Rodez, France | AFP | jeudi 27/09/2018 - "Acte lâche", "attaque ignoble": le directeur général adjoint de la mairie de Rodez, en charge notamment de la sécurité, est mort jeudi après avoir été frappé de plusieurs coups de couteau en plein centre ville.
Selon une source proche du dossier, l'agresseur présumé a été interpellé peu après les faits à proximité de l'Hôtel de ville.
Pascal Filoe, "père de trois enfants", était directeur général adjoint de la ville de Rodez, en charge notamment de la police municipale, a précisé à l'AFP le maire de Rodez, Christian Teyssèdre.
"L'agresseur était connu des services de police. Il avait notamment dégradé la porte de l'Hôtel de ville le 11 avril dernier", a encore indiqué M. Teyssèdre. La victime était âgée d'une quarantaine d'années tout comme l'agresseur présumé.
L'agression a eu lieu vers 10h30 dans une petite rue longeant la mairie, une voie qui a très vite été fermée par des cordons de police. Les secours ont tenté de ranimer la victime avant de le transporter "en état d'urgence absolue" vers l'hôpital de Rodez où il a succombé à ses blessures.
Le président national du Syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM) Cédric Michel a précisé dans un communiqué que la victime "n'était pas policier municipal mais attaché territorial (emploi administratif) en charge de la sécurité".
Selon lui, l'agresseur, "connu des services de police, se serait installé en Aveyron voilà seulement quelques mois" et "il est connu des services de police pour posséder sans permis un chien de catégorie 1. L’animal lui aurait été retiré la semaine dernière".
"Je partage la douleur des habitants de Rodez après l'attaque ignoble (...). Mes premières pensées vont à sa famille et ses proches. Soutien à ses collègues éprouvés et aux policiers nationaux qui ont immédiatement interpellé l'individu", a écrit sur Twitter Gérard Collomb.
Les maires de France, via leur association AMF, ont exprimé leur "indignation face à cet acte lâche qui a coûté la vie à un fonctionnaire territorial".
Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, la capitale régionale, s'est dit "consterné et abasourdi". La présidente de la région Occitanie Carole Delga a pour sa part exprimé sa "stupeur" et sa "profonde indignation".
Le maire de Nice Christian Estrosi s'est pour sa part déclaré "indigné". "Nos policiers municipaux comme nationaux sont victimes chaque jour d’attaques dans des conditions de travail très difficiles", a-t-il insisté sur Twitter.
Eric Ciotti, député de Nice, a aussi fait part de son "émotion et effroi suite à l'assassinat lâche" du responsable de la mairie.
La préfecture de l'Aveyron a annoncé dans un communiqué "qu'une cellule d’urgence médico-psychologique était activée à partir de 14h00 à l’Hôtel de ville", soulignant qu'un appel à témoin avait été lancé.
Selon une source proche du dossier, l'agresseur présumé a été interpellé peu après les faits à proximité de l'Hôtel de ville.
Pascal Filoe, "père de trois enfants", était directeur général adjoint de la ville de Rodez, en charge notamment de la police municipale, a précisé à l'AFP le maire de Rodez, Christian Teyssèdre.
"L'agresseur était connu des services de police. Il avait notamment dégradé la porte de l'Hôtel de ville le 11 avril dernier", a encore indiqué M. Teyssèdre. La victime était âgée d'une quarantaine d'années tout comme l'agresseur présumé.
L'agression a eu lieu vers 10h30 dans une petite rue longeant la mairie, une voie qui a très vite été fermée par des cordons de police. Les secours ont tenté de ranimer la victime avant de le transporter "en état d'urgence absolue" vers l'hôpital de Rodez où il a succombé à ses blessures.
Le président national du Syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM) Cédric Michel a précisé dans un communiqué que la victime "n'était pas policier municipal mais attaché territorial (emploi administratif) en charge de la sécurité".
Selon lui, l'agresseur, "connu des services de police, se serait installé en Aveyron voilà seulement quelques mois" et "il est connu des services de police pour posséder sans permis un chien de catégorie 1. L’animal lui aurait été retiré la semaine dernière".
- "attaque ignoble" -
Cette agression mortelle du responsable de la sécurité en plein jour et au centre de la paisible préfecture de l'Aveyron a immédiatement suscité de nombreuses réactions, dont celle du ministre de l'Intérieur."Je partage la douleur des habitants de Rodez après l'attaque ignoble (...). Mes premières pensées vont à sa famille et ses proches. Soutien à ses collègues éprouvés et aux policiers nationaux qui ont immédiatement interpellé l'individu", a écrit sur Twitter Gérard Collomb.
Les maires de France, via leur association AMF, ont exprimé leur "indignation face à cet acte lâche qui a coûté la vie à un fonctionnaire territorial".
Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, la capitale régionale, s'est dit "consterné et abasourdi". La présidente de la région Occitanie Carole Delga a pour sa part exprimé sa "stupeur" et sa "profonde indignation".
Le maire de Nice Christian Estrosi s'est pour sa part déclaré "indigné". "Nos policiers municipaux comme nationaux sont victimes chaque jour d’attaques dans des conditions de travail très difficiles", a-t-il insisté sur Twitter.
Eric Ciotti, député de Nice, a aussi fait part de son "émotion et effroi suite à l'assassinat lâche" du responsable de la mairie.
La préfecture de l'Aveyron a annoncé dans un communiqué "qu'une cellule d’urgence médico-psychologique était activée à partir de 14h00 à l’Hôtel de ville", soulignant qu'un appel à témoin avait été lancé.