PAPEETE, le 30 mai 216 - En dépit de l’accord de sortie de crise conclu entre le syndicat des praticiens hospitaliers et les ministères de la santé et de la fonction publique, le 19 février dernier, aucune réunion de travail n’avait eu lieu depuis. La toute première s’est tenue hier.
Le syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française (SPHPF) dénonce le non-respect du protocole d'accord signé le 19 février dernier mais surtout l'immobilisme du pays. "Aujourd'hui, rien n'a été fait, le dossier n'a même pas été ouvert" s'agace Marc Lévy, président du SPHPF, "nous allons rencontrer pour les signataires du protocole d'accord depuis le mois de février aujourd'hui à 15 heures (hier, ndlr) alors que nous avions convenu d'un rendez-vous mensuel pour aborder les différents thèmes."
En effet, protocole d’accord stipule que des réunions doivent se tenir mensuellement entre les signataires, à partir du mois de mars 2016 pour la délibération sur la permanence des soins de la direction de la santé, et à partir du mois d’avril 2016 pour la réforme du statut des praticiens hospitaliers (PH). Or comme l'indique Marc Levy, à ce jour aucune réunion n'a eu lieu.
Dans un communiqué de presse le SPHPF "espère que le protocole sera bien respecté et que ces deux points seront bien discutés."
Marc Levy constate "il y a un défaut de communication, nous ne sommes même pas sûr que la direction du CHPF sera présente lors de la réunion alors que nous avons besoin d'eux pour entamer les premières démarches de la réforme du statut. "
Le syndicat des praticiens hospitaliers attend que les ministères de la fonction publique et de la santé permettent la réalisation de ces travaux par les directions des hôpitaux.
Les difficultés pour assurer la permanence des soins dans les hôpitaux de la direction de la santé sont critiques. Selon le président du SPHPF, "il a même été demandé que des médecins de l’hôpital du Taaone aillent effectuer des gardes à l’hôpital de Taravao, sur la base du volontariat. La réforme du statut des praticiens hospitaliers devient urgente en raison des difficultés de recrutement qui laissent des postes de médecins vacants."
Pour comprendre la grogne des praticiens hospitaliers de Polynésie française, il suffit de relire ce qui a été dit ou écrit lors des conflits sociaux de 2009, 2010, 2011 et 2013. A chacun de ces mouvements de grève, le fond du problème exposé par ces médecins est la situation absurde dans laquelle ils se retrouvent englués depuis si longtemps et qui résulte de l’obsolescence des textes réglementaires sur le statut de la fonction publique hospitalière en Polynésie française "qui n'ont pratiquement pas évolué depuis 1996". Or, depuis 20 ans, le métier de médecin hospitalier a beaucoup changé, ici comme en France métropolitaine.
En effet, si une actualisation des textes a effectivement été négociée en Polynésie française, avec quatre protocoles d’accord signés en 2009, 2010, 2011 et 2013, ils n’ont jamais été appliqués. Le 19 février un nouveau protocole d'accord était trouvé. Depuis il ne s'est rien passé. Lundi 30 mai, le dossier semblait enfin commencer à se débloquer avec la discussion qui débutait à 15 h 30.
"Nous voulons seulement que le situation avance afin de solutionner les problèmes de recrutement et de rémunération des praticiens hospitaliers" conclut Marc Levy.
Le syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française (SPHPF) dénonce le non-respect du protocole d'accord signé le 19 février dernier mais surtout l'immobilisme du pays. "Aujourd'hui, rien n'a été fait, le dossier n'a même pas été ouvert" s'agace Marc Lévy, président du SPHPF, "nous allons rencontrer pour les signataires du protocole d'accord depuis le mois de février aujourd'hui à 15 heures (hier, ndlr) alors que nous avions convenu d'un rendez-vous mensuel pour aborder les différents thèmes."
En effet, protocole d’accord stipule que des réunions doivent se tenir mensuellement entre les signataires, à partir du mois de mars 2016 pour la délibération sur la permanence des soins de la direction de la santé, et à partir du mois d’avril 2016 pour la réforme du statut des praticiens hospitaliers (PH). Or comme l'indique Marc Levy, à ce jour aucune réunion n'a eu lieu.
Dans un communiqué de presse le SPHPF "espère que le protocole sera bien respecté et que ces deux points seront bien discutés."
Marc Levy constate "il y a un défaut de communication, nous ne sommes même pas sûr que la direction du CHPF sera présente lors de la réunion alors que nous avons besoin d'eux pour entamer les premières démarches de la réforme du statut. "
Le syndicat des praticiens hospitaliers attend que les ministères de la fonction publique et de la santé permettent la réalisation de ces travaux par les directions des hôpitaux.
Les difficultés pour assurer la permanence des soins dans les hôpitaux de la direction de la santé sont critiques. Selon le président du SPHPF, "il a même été demandé que des médecins de l’hôpital du Taaone aillent effectuer des gardes à l’hôpital de Taravao, sur la base du volontariat. La réforme du statut des praticiens hospitaliers devient urgente en raison des difficultés de recrutement qui laissent des postes de médecins vacants."
Pour comprendre la grogne des praticiens hospitaliers de Polynésie française, il suffit de relire ce qui a été dit ou écrit lors des conflits sociaux de 2009, 2010, 2011 et 2013. A chacun de ces mouvements de grève, le fond du problème exposé par ces médecins est la situation absurde dans laquelle ils se retrouvent englués depuis si longtemps et qui résulte de l’obsolescence des textes réglementaires sur le statut de la fonction publique hospitalière en Polynésie française "qui n'ont pratiquement pas évolué depuis 1996". Or, depuis 20 ans, le métier de médecin hospitalier a beaucoup changé, ici comme en France métropolitaine.
En effet, si une actualisation des textes a effectivement été négociée en Polynésie française, avec quatre protocoles d’accord signés en 2009, 2010, 2011 et 2013, ils n’ont jamais été appliqués. Le 19 février un nouveau protocole d'accord était trouvé. Depuis il ne s'est rien passé. Lundi 30 mai, le dossier semblait enfin commencer à se débloquer avec la discussion qui débutait à 15 h 30.
"Nous voulons seulement que le situation avance afin de solutionner les problèmes de recrutement et de rémunération des praticiens hospitaliers" conclut Marc Levy.