Tahiti, le 19 mai 2022 – Les exportations des produits de la pêche polynésienne, hors coquilles, sont revenus à leur niveau d'avant crise Covid dès l'année 2021, constate un bilan publié jeudi par l'Institut de la statistique en Polynésie française.
Le rebond de l'économie polynésienne se confirme publications après publications ces derniers jours. L'institut de la statistique en Polynésie française (ISPF) a publié jeudi le bilan des exportations des produits de la mer en 2021, au même niveau qu'en 2019 tant en valeurs qu'en volumes exportés. "Profitant de l’allègement des contraintes de transport liées à la Covid-19, les exportations de produits de la pêche, hors coquilles, doublent sur un an à 1,786 milliard de Fcfp et retrouvent leur niveau d’avant-crise", écrit l'ISPF. "Les exportations de produits de la pêche représentent 19% des recettes des exportations locales en biens, soit 4 points de plus qu’en 2020 et 1 point de plus qu’en 2019. Les coquilles exportées (corail, nacre et troca) ont rapporté 186 millions de Fcfp (-4 millions de Fcfp) et leur niveau reste bien inférieur à celui de 2019 (-70 %) en raison de la baisse des exportations de nacres."
Le thon, valeur sûre
Dans le détail, les exportations de poissons du large ont rapporté 1,686 milliard de Fcfp en 2021. Soit plus du double qu'en 2020, pour se fixer à leur niveau d'avant crise. En valeur, neuf poissons sur dix exportés sont des "poissons entiers réfrigérés". C'est la reprise de ce type d'exports qui a permis à la Polynésie de retrouver son niveau de 2019. Thons jaune et thons obèses réfrigérés trustent à eux seuls plus de trois quarts du total des exportations de poissons, devant le thon blanc. En revanche, les "poissons entiers congelés", entièrement exportés vers les Samoa Américaines, reculent de 42% en volume pour représenter moins de 5 millions de Fcfp de recettes annuelles. Les volumes de poissons congelés non entiers augmentent grâce aux filets et chairs entièrement exportés vers la France métropolitaine.
Un mot de la filière d’exportation de poissons vivants, qui reste marginale en Polynésie française avec des recettes à l’exportation de 51 millions de Fcfp. Une ferme d'aquaculture récifale, basée sur la collecte et l’élevage de post-larves de poissons, est implantée en Poly- nésie française depuis 1998. Les exportations issues de cette production innovante restent très faibles. Et l'apparition d’un deuxième opérateur sur le marché de l’aquariophilie, en lien avec la filière bénitier, porte une grande partie du résultat. Près de 56 tonnes de poissons vivants ont été exportées en 2021, essentiellement vers les États-Unis mais aussi vers l’Asie (Hong Kong et Taïwan).
Enfin, notons qu'aucune exportation de rori n'a été recensée en 2021, Hong Kong étant l'unique pays destinataire. Seuls les bénitiers ont été exportés pour 22,8 tonnes et 50 millions de Fcfp de recettes. Sept pays importent les bénitiers, parmi lesquels les États- Unis et la France métropolitaine qui achètent respectivement 61 % et 22 % des exportations polynésiennes.
Le rebond de l'économie polynésienne se confirme publications après publications ces derniers jours. L'institut de la statistique en Polynésie française (ISPF) a publié jeudi le bilan des exportations des produits de la mer en 2021, au même niveau qu'en 2019 tant en valeurs qu'en volumes exportés. "Profitant de l’allègement des contraintes de transport liées à la Covid-19, les exportations de produits de la pêche, hors coquilles, doublent sur un an à 1,786 milliard de Fcfp et retrouvent leur niveau d’avant-crise", écrit l'ISPF. "Les exportations de produits de la pêche représentent 19% des recettes des exportations locales en biens, soit 4 points de plus qu’en 2020 et 1 point de plus qu’en 2019. Les coquilles exportées (corail, nacre et troca) ont rapporté 186 millions de Fcfp (-4 millions de Fcfp) et leur niveau reste bien inférieur à celui de 2019 (-70 %) en raison de la baisse des exportations de nacres."
Le thon, valeur sûre
Dans le détail, les exportations de poissons du large ont rapporté 1,686 milliard de Fcfp en 2021. Soit plus du double qu'en 2020, pour se fixer à leur niveau d'avant crise. En valeur, neuf poissons sur dix exportés sont des "poissons entiers réfrigérés". C'est la reprise de ce type d'exports qui a permis à la Polynésie de retrouver son niveau de 2019. Thons jaune et thons obèses réfrigérés trustent à eux seuls plus de trois quarts du total des exportations de poissons, devant le thon blanc. En revanche, les "poissons entiers congelés", entièrement exportés vers les Samoa Américaines, reculent de 42% en volume pour représenter moins de 5 millions de Fcfp de recettes annuelles. Les volumes de poissons congelés non entiers augmentent grâce aux filets et chairs entièrement exportés vers la France métropolitaine.
Un mot de la filière d’exportation de poissons vivants, qui reste marginale en Polynésie française avec des recettes à l’exportation de 51 millions de Fcfp. Une ferme d'aquaculture récifale, basée sur la collecte et l’élevage de post-larves de poissons, est implantée en Poly- nésie française depuis 1998. Les exportations issues de cette production innovante restent très faibles. Et l'apparition d’un deuxième opérateur sur le marché de l’aquariophilie, en lien avec la filière bénitier, porte une grande partie du résultat. Près de 56 tonnes de poissons vivants ont été exportées en 2021, essentiellement vers les États-Unis mais aussi vers l’Asie (Hong Kong et Taïwan).
Enfin, notons qu'aucune exportation de rori n'a été recensée en 2021, Hong Kong étant l'unique pays destinataire. Seuls les bénitiers ont été exportés pour 22,8 tonnes et 50 millions de Fcfp de recettes. Sept pays importent les bénitiers, parmi lesquels les États- Unis et la France métropolitaine qui achètent respectivement 61 % et 22 % des exportations polynésiennes.