Une des premières images de la planète rouge
PASADENA (Etats-Unis), 06 août 2012 (AFP) - Le robot Curiosity s'est posé lundi avec succès sur Mars, un exploit et un soulagement pour la Nasa, qui n'avait jamais envoyé un robot aussi perfectionné sur une autre planète, ouvrant ainsi une nouvelle ère d'exploration de la planète rouge.
Le robot s'est posé à 05H32 GMT lundi. "Le contact (avec le sol) est confirmé", a annoncé un membre de le mission de contrôle, au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de Pasadena (Californie), à l'est de Los Angeles.
Les membres de la mission de contrôle ont explosé de joie à l'annonce de l'atterrissage du robot, au terme d'une descente de sept minutes extrêmement délicate, qui semble s'être déroulée exactement selon le plan prévu.
Le président américain Barack Obama a immédiatement salué dans un communiqué l'atterrissage de Curiosity, "le plus perfectionné des laboratoires mobiles à se poser sur une autre planète", comme "un exploit technologique sans précédent qui restera comme un jalon de fierté nationale à l'avenir".
Les Etats-Unis ont "fait l'histoire" avec cet exploit, a-t-il ajouté.
Peu avant O5H30 GMT (22H30 dimanche soir en Californie), la mission de contrôle avait annoncé avoir reçu un premier signal du robot, juste avant son entrée dans l'atmosphère de la planète rouge, avant de confirmer qu'il avait déployé correctement son parachute -- deux signes extrêmement encourageants.
Juste après l'atterrissage du robot, entre les rires et les applaudissements, un des responsables de la mission a distribué des barres chocolatées Mars à ses équipes, dont les membres s'embrassaient et se félicitaient les uns les autres.
Une seconde explosion de joie a suivi, lorsque le robot a envoyé une première photo d'une de ses roue posée dans le cratère de Gale, puis une seconde immédiatement après, d'une étonnante clarté, de son ombre portée sur la terre martienne, juste après son atterrissage. Une troisième photo, en haute définition, a été envoyé par le robot deux heures après son atterrissage.
Charles Bolden, l'administrateur de la Nasa a estimé que c'était "un grand jour pour la nation (américaine), un grand jour pour tous nos partenaires qui ont (du matériel) sur Curiosity et un grand jour pour le peuple américain".
Curiosity -- si tout continue à se passer comme prévu -- s'ajoute à la liste des missions martiennes américaines réussies, après Viking 1 et 2 (1976), Pathfinder (1997) Mars Exploration Rovers (2004) ou Phoenix (2008).
Débordants de joie, les employés ayant travaillé sur la mission, vêtus de d'un polo bleu avec la date du 5 août brodée sur le coeur, ont fait irruption dans la salle où les responsables de la mission allaient tenir leur première conférence de presse, en brandissant des petits drapeaux américains, semant une joyeuse pagaille pendant plusieurs minutes.
Adam Steltnzer, responsable de la phase de l'atterrissage, est apparu en larmes et a remercié "les polos bleus": "Je serai satisfait si cela reste comme la meilleure chose que j'ai faite dans ma vie", a-t-il dit lors d'une conférence de presse aux accents résolument patriotiques.
La tâche qui attend maintenant ce robot de 900 kg, de la taille d'une voiture et à la vague allure de cyclope -- avec le large objectif de l'une de ses 17 caméras monté sur un mât à deux mètres du sol -- est colossale.
Alimenté par un générateur nucléaire, il tentera de découvrir si l'environnement martien a pu être propice au développement de la vie.
"Curiosity va étudier les roches" qui l'entourent, a expliqué à l'AFP Dr Randii (bien Randii) Wessen, ingénieur sur la mission. "Il pourra les évaluer de loin, avec son laser, il pourra aussi prendre des roches et étudier leur composition, et nous avons une foreuse qui pourra creuser dans la roche et l'apporter dans le laboratoire de bord" du robot, a-t-il poursuivi.
"C'est vraiment un pas de géant dans l'éventail de possibilités qu'on a pu avoir à ce jour sur Mars. C'est énorme", a-t-il ajouté.
Avant de prendre la route, Curiosity va néanmoins vérifier avec ses concepteurs terriens que tout ses appareils sont en ordre de marche -- un processus qui prendra plusieurs jours, voire semaines.
L'un des tout premiers à avoir été testé avec succès est la ChemCam, un instrument français qui allie un laser, un téléscope et une caméra, conçu dans le cadre d'un partenariat entre l'Irap (Institut de recherche en astrophysique et planétologie) et le Centre national d'études spatiales (Cnes).
