puis le "manque de soutien et le sentiment d'isolement" (27% chez les salariés, +7 pts; 25% pour les managers, +3 pts).
Conséquence, 25% des salariés et 24% des managers disent que le travail leur a déjà causé des "problèmes psychologiques graves" (burn-out, dépression…). "Des niveaux toujours préoccupants, stables depuis 2014", note l'étude.
Face aux risques psycho-sociaux (RPS), les entreprises ont notamment investi dans la formation, avec 52% (+11 points) des managers formés. Toutefois, seul un directeur ou responsable des ressources humaines interrogé sur deux fait part d'"actions de prévention" des RPS.
S'agissant de la motivation au travail, "l'intérêt et la variété du poste" reste le principal moteur des managers (49%, mais -20 points par rapport à 2015). Derrière, vient la rémunération (44%, +8). Les salariés placent eux en tête "la qualité des échanges et contacts" avec leurs collègues (41%, +2), juste devant la rémunération (40%, +1).
Etude conduite en France en septembre et octobre 2018 auprès de 1.160 personnes (700 salariés, 280 managers et 180 directeurs ou responsables des ressources humaines), travaillant dans des entreprises du secteur privé de plus de 100 salariés.
62% des salariés et 75% des managers perçoivent le travail "d'abord" comme "une source d'épanouissement personnel", avant d'être une "source de contraintes", selon ce 20ème baromètre de l'organisme de formation professionnelle Cegos portant sur des entreprises de plus de 100 salariés.
Les scores sont particulièrement élevés chez les salariés de moins de 30 ans (70%), chez les cadres (69%) et chez les managers ayant un poste de direction (90%), relève l'étude.
Mais le niveau de stress, même en légère diminution, touche toujours plus d'un salarié sur deux: 53% des salariés (-4 points par rapport à 2015) et 65% des managers (-8). Il est même en augmentation chez les salariées, 57% (+9) disant "subir un stress régulier".
Selon l'étude, salariés et managers partagent les mêmes sources de stress. Ils citent en premier lieu la charge de travail (45% chez les salariés, 48% chez les managers), mais son poids diminue fortement depuis 2015 (respectivement -16 et -17 points). Deuxième facteur, un "manque ou une mauvaise organisation du travail" (31% pour les salariés, soit une baisse de 4 points; 30% pour les managers, +8 pts), puis le "manque de soutien et le sentiment d'isolement" (27% chez les salariés, +7 pts; 25% pour les managers, +3 pts).
Conséquence, 25% des salariés et 24% des managers disent que le travail leur a déjà causé des "problèmes psychologiques graves" (burn-out, dépression…). "Des niveaux toujours préoccupants, stables depuis 2014", note l'étude.
Face aux risques psycho-sociaux (RPS), les entreprises ont notamment investi dans la formation, avec 52% (+11 points) des managers formés. Toutefois, seul un directeur ou responsable des ressources humaines interrogé sur deux fait part d'"actions de prévention" des RPS.
S'agissant de la motivation au travail, "l'intérêt et la variété du poste" reste le principal moteur des managers (49%, mais -20 points par rapport à 2015). Derrière, vient la rémunération (44%, +8). Les salariés placent eux en tête "la qualité des échanges et contacts" avec leurs collègues (41%, +2), juste devant la rémunération (40%, +1).
Etude conduite en France en septembre et octobre 2018 auprès de 1.160 personnes (700 salariés, 280 managers et 180 directeurs ou responsables des ressources humaines), travaillant dans des entreprises du secteur privé de plus de 100 salariés.