Tahiti, le 9 octobre 2024 - Né le 11 octobre 1984, le Service de l’artisanat traditionnel fête cette année ses 40 ans. Il organise des ateliers pour l’occasion. Ce mercredi, au parc Paofai, des artisans ont accueilli le public pour partager leur savoir-faire.
Toanui est guide professionnel en montagne depuis 2021. Il a tenu à assister à l’atelier animé par Varsinas Vainui pour apprendre à travailler le roseau de montagne. “Le kaka’e”, précise l’artisane qui aime à partager son savoir-faire. Il est cueilli, mis à bouillir dans de l’eau citronné puis séché avant d’être manipulé. Toanui explique sa démarche : “J’en vois souvent en randonnée et je voulais savoir réaliser des objets pour montrer aux groupes ce que l’on peut en faire.” Il est reparti avec une fleur.
Sur la table voisine deux matahiapo sont venues avec leurs petits-enfants, “car il faut les occuper, mais pas n’importe comment”. Elles ont assisté à la confection de colliers en coquillage parce que “c’est notre culture”. Kendrick, 7 ans, et sa sœur Sydney, 8 ans, ont apprécié l’activité. Hoturau, 19 ans, a l’habitude. “Ma mère est dedans, je la suis depuis petite.” Mais elle a participé à l’atelier confection de bracelet en coquillage et de poara en fleurs fraîches pour pouvoir “être en groupe, faire cela à plusieurs, c’est quand même mieux. C’est vraiment un plaisir”.
Faire la lumière sur les missions du service
Des touristes ont, eux aussi, saisi l’occasion pour découvrir l’artisanat local. Les ateliers se sont succédé, ils étaient programmés entre 13 et 17 heures. En plus des jeux étaient organisés pour faire la lumière sur les missions du service, car tel était l’enjeu de ces animations organisées dans le cadre du 40e anniversaire au-delà de la mise en valeur des savoir-faire. “En effet, nous nous sommes aperçus que le grand public, et parfois même les artisans, ne savent pas précisément ce qu’elles sont. Ils ne nous connaissent pas toujours très bien”, rapporte Vanessa Cuneo, responsable du pôle développement et communication.
Le service de l’artisanat traditionnel - Te pū ohipa rima’ī est une administration de proximité qui se fait fort de structurer, professionnaliser et promouvoir le secteur. Il dispose d’une compétence générale en matière d’artisanat traditionnel. Il pilote et met en œuvre les orientations et la programmation annuelle du gouvernement de la Polynésie française avec, pour objectifs principaux, la professionnalisation et la promotion du secteur de l’artisanat traditionnel, et l’amélioration du développement économique du secteur. Il travaille d’ailleurs à la mise en place d’un Schéma directeur qui devrait voir le jour au premier trimestre 2025 pour cadrer la décennie à venir.
Structurer, professionnaliser et promouvoir
Le Service de l’artisanat traditionnel a été officialisé le 11 octobre 1984 sous l’impulsion du Pays. Son premier chef de service Ahititea Roomataaroa a eu la charge de le mettre en place et l’organiser. Depuis, dix personnes se sont succédé. Vaiana Giraud est la 11e cheffe de service en poste. Les missions, durant toutes ces années, n’ont pas beaucoup changé. Elles visent à encourager, soutenir, protéger les artisans, à développer le secteur dans le respect des traditions.
Toanui est guide professionnel en montagne depuis 2021. Il a tenu à assister à l’atelier animé par Varsinas Vainui pour apprendre à travailler le roseau de montagne. “Le kaka’e”, précise l’artisane qui aime à partager son savoir-faire. Il est cueilli, mis à bouillir dans de l’eau citronné puis séché avant d’être manipulé. Toanui explique sa démarche : “J’en vois souvent en randonnée et je voulais savoir réaliser des objets pour montrer aux groupes ce que l’on peut en faire.” Il est reparti avec une fleur.
Sur la table voisine deux matahiapo sont venues avec leurs petits-enfants, “car il faut les occuper, mais pas n’importe comment”. Elles ont assisté à la confection de colliers en coquillage parce que “c’est notre culture”. Kendrick, 7 ans, et sa sœur Sydney, 8 ans, ont apprécié l’activité. Hoturau, 19 ans, a l’habitude. “Ma mère est dedans, je la suis depuis petite.” Mais elle a participé à l’atelier confection de bracelet en coquillage et de poara en fleurs fraîches pour pouvoir “être en groupe, faire cela à plusieurs, c’est quand même mieux. C’est vraiment un plaisir”.
Faire la lumière sur les missions du service
Des touristes ont, eux aussi, saisi l’occasion pour découvrir l’artisanat local. Les ateliers se sont succédé, ils étaient programmés entre 13 et 17 heures. En plus des jeux étaient organisés pour faire la lumière sur les missions du service, car tel était l’enjeu de ces animations organisées dans le cadre du 40e anniversaire au-delà de la mise en valeur des savoir-faire. “En effet, nous nous sommes aperçus que le grand public, et parfois même les artisans, ne savent pas précisément ce qu’elles sont. Ils ne nous connaissent pas toujours très bien”, rapporte Vanessa Cuneo, responsable du pôle développement et communication.
