Francfort, Allemagne | AFP | mercredi 04/05/2022 - Le gendarme allemand de la concurrence a placé mercredi l'américain Meta, maison mère de Facebook, sous surveillance renforcée, en vertu d'une loi de 2021 étendant ses pouvoirs face aux poids lourds du net.
L'Office fédéral des cartels a indiqué qu'il avait déterminé que Meta était une entreprise "d'une importance primordiale" sur les marchés, ce qui ouvre la voie aux autorités pour sanctionner "d'éventuelles infractions à la concurrence" alors que deux enquêtes visant le groupe ont déjà été ouvertes par l'antitrust allemand.
Meta, géant du numérique exploitant les plates-formes Facebook (dont Messenger), Instagram et WhatsApp, a déclaré qu'il ne fera pas appel de la décision, selon le communiqué de l'Office.
"L'écosystème numérique créé par Meta avec un très grand nombre d'utilisateurs" fait de cette entreprise un "acteur central dans le domaine des médias sociaux", a commenté le président de l'organisme, Andreas Mundt.
L'antitrust a constaté la "position centrale" de Meta sur ses marchés, une classification qui lui donne la possibilité "de lutter contre toute violation du droit de la concurrence beaucoup plus efficacement" qu'auparavant.
L'Office anti-cartel applique une loi entrée en vigueur l'an dernier, qui renforce ses pouvoirs face aux entreprises, essentiellement numériques, dominant le marché. Ce texte lui confère le pouvoir d'encadrer les activités des groupes visés.
A ce titre, il avait aussi jugé fin 2021 qu'Alphabet/Google occupait une position dominante.
Le gendarme de la concurrence avait déjà bloqué début 2019 la fusion des données d'utilisateurs provenant de différents services de Meta, une décision contestée par le groupe et qui n'a pas encore été tranchée par les tribunaux.
Par ailleurs, des poursuites ont été lancées fin 2020 contre Meta pour la combinaison des lunettes 3D de Meta Quest (anciennement Oculus) à Facebook.
L'autorité de Bonn a dans le récent passé engagé plusieurs procédures de violation de la concurrence contre d'autres géants du net, soit Google, Amazon et Apple.
L'Office fédéral des cartels a indiqué qu'il avait déterminé que Meta était une entreprise "d'une importance primordiale" sur les marchés, ce qui ouvre la voie aux autorités pour sanctionner "d'éventuelles infractions à la concurrence" alors que deux enquêtes visant le groupe ont déjà été ouvertes par l'antitrust allemand.
Meta, géant du numérique exploitant les plates-formes Facebook (dont Messenger), Instagram et WhatsApp, a déclaré qu'il ne fera pas appel de la décision, selon le communiqué de l'Office.
"L'écosystème numérique créé par Meta avec un très grand nombre d'utilisateurs" fait de cette entreprise un "acteur central dans le domaine des médias sociaux", a commenté le président de l'organisme, Andreas Mundt.
L'antitrust a constaté la "position centrale" de Meta sur ses marchés, une classification qui lui donne la possibilité "de lutter contre toute violation du droit de la concurrence beaucoup plus efficacement" qu'auparavant.
L'Office anti-cartel applique une loi entrée en vigueur l'an dernier, qui renforce ses pouvoirs face aux entreprises, essentiellement numériques, dominant le marché. Ce texte lui confère le pouvoir d'encadrer les activités des groupes visés.
A ce titre, il avait aussi jugé fin 2021 qu'Alphabet/Google occupait une position dominante.
Le gendarme de la concurrence avait déjà bloqué début 2019 la fusion des données d'utilisateurs provenant de différents services de Meta, une décision contestée par le groupe et qui n'a pas encore été tranchée par les tribunaux.
Par ailleurs, des poursuites ont été lancées fin 2020 contre Meta pour la combinaison des lunettes 3D de Meta Quest (anciennement Oculus) à Facebook.
L'autorité de Bonn a dans le récent passé engagé plusieurs procédures de violation de la concurrence contre d'autres géants du net, soit Google, Amazon et Apple.