La ministre de l’Education et de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports, Nicole Sanquer-Fareata, s’est rendue ce jeudi matin avec le vice-recteur Jean-Louis Baglan à l’université de la Polynésie française pour l’ouverture du séminaire animé par Gilles Petreault, inspecteur général de l’éducation nationale, en mission en Polynésie française. Il intervient sur des thématiques relatives à la réforme du collège mais aussi sur la validation du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.
PUNAAUIA, le 11 février 2016. Bataille de chiffres et mises au point après la publication, mercredi, du rapport de la Cour des comptes sur le système éducatif polynésien. La ministre de l'éducation polynésienne, Nicole Sanquer, remarque qu'en 2015, le taux de réussite au bac en Polynésie a plus progressé que celui de la France métropolitaine.
On peut faire dire aux chiffres presque tout ce que l'on veut. Tout dépend de la manière dont on les présente et du contexte dans lequel on le fait. Après la publication mercredi du rapport de la Cour des comptes sur le système éducatif polynésien, Nicole Sanquer veut surtout retenir les points à valoriser plutôt que de relever systématiquement les lacunes à combler. Elle commente ainsi les résultats issus du rapport : "La Polynésie française doit améliorer l’efficience de son système éducatif, c’est certain. Et elle le fait déjà. La proportion d’une classe d’âge atteignant le niveau Bac est de 54,79% en Polynésie française en 2015, qu’il convient de comparer aux chiffres du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche qui a officiellement publié un taux de 77,2% de bacheliers d’une classe d’âge au baccalauréat en 2015", a-t-elle indiqué. Il y a effectivement encore plus de 20 points de retard entre la Polynésie et la métropole du point de vue du nombre de bacheliers sur la classe d'âge, mais il faut rappeler que le premier bachelier polynésien était diplômé en 1965, il y a 50 ans, alors que la métropole a déjà 200 ans de tradition bachelière à son actif.
La ministre de l'éducation polynésienne poursuit sa démonstration positive : "Le ministère de l’éducation nationale a également publié un taux global de 87,8% d’admis au baccalauréat en 2015 contre 83,3% en 2007, soit une progression de + 4,5. En Polynésie française, le taux global d’admis au baccalauréat en 2015 est de 79,1% contre en 71,8% 2007, soit une progression de + 7,3. Si les résultats restent en deçà des références métropolitaines, ils s’en rapprochent peu à peu depuis ces dernières années, montrant par la même une progression de l’efficience du système éducatif polynésien". Au-delà de la progression du taux de réussite au baccalauréat qui sanctionne le cursus secondaire des élèves et leur ouvre la voie des études supérieures, c'est le nombre de nouveaux bacheliers polynésiens qu'il est intéressant de souligner. En 2015, 2630 élèves ont obtenu leur baccalauréat : ils étaient 82 de plus que l'année précédente. Voilà de quoi encourager le travail mené vers l'excellence sur le territoire, sans cesser pour autant de chercher des pistes pour solutionner les difficultés qui s'aggravent : la déscolarisation, le taux d'échec important des publics les plus fragiles.
On peut faire dire aux chiffres presque tout ce que l'on veut. Tout dépend de la manière dont on les présente et du contexte dans lequel on le fait. Après la publication mercredi du rapport de la Cour des comptes sur le système éducatif polynésien, Nicole Sanquer veut surtout retenir les points à valoriser plutôt que de relever systématiquement les lacunes à combler. Elle commente ainsi les résultats issus du rapport : "La Polynésie française doit améliorer l’efficience de son système éducatif, c’est certain. Et elle le fait déjà. La proportion d’une classe d’âge atteignant le niveau Bac est de 54,79% en Polynésie française en 2015, qu’il convient de comparer aux chiffres du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche qui a officiellement publié un taux de 77,2% de bacheliers d’une classe d’âge au baccalauréat en 2015", a-t-elle indiqué. Il y a effectivement encore plus de 20 points de retard entre la Polynésie et la métropole du point de vue du nombre de bacheliers sur la classe d'âge, mais il faut rappeler que le premier bachelier polynésien était diplômé en 1965, il y a 50 ans, alors que la métropole a déjà 200 ans de tradition bachelière à son actif.
La ministre de l'éducation polynésienne poursuit sa démonstration positive : "Le ministère de l’éducation nationale a également publié un taux global de 87,8% d’admis au baccalauréat en 2015 contre 83,3% en 2007, soit une progression de + 4,5. En Polynésie française, le taux global d’admis au baccalauréat en 2015 est de 79,1% contre en 71,8% 2007, soit une progression de + 7,3. Si les résultats restent en deçà des références métropolitaines, ils s’en rapprochent peu à peu depuis ces dernières années, montrant par la même une progression de l’efficience du système éducatif polynésien". Au-delà de la progression du taux de réussite au baccalauréat qui sanctionne le cursus secondaire des élèves et leur ouvre la voie des études supérieures, c'est le nombre de nouveaux bacheliers polynésiens qu'il est intéressant de souligner. En 2015, 2630 élèves ont obtenu leur baccalauréat : ils étaient 82 de plus que l'année précédente. Voilà de quoi encourager le travail mené vers l'excellence sur le territoire, sans cesser pour autant de chercher des pistes pour solutionner les difficultés qui s'aggravent : la déscolarisation, le taux d'échec important des publics les plus fragiles.