Le service de l’artisanat traditionnel - Te pū ohipa rima’ī est une administration de proximité qui se fait fort de structurer, professionnaliser et promouvoir le secteur. Il dispose d’une compétence générale en matière d’artisanat traditionnel. Il pilote et met en œuvre les orientations et la programmation annuelle du gouvernement de la Polynésie française avec, pour objectifs principaux, la professionnalisation et la promotion du secteur de l’artisanat traditionnel, et l’amélioration du développement économique du secteur. Il travaille d’ailleurs à la mise en place d’un Schéma directeur qui devrait voir le jour au premier trimestre 2025 pour cadrer la décennie à venir.
Structurer, professionnaliser et promouvoir
Le Service de l’artisanat traditionnel a été officialisé le 11 octobre 1984 sous l’impulsion du Pays. Son premier chef de service Ahititea Roomataaroa a eu la charge de le mettre en place et l’organiser. Depuis, dix personnes se sont succédé. Vaiana Giraud est la 11e cheffe de service en poste. Les missions, durant toutes ces années, n’ont pas beaucoup changé. Elles visent à encourager, soutenir, protéger les artisans, à développer le secteur dans le respect des traditions.
Quatre jours de fête
Pour célébrer cette année si particulière, différents rendez-vous sont prévus jusqu’au 11 octobre. La journée d’ouverture, mardi, était consacrée aux artisans. Ils ont été consultés dans le cadre de la réalisation du Schéma directeur de l’artisanat traditionnel. “On les interrogera sur leurs problématiques. On les invitera à prendre la parole pour coconstruire ce schéma”, insiste Vanessa Cuneo. Réponses et propositions ont été précieusement consignées.
Ce mercredi dans l’après-midi, le grand public était invité de 13 heures à 17 heures à des ateliers de création, des animations prévues au parc Paofai. En parallèle des artisans sont allés dans la vallée de Titioro pour animer des ateliers.
Jeudi un autre déplacement est prévu dans les structures Fare Ora, au foyer Pu o te Hau et à SOS Village d’enfants. La soirée de vendredi sera festive. Elle sera donnée à l’attention des professionnels du secteur. Elle mettra à l’honneur à la présidence les piliers du secteur. Les artisans (ils sont 400 à être agréés en Polynésie) sont également invités. Une exposition des temps forts du service durant ces 40 dernières années se tiendra également ce soir-là.
Pour célébrer cette année si particulière, différents rendez-vous sont prévus jusqu’au 11 octobre. La journée d’ouverture, mardi, était consacrée aux artisans. Ils ont été consultés dans le cadre de la réalisation du Schéma directeur de l’artisanat traditionnel. “On les interrogera sur leurs problématiques. On les invitera à prendre la parole pour coconstruire ce schéma”, insiste Vanessa Cuneo. Réponses et propositions ont été précieusement consignées.
Ce mercredi dans l’après-midi, le grand public était invité de 13 heures à 17 heures à des ateliers de création, des animations prévues au parc Paofai. En parallèle des artisans sont allés dans la vallée de Titioro pour animer des ateliers.
Jeudi un autre déplacement est prévu dans les structures Fare Ora, au foyer Pu o te Hau et à SOS Village d’enfants. La soirée de vendredi sera festive. Elle sera donnée à l’attention des professionnels du secteur. Elle mettra à l’honneur à la présidence les piliers du secteur. Les artisans (ils sont 400 à être agréés en Polynésie) sont également invités. Une exposition des temps forts du service durant ces 40 dernières années se tiendra également ce soir-là.
Un séjour à Rurutu toujours en jeu
Entre le 1er septembre et le 11 octobre, le service a lancé sur ses réseaux un jeu intitulé Ta’o Mo’a, le mot mystère. Chaque semaine, les internautes doivent trouver un mot en s’appuyant sur les indices proposés. Ce jeu permet de sensibiliser le grand public mais aussi les acteurs du secteur aux missions du service. Un tirage au sort est prévu à l’issue du jeu. Pour y participer il suffit de trouver un seul des mots. Le jeu se termine ce vendredi. Vous pouvez toujours tenter d’y remporter un séjour à Rurutu en pension complète.
Entre le 1er septembre et le 11 octobre, le service a lancé sur ses réseaux un jeu intitulé Ta’o Mo’a, le mot mystère. Chaque semaine, les internautes doivent trouver un mot en s’appuyant sur les indices proposés. Ce jeu permet de sensibiliser le grand public mais aussi les acteurs du secteur aux missions du service. Un tirage au sort est prévu à l’issue du jeu. Pour y participer il suffit de trouver un seul des mots. Le jeu se termine ce vendredi. Vous pouvez toujours tenter d’y remporter un séjour à Rurutu en pension complète.