Un des atolls des îles Actéon (Photo Tahiti Héritage).
PAPEETE, vendredi 31 mai 2013. Une équipe de biologistes marins part en début de semaine prochaine, à bord du navire océanographique L’Alis, vers des atolls inhabités des Gambier, notamment sur les îles du groupe Actéon. Le but de cette mission baptisée Pristine (sites vierges en anglais) est d’effectuer un premier référencement de la biodiversité marine de plusieurs sites vierges ou quasiment vierges du Pacifique Sud, «à la recherche des paradis originels». Un programme de recherche financé par la Fondation Total et piloté par l’IRD (Institut de recherche pour le développement), le CNRS et l’Université de Montpellier 2.
En 2012, la mission Pristine avait déjà fait escale en Nouvelle-Calédonie. Cette fois le navire de l’IRD ira au cours du mois de juin explorer des îles inhabitées de Polynésie entre les Gambier et Hao, notamment les atolls du groupe Actéon. La mission de quinze jours en Polynésie démarrera mardi prochain, le 4 juin avec un départ prévu de Mangareva en direction des Actéon, puis de Hao où l’équipe débarquera le 18 juin. L’Alis rejoindra enfin en juillet les récifs de Minerve à Tonga. Les explorations des scientifiques permettront par des techniques de comptages visuels en plongée sous‐marine, un référencement unique au monde de la biodiversité d’écosystèmes coralliens quasi intacts. L’étude vise à fournir des éléments pour évaluer le caractère patrimonial de ces paradis premiers et des valeurs de comparaison utiles pour mesurer l’efficacité des aires marines protégées.
Le groupe des îles Actéon est situé à 245 km au nord-ouest des îles Gambier auxquelles il est administrativement rattaché et à 1 375 km au sud-est de Tahiti. Il est constitué par quatre atolls inhabités que sont Matureivavao (2,5 km2), Tenarunga (2,3 km2), Vahanga (3,8 km2), et Tenararo (2 km2), représentant environ 11 km2 de terres émergées au total. Selon Tahiti Héritage, les atolls des îles Actéon ont été plantés de cocoteraies par le passé, entre 1950 et 1977 puis ont été abandonnés. La végétation et la faune ont conservé une bonne part de leurs caractéristiques originelles du fait de cet abandon.
En 2012, la mission Pristine avait déjà fait escale en Nouvelle-Calédonie. Cette fois le navire de l’IRD ira au cours du mois de juin explorer des îles inhabitées de Polynésie entre les Gambier et Hao, notamment les atolls du groupe Actéon. La mission de quinze jours en Polynésie démarrera mardi prochain, le 4 juin avec un départ prévu de Mangareva en direction des Actéon, puis de Hao où l’équipe débarquera le 18 juin. L’Alis rejoindra enfin en juillet les récifs de Minerve à Tonga. Les explorations des scientifiques permettront par des techniques de comptages visuels en plongée sous‐marine, un référencement unique au monde de la biodiversité d’écosystèmes coralliens quasi intacts. L’étude vise à fournir des éléments pour évaluer le caractère patrimonial de ces paradis premiers et des valeurs de comparaison utiles pour mesurer l’efficacité des aires marines protégées.
Le groupe des îles Actéon est situé à 245 km au nord-ouest des îles Gambier auxquelles il est administrativement rattaché et à 1 375 km au sud-est de Tahiti. Il est constitué par quatre atolls inhabités que sont Matureivavao (2,5 km2), Tenarunga (2,3 km2), Vahanga (3,8 km2), et Tenararo (2 km2), représentant environ 11 km2 de terres émergées au total. Selon Tahiti Héritage, les atolls des îles Actéon ont été plantés de cocoteraies par le passé, entre 1950 et 1977 puis ont été abandonnés. La végétation et la faune ont conservé une bonne part de leurs caractéristiques originelles du fait de cet abandon.
Une équipe pluridisciplinaire et internationale
Pour compter et déterminer la taille des poissons présents dans les différents sites inventoriés, six scientifiques, tous plongeurs biologistes, feront partie de cette expédition. Parmi eux, Laurent Vigliola, chercheur de l’équipe COREUS au centre IRD et Gérard Moutham apporteront leur savoir‐faire en termes de comptages visuel de poissons. Alan Friedlander de l’Université de Hawaï, expert des sites préservés des activités anthropiques, Stéphanie D’Agata, doctorante du projet PRISTINE et spécialiste en biologie de la conservation, ainsi que Tom Letessier de l’Université de Western Australia et Jean‐Baptiste Juhel, experts en stéréo‐vidéos de grands prédateurs, complèteront l'équipe de comptages sous‐marins.