"La ChemCam a été testée et elle marche. Maintenant, on sait qu'elle fonctionne sur Mars", a déclaré à l'AFP son concepteur Sylvestre Maurice, astronome à l'Observatoire Midi-Pyrénées (sud ouest de la France).
rr/ros
Le robot s'est posé à 05H32 GMT lundi. "Le contact (avec le sol) est confirmé", a annoncé un membre de le mission de contrôle, au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de Pasadena (Californie), à l'est de Los Angeles.
Les membres de la mission de contrôle ont explosé de joie à l'annonce de l'atterrissage du robot, au terme d'une descente de sept minutes extrêmement délicate, qui semble s'être déroulée exactement selon le plan prévu.
Le président américain Barack Obama a immédiatement salué dans un communiqué l'atterrissage de Curiosity, "le plus perfectionné des laboratoires mobiles à se poser sur une autre planète", comme "un exploit technologique sans précédent qui restera comme un jalon de fierté nationale à l'avenir".
Les Etats-Unis ont "fait l'histoire" avec cet exploit, a-t-il ajouté.
Peu avant O5H30 GMT (22H30 dimanche soir en Californie), la mission de contrôle avait annoncé avoir reçu un premier signal du robot, juste avant son entrée dans l'atmosphère de la planète rouge, avant de confirmer qu'il avait déployé correctement son parachute -- deux signes extrêmement encourageants.
Juste après l'atterrissage du robot, entre les rires et les applaudissements, un des responsables de la mission a distribué des barres chocolatées Mars à ses équipes, dont les membres s'embrassaient et se félicitaient les uns les autres.
Une seconde explosion de joie a suivi, lorsque le robot a envoyé une première photo d'une de ses roue posée dans le cratère de Gale, puis une seconde immédiatement après, d'une étonnante clarté, de son ombre portée sur la terre martienne, juste après son atterrissage. Une troisième photo, en haute définition, a été envoyé par le robot deux heures après son atterrissage.
Charles Bolden, l'administrateur de la Nasa a estimé que c'était "un grand jour pour la nation (américaine), un grand jour pour tous nos partenaires qui ont (du matériel) sur Curiosity et un grand jour pour le peuple américain".
Curiosity -- si tout continue à se passer comme prévu -- s'ajoute à la liste des missions martiennes américaines réussies, après Viking 1 et 2 (1976), Pathfinder (1997) Mars Exploration Rovers (2004) ou Phoenix (2008).
Débordants de joie, les employés ayant travaillé sur la mission, vêtus de d'un polo bleu avec la date du 5 août brodée sur le coeur, ont fait irruption dans la salle où les responsables de la mission allaient tenir leur première conférence de presse, en brandissant des petits drapeaux américains, semant une joyeuse pagaille pendant plusieurs minutes.
Adam Steltnzer, responsable de la phase de l'atterrissage, est apparu en larmes et a remercié "les polos bleus": "Je serai satisfait si cela reste comme la meilleure chose que j'ai faite dans ma vie", a-t-il dit lors d'une conférence de presse aux accents résolument patriotiques.
La tâche qui attend maintenant ce robot de 900 kg, de la taille d'une voiture et à la vague allure de cyclope -- avec le large objectif de l'une de ses 17 caméras monté sur un mât à deux mètres du sol -- est colossale.
Alimenté par un générateur nucléaire, il tentera de découvrir si l'environnement martien a pu être propice au développement de la vie.
"Curiosity va étudier les roches" qui l'entourent, a expliqué à l'AFP Dr Randii (bien Randii) Wessen, ingénieur sur la mission. "Il pourra les évaluer de loin, avec son laser, il pourra aussi prendre des roches et étudier leur composition, et nous avons une foreuse qui pourra creuser dans la roche et l'apporter dans le laboratoire de bord" du robot, a-t-il poursuivi.
"C'est vraiment un pas de géant dans l'éventail de possibilités qu'on a pu avoir à ce jour sur Mars. C'est énorme", a-t-il ajouté.
Avant de prendre la route, Curiosity va néanmoins vérifier avec ses concepteurs terriens que tout ses appareils sont en ordre de marche -- un processus qui prendra plusieurs jours, voire semaines.
L'un des tout premiers à avoir été testé avec succès est la ChemCam, un instrument français qui allie un laser, un téléscope et une caméra, conçu dans le cadre d'un partenariat entre l'Irap (Institut de recherche en astrophysique et planétologie) et le Centre national d'études spatiales (Cnes).
"La ChemCam a été testée et elle marche. Maintenant, on sait qu'elle fonctionne sur Mars", a déclaré à l'AFP son concepteur Sylvestre Maurice, astronome à l'Observatoire Midi-Pyrénées (sud ouest de la France).
rr/ros