Paris, France | AFP | mardi 21/07/2015 - Le site de financement participatif (crowdfunding) dédié à l'immobilier, qui proposait le 14 juillet aux Français de racheter fictivement l’Élysée, a récolté 80 millions d'euros de promesses d'investissement en faveur du patrimoine national, a indiqué à l'AFP l'un des co-fondateurs.
Cette opération de communication mettant en scène le président de la République tenant une affiche "A vendre, Palais de l’Élysée", a permis de récolter, "en seulement cinq jours et grâce à plus de 1.100 participants, plus de 80 millions d'euros en intentions d'investissement", a déclaré Yoni Botbol, 25 ans, directeur général du site.
La start-up a envoyé lundi une lettre recommandée au chef de l’État François Hollande, sollicitant une audience pour lui exposer son projet d'"aider les Français à devenir ensemble propriétaires de joyaux nationaux", a-t-il ajouté.
"S'il accepte de mettre un bien sur notre site, ça pourrait fonctionner", assure le jeune entrepreneur, faisant valoir que la "pétition financière" de la semaine dernière a prouvé que "la demande existe".
La plateforme s'était offert un coup de publicité décalé la semaine dernière en étalant dans la presse le photo-montage représentant le chef de l’État sur une pleine page.
"Il s'agissait évidemment d'une fausse petite annonce, mais visant à promouvoir un vrai outil", rappelle Crowdimo.fr dans un communiqué.
La plateforme de financement participatif créée en janvier fait valoir que "plusieurs joyaux nationaux ont été vendus à des investisseurs étrangers ces dernières années" et que les cessions immobilières de l'État contribuent au redressement des finances publiques.
La start-up cite notamment l'hôtel particulier parisien Montesquiou- Fézensac, dont le dernier occupant était le ministère de la Coopération, et qui a été vendu en 2008 à un promoteur russe.
Ou encore le Centre international des Congrès de l'avenue Kléber, cédé la même année pour 401 millions d'euros à des investisseurs qataris, qui l'ont transformé en palace.
Crowdimo.fr entend donner la possibilité au grand public d'investir à plusieurs dans l'immobilier (investissement locatif, en viager, rénovation, promotion).
La start-up, qui emploie cinq personnes à temps plein, se prévaut d'être la première plateforme dans le monde à proposer un segment aussi large.
Cette opération de communication mettant en scène le président de la République tenant une affiche "A vendre, Palais de l’Élysée", a permis de récolter, "en seulement cinq jours et grâce à plus de 1.100 participants, plus de 80 millions d'euros en intentions d'investissement", a déclaré Yoni Botbol, 25 ans, directeur général du site.
La start-up a envoyé lundi une lettre recommandée au chef de l’État François Hollande, sollicitant une audience pour lui exposer son projet d'"aider les Français à devenir ensemble propriétaires de joyaux nationaux", a-t-il ajouté.
"S'il accepte de mettre un bien sur notre site, ça pourrait fonctionner", assure le jeune entrepreneur, faisant valoir que la "pétition financière" de la semaine dernière a prouvé que "la demande existe".
La plateforme s'était offert un coup de publicité décalé la semaine dernière en étalant dans la presse le photo-montage représentant le chef de l’État sur une pleine page.
"Il s'agissait évidemment d'une fausse petite annonce, mais visant à promouvoir un vrai outil", rappelle Crowdimo.fr dans un communiqué.
La plateforme de financement participatif créée en janvier fait valoir que "plusieurs joyaux nationaux ont été vendus à des investisseurs étrangers ces dernières années" et que les cessions immobilières de l'État contribuent au redressement des finances publiques.
La start-up cite notamment l'hôtel particulier parisien Montesquiou- Fézensac, dont le dernier occupant était le ministère de la Coopération, et qui a été vendu en 2008 à un promoteur russe.
Ou encore le Centre international des Congrès de l'avenue Kléber, cédé la même année pour 401 millions d'euros à des investisseurs qataris, qui l'ont transformé en palace.
Crowdimo.fr entend donner la possibilité au grand public d'investir à plusieurs dans l'immobilier (investissement locatif, en viager, rénovation, promotion).
La start-up, qui emploie cinq personnes à temps plein, se prévaut d'être la première plateforme dans le monde à proposer un segment aussi large.