PARIS, le 14 juin 2018. Toilettage du statut, ouverture du centre de mémoire, assises des Outre-mer ont été au programme de la rencontre entre le président du Pays et la ministre des Outre-mer ce jeudi à Paris.
Le président Edouard Fritch, accompagné du vice-président Teva Rohfritsch, du président de l’Assemblée, Gaston Tong Sang, de la sénatrice Lana Tetuanui et de la députée Maina Sage, a été reçu ce jeudi à Paris par Annick Girardin, ministre des Outre-mer.
Pendant près de deux heures et demie, ils ont discuté de la révision et la modernisation du statut d’autonomie. Ils ont également fait le bilan des assises de l’Outre-mer sur le fenua, dans la perspective de la remise du livre bleu au président de la République, le 28 juin.
Au sujet des Assises de l’Outre-mer, le président du Pays a indiqué qu’une trentaine de fiches projet et propositions avaient été établies :« Avec la ministre nous avons étudié celles qui relèvent d’une intervention de l’Etat. Certaines seront retenues ». S’il n’a pu révéler cette liste puisqu’elle le sera lors de la remise du livre bleu au président Emmanuel Macron, le président Fritch a déclaré que « parmi les dossiers les plus importants il y a la continuité territoriale, le numérique et bien d’autres comme des centres de jeunesse que nous voulons créer en Polynésie pour accueillir nos jeunes délinquants et les mettre sur la bonne voie. ».
Le toilettage du statut de nouveau évoqué
Le toilettage du statut évoqué depuis de nombreux mois a de nouveau été abordé. Les travaux suspendus depuis l’an dernier en raison de la campagne des élections territoriales ont repris ce jeudi : « Un certain nombre de sujets préoccupent l’exécutif local. Mais ce ne sont pas des modifications de fond. Il fallait que l’on soit bien en phase avec le gouvernement central car il s’agit là d’un projet de loi du gouvernement améliorant le statut de la Polynésie ».
Nucléaire : le centre de mémoire en attente
La délégation polynésienne a évoqué, par ailleurs, le nucléaire, dont il est fait référence dans l’une des fiches-propositions présentées à la ministre. Notamment à propos du projet de centre de mémoire suspendu à une décision du ministère des Armées car « il s’agit de créer ce centre sur un ancien terrain militaire aujourd’hui pratiquement désaffecté. Avec le représentant de l’Etat, Monsieur le Haut-Commissaire, nous avons estimé qu’il s’agissait du lieu approprié pour créer ce centre de mémoire en plein centre de Papeete et dans un quartier intéressant », a précisé le président de la Polynésie française.
Vendredi, la délégation de la Polynésie française sera reçue, à Matignon, par le Premier ministre Edouard Philippe. Cette réunion, en présence d’Annick Girardin, portera sur les mêmes thématiques abordées ce jeudi. Auparavant, le président du Pays s'entretiendra avec Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des comptes publics, avant une rencontre, mardi, avec Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé.
« Je compte leur présenter les différents programmes que nous avons mis en place avant les élections. Il s’agit pour nous de donner un coup d’accélérateur puisque les dossiers ont été pratiquement suspendus depuis le mois de janvier. Il faut refaire le point avec eux sur le statut, le Régime de solidarité de Polynésie française, les problèmes de défiscalisation… Un certain nombre de sujets sur lesquels nous souhaiterions aller vite maintenant », a conclu Edouard Fritch.
Le président Edouard Fritch, accompagné du vice-président Teva Rohfritsch, du président de l’Assemblée, Gaston Tong Sang, de la sénatrice Lana Tetuanui et de la députée Maina Sage, a été reçu ce jeudi à Paris par Annick Girardin, ministre des Outre-mer.
Pendant près de deux heures et demie, ils ont discuté de la révision et la modernisation du statut d’autonomie. Ils ont également fait le bilan des assises de l’Outre-mer sur le fenua, dans la perspective de la remise du livre bleu au président de la République, le 28 juin.
Au sujet des Assises de l’Outre-mer, le président du Pays a indiqué qu’une trentaine de fiches projet et propositions avaient été établies :« Avec la ministre nous avons étudié celles qui relèvent d’une intervention de l’Etat. Certaines seront retenues ». S’il n’a pu révéler cette liste puisqu’elle le sera lors de la remise du livre bleu au président Emmanuel Macron, le président Fritch a déclaré que « parmi les dossiers les plus importants il y a la continuité territoriale, le numérique et bien d’autres comme des centres de jeunesse que nous voulons créer en Polynésie pour accueillir nos jeunes délinquants et les mettre sur la bonne voie. ».
Le toilettage du statut de nouveau évoqué
Le toilettage du statut évoqué depuis de nombreux mois a de nouveau été abordé. Les travaux suspendus depuis l’an dernier en raison de la campagne des élections territoriales ont repris ce jeudi : « Un certain nombre de sujets préoccupent l’exécutif local. Mais ce ne sont pas des modifications de fond. Il fallait que l’on soit bien en phase avec le gouvernement central car il s’agit là d’un projet de loi du gouvernement améliorant le statut de la Polynésie ».
Nucléaire : le centre de mémoire en attente
La délégation polynésienne a évoqué, par ailleurs, le nucléaire, dont il est fait référence dans l’une des fiches-propositions présentées à la ministre. Notamment à propos du projet de centre de mémoire suspendu à une décision du ministère des Armées car « il s’agit de créer ce centre sur un ancien terrain militaire aujourd’hui pratiquement désaffecté. Avec le représentant de l’Etat, Monsieur le Haut-Commissaire, nous avons estimé qu’il s’agissait du lieu approprié pour créer ce centre de mémoire en plein centre de Papeete et dans un quartier intéressant », a précisé le président de la Polynésie française.
Vendredi, la délégation de la Polynésie française sera reçue, à Matignon, par le Premier ministre Edouard Philippe. Cette réunion, en présence d’Annick Girardin, portera sur les mêmes thématiques abordées ce jeudi. Auparavant, le président du Pays s'entretiendra avec Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des comptes publics, avant une rencontre, mardi, avec Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé.
« Je compte leur présenter les différents programmes que nous avons mis en place avant les élections. Il s’agit pour nous de donner un coup d’accélérateur puisque les dossiers ont été pratiquement suspendus depuis le mois de janvier. Il faut refaire le point avec eux sur le statut, le Régime de solidarité de Polynésie française, les problèmes de défiscalisation… Un certain nombre de sujets sur lesquels nous souhaiterions aller vite maintenant », a conclu Edouard Fritch.