Dix étapes seront au programme de la prochaine saison du tour mondial de surf. (crédit : WSL)
Tahiti, le 17 juillet 2020 – La World Surf League (WSL) a annoncé vendredi l'annulation du tour mondial de surf (CT et QS compris) pour cette année. La WSL souhaite pouvoir démarrer la prochaine saison à Hawaii en novembre pour les femmes et décembre pour les hommes. Par ailleurs l'étape mythique de Teahupoo est maintenue pour 2021.
La nouvelle était attendue depuis plusieurs mois, elle est finalement tombée vendredi. Erik Logan, patron de la World Surf League (WSL), a annoncé l'annulation du tour mondial de surf pour cette année. Championship Tour (CT) et Qualifying Series (QS) compris. "Nous avons la conviction que les compétitions de surf peuvent se tenir en toute sécurité pendant l'épidémie de Covid-19. Mais nous avons par ailleurs un immense respect pour les préoccupations permanentes de nombreux membres de notre communauté alors que le monde travaille à résoudre ce problème", a indiqué Erik Logan dans un communiqué.
"C'est une décision logique", a commenté pour sa part Michel Bourez. "C'était la moindre des choses à faire vis-à-vis de la pandémie. A Tahiti nous avons ouvert nos frontières mais d'autres pays n'ont pas encore sauté le pas. C'était compliqué à ce moment-là d'envisager une reprise du tour", a complété le Spartan.
La nouvelle était attendue depuis plusieurs mois, elle est finalement tombée vendredi. Erik Logan, patron de la World Surf League (WSL), a annoncé l'annulation du tour mondial de surf pour cette année. Championship Tour (CT) et Qualifying Series (QS) compris. "Nous avons la conviction que les compétitions de surf peuvent se tenir en toute sécurité pendant l'épidémie de Covid-19. Mais nous avons par ailleurs un immense respect pour les préoccupations permanentes de nombreux membres de notre communauté alors que le monde travaille à résoudre ce problème", a indiqué Erik Logan dans un communiqué.
"C'est une décision logique", a commenté pour sa part Michel Bourez. "C'était la moindre des choses à faire vis-à-vis de la pandémie. A Tahiti nous avons ouvert nos frontières mais d'autres pays n'ont pas encore sauté le pas. C'était compliqué à ce moment-là d'envisager une reprise du tour", a complété le Spartan.
Big news, https://t.co/yP8zJhReu1.
2020 Event Cancellation
2021 CT Calendar
One-day World Title Event
Women’s CT Returns to Tahiti
Countdown Event Series pic.twitter.com/BiF6QWHpHN
— World Surf League (@wsl) July 17, 2020
Le retour des femmes à Teahupoo
La saison 2020 de surf est donc une saison blanche. Cependant, comme un chat qui retombe toujours sur ses pattes, la WSL souhaite démarrer la saison 2021 à Hawaii, dès novembre pour les femmes et décembre pour les hommes. Mais le doute plane encore quant à un démarrage en fin d'année. "Cette reprise doit encore être approuvée par l'état de Hawaii et les agences gouvernementales locales, de même que des protocoles de voyages qui garantissent une sécurité maximale", précise le communiqué de la WSL.
Une saison 2021 du CT qui comportera dix étapes et qui débuterait ainsi sur le spot de Pipeline pour les hommes et à Maui pour les femmes. Les étapes classiques sont toutes maintenues, à l'image notamment de la Tahiti Pro Teahupoo qui clôtura l'année en août. "C'est une étape mythique c'était inimaginable de la retirer du circuit", s'est réjoui Michel Bourez.
Et surprise du chef, les surfeuses du CT seront également invitées sur le spot de Havae pour la prochaine édition de la Tahiti Pro. Une première depuis 2006. "Toutes les filles du circuit, à part le top 5, n'ont pas le niveau pour surfer Teahupoo", tempère Bourez. "Mais c'est également une bonne nouvelle parce que ça peut offrir une wild card à Vahine Fierro qui a l'habitude maintenant de surfer sur le spot", ajoute le surfeur tahitien.
Si Teahupoo est maintenu, la prochaine saison verra la disparition du Pro France qui se tenait traditionnellement à Hossegor. Le tour ne fera plus qu'un seul stop en Europe, à Peniche au Portugal.
Une saison 2021 du CT qui comportera dix étapes et qui débuterait ainsi sur le spot de Pipeline pour les hommes et à Maui pour les femmes. Les étapes classiques sont toutes maintenues, à l'image notamment de la Tahiti Pro Teahupoo qui clôtura l'année en août. "C'est une étape mythique c'était inimaginable de la retirer du circuit", s'est réjoui Michel Bourez.
Et surprise du chef, les surfeuses du CT seront également invitées sur le spot de Havae pour la prochaine édition de la Tahiti Pro. Une première depuis 2006. "Toutes les filles du circuit, à part le top 5, n'ont pas le niveau pour surfer Teahupoo", tempère Bourez. "Mais c'est également une bonne nouvelle parce que ça peut offrir une wild card à Vahine Fierro qui a l'habitude maintenant de surfer sur le spot", ajoute le surfeur tahitien.
Si Teahupoo est maintenu, la prochaine saison verra la disparition du Pro France qui se tenait traditionnellement à Hossegor. Le tour ne fera plus qu'un seul stop en Europe, à Peniche au Portugal.
Des finales en fin de saison
L'année 2021 verra par ailleurs l'avènement du nouveau format de compétition pensé par la WSL. A l'issue des dix étapes, des finales se tiendront en septembre et réuniront les cinq meilleurs hommes et femmes du classement mondial. Le titre de champion du monde se jouera ainsi sur une seule journée sur un spot encore tenu secret par la WSL.
"Ce nouveau format avec des play-offs en fin de saison va offrir beaucoup de visibilité. Et cela va donner aussi plus de suspens dans la course pour le titre de champion du monde. Il y a eu des années où l'on connaissait le champion à deux étapes de la fin et du coup on n'avait plus rien à jouer. J'espère aussi que le spot retenu sera un spot où ça tube mais qu'on ne connait pas trop également type Pipeline que tous les surfeurs connaissent", explique Michel Bourez.
On a hâte que ça reprenne.
"Ce nouveau format avec des play-offs en fin de saison va offrir beaucoup de visibilité. Et cela va donner aussi plus de suspens dans la course pour le titre de champion du monde. Il y a eu des années où l'on connaissait le champion à deux étapes de la fin et du coup on n'avait plus rien à jouer. J'espère aussi que le spot retenu sera un spot où ça tube mais qu'on ne connait pas trop également type Pipeline que tous les surfeurs connaissent", explique Michel Bourez.
On a hâte que ça reprenne.