PAPEETE, le 12 juin 2019. En 2018, le volume de vanille séchée exporté a progressé de 14 %. "Bien qu’en baisse (-5,8 %), le prix au kilogramme reste élevé, 53 133 Fcfp en 2018", relève l'Institut d'émission d'outre-mer.
L’Institut d’émission d’outre-mer vient de publier son rapport annuel. C’est un document de référence à la fois pour la société civile, mais aussi pour les décideurs politiques et économiques, le rapport annuel de l’IEOM offre un éclairage sur les structures économiques et financières de la Polynésie française, ainsi que leur évolution au cours de l’année 2018.
Depuis 2013, la production de la vanille de Tahiti a fortement baissé, provoquant une envolée des prix. Connue pour ses qualités gustatives, la vanille polynésienne évolue sur un marché de niche, la gastronomie. 93 % de sa production est concentrée aux îles Sous-Le-Vent, soit en culture sous ombrière, soit en culture traditionnelle. "En raison du retard pris par les cultivateurs dans la régénération des plants, la production de vanille a chuté de 57 tonnes en 2012 à 11 tonnes en 2015. En 2017, elle avoisine les 20 tonnes", rappelle l'IEOM qui précise : "En 2018, le volume de vanille séchée exporté progresse, +14 % (12,5 tonnes contre 11 tonnes en 2017), tout comme les recettes, +7,4 % (666 millions en 2018, après 620 millions en 2017)."
La baisse de la production de la vanille de Tahiti depuis 2013 a fait flamber le prix de cette épice douce. En juillet 2017, le kilo de vanille sèche préparée en Polynésie française était vendu à un prix moyen de 53 000 francs contre 17 000 Fcfp entre 2009 et 2012. La vanille est devenue une épice précieuse, la plus chère du monde après le safran.
"Bien qu’en baisse (-5,8 %), le prix au kilogramme reste élevé, 53 133 Fcfp en 2018, en raison de cours élevés sur le marché mondial", constate l'IEOM. En effet, en 2017, Madagascar, premier producteur mondial de vanille (80 % de l’offre), a subi un cyclone et deux grosses périodes de sécheresse qui ont entraîné une diminution des rendements et par conséquent une augmentation du prix de la vanille.
> Lire aussi Le prix de la vanille affole les grands pâtissiers
L’Institut d’émission d’outre-mer vient de publier son rapport annuel. C’est un document de référence à la fois pour la société civile, mais aussi pour les décideurs politiques et économiques, le rapport annuel de l’IEOM offre un éclairage sur les structures économiques et financières de la Polynésie française, ainsi que leur évolution au cours de l’année 2018.
Depuis 2013, la production de la vanille de Tahiti a fortement baissé, provoquant une envolée des prix. Connue pour ses qualités gustatives, la vanille polynésienne évolue sur un marché de niche, la gastronomie. 93 % de sa production est concentrée aux îles Sous-Le-Vent, soit en culture sous ombrière, soit en culture traditionnelle. "En raison du retard pris par les cultivateurs dans la régénération des plants, la production de vanille a chuté de 57 tonnes en 2012 à 11 tonnes en 2015. En 2017, elle avoisine les 20 tonnes", rappelle l'IEOM qui précise : "En 2018, le volume de vanille séchée exporté progresse, +14 % (12,5 tonnes contre 11 tonnes en 2017), tout comme les recettes, +7,4 % (666 millions en 2018, après 620 millions en 2017)."
La baisse de la production de la vanille de Tahiti depuis 2013 a fait flamber le prix de cette épice douce. En juillet 2017, le kilo de vanille sèche préparée en Polynésie française était vendu à un prix moyen de 53 000 francs contre 17 000 Fcfp entre 2009 et 2012. La vanille est devenue une épice précieuse, la plus chère du monde après le safran.
"Bien qu’en baisse (-5,8 %), le prix au kilogramme reste élevé, 53 133 Fcfp en 2018, en raison de cours élevés sur le marché mondial", constate l'IEOM. En effet, en 2017, Madagascar, premier producteur mondial de vanille (80 % de l’offre), a subi un cyclone et deux grosses périodes de sécheresse qui ont entraîné une diminution des rendements et par conséquent une augmentation du prix de la vanille.
> Lire aussi Le prix de la vanille affole les grands pâtissiers