Des "accords de Polynésie", prévoyant notamment "une phase d'accession à un référendum d'autodétermination d'ici 15-20 ans" "pourraient constituer un recours", si la future loi organique de la fin de l'année 2010 ne réussissait pas à "stabiliser" les institutions polynésiennes, selon le texte de ce rapport que l'AFP s'est procuré.
Paris cherche à faire en sorte qu'une majorité politique stable s'établisse en Polynésie où neuf présidents ont défilé depuis juin 2004, au gré des renversements d'alliances.
Le rapport Barthélemy fait plusieurs propositions en ce sens, dont une nouvelle modification du mode de scrutin pour l'élection des représentants à l'assemblée locale et un durcissement des conditions de renversement du gouvernement.
Mais il souligne ensuite que "beaucoup des interlocuteurs de la mission ont considéré que, devant la situation de blocage des institutions et la perte de crédibilité de la classe politique, l'une des solutions pour sortir de la crise - tout en évitant les incidents sociaux - serait, à l'imitation de la Nouvelle-Calédonie, la négociation d'+accords de Polynésie+".
Ceux-ci prévoiraient "une phase d'accession à un référendum d'autodétermination d'ici 15-20 ans", "des accords de +gouvernement de consensus+ pour conduire ensemble le pays", "des accords financiers avec la France pour accompagner ce processus, dans la paix civile et le partenariat" et "des projets économiques structurants pour aider au renouveau du tourisme, de l'agriculture, de la perliculture, de l'aquaculture".
Cette solution irait dans le sens des demandes de l'indépendantiste Oscar Temaru, président de l'assemblée, qui a réclamé à plusieurs reprises un référendum d'autodétermination, mais inquiète les élus des Marquises et des Tuamotu-Gambier et les chefs d'entreprises.
"Il est clair que si la réforme électorale et le +toilettage+ institutionnel des lois de 2004 et 2007 portant statut d'autonomie, que la future loi organique de la fin de l'année 2010 doit opérer, ne réussissent pas à +stabiliser+ les institutions polynésiennes, de tels +accords+ pourraient constituer un recours, assortis d'un calendrier de mis en oeuvre", estime le rapport de Jacques Barthélemy.
eb/sm/mad/jpa
Paris cherche à faire en sorte qu'une majorité politique stable s'établisse en Polynésie où neuf présidents ont défilé depuis juin 2004, au gré des renversements d'alliances.
Le rapport Barthélemy fait plusieurs propositions en ce sens, dont une nouvelle modification du mode de scrutin pour l'élection des représentants à l'assemblée locale et un durcissement des conditions de renversement du gouvernement.
Mais il souligne ensuite que "beaucoup des interlocuteurs de la mission ont considéré que, devant la situation de blocage des institutions et la perte de crédibilité de la classe politique, l'une des solutions pour sortir de la crise - tout en évitant les incidents sociaux - serait, à l'imitation de la Nouvelle-Calédonie, la négociation d'+accords de Polynésie+".
Ceux-ci prévoiraient "une phase d'accession à un référendum d'autodétermination d'ici 15-20 ans", "des accords de +gouvernement de consensus+ pour conduire ensemble le pays", "des accords financiers avec la France pour accompagner ce processus, dans la paix civile et le partenariat" et "des projets économiques structurants pour aider au renouveau du tourisme, de l'agriculture, de la perliculture, de l'aquaculture".
Cette solution irait dans le sens des demandes de l'indépendantiste Oscar Temaru, président de l'assemblée, qui a réclamé à plusieurs reprises un référendum d'autodétermination, mais inquiète les élus des Marquises et des Tuamotu-Gambier et les chefs d'entreprises.
"Il est clair que si la réforme électorale et le +toilettage+ institutionnel des lois de 2004 et 2007 portant statut d'autonomie, que la future loi organique de la fin de l'année 2010 doit opérer, ne réussissent pas à +stabiliser+ les institutions polynésiennes, de tels +accords+ pourraient constituer un recours, assortis d'un calendrier de mis en oeuvre", estime le rapport de Jacques Barthélemy.
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