PAPEETE, 23 février 2011 (AFP) - Le président autonomiste de la Polynésie française, Gaston Tong Sang, a défié mardi l'opposition de lui trouver un remplaçant, après le vote par l'assemblée locale d'un budget n'ayant pas son approbation.
M. Tong Sang ne peut plus compter que sur le soutien de 9 élus, sur les 57 que compte l'assemblée locale.
Samedi, 43 élus d'opposition avaient voté le budget 2011 de la Polynésie française, contre l'avis du président de la collectivité, qui le juge " en déséquilibre", des amendements ayant " dénaturé " le budget qu'il avait lui-même proposé.
M. Tong Sang a indiqué avoir "engagé sa responsabilité" mardi matin (mardi soir à Paris). Selon lui, le budget qu'il a lui-même déposé sera publié au Journal officiel si l'opposition ne dépose pas une motion de renvoi sous cinq jours.
Pour le parti du sénateur (DVD) Gaston Flosse, M. Tong Sang "perd les pédales" et "nie la représentativité des élus du peuple".
Les trois principaux groupes d'opposition demandent au président de démissionner.
"Si je le fais, tout le monde pourra être candidat, tout le monde pourra acheter n'importe qui ; ils ont tous les éléments en main pour faire une majorité, qu'ils la fassent", a déclaré à l'AFP M. Tong Sang.
Les groupes d'opposition ne peuvent déposer une motion de défiance contre le gouvernement en place sans proposer le nom d'un nouveau président, et aucun leader politique polynésien ne fait pour le moment suffisamment consensus pour constituer une majorité forte.
Douze gouvernements se sont succédé en Polynésie française depuis 2004. La ministre de l'outre-mer, Marie-Luce Penchard, prépare une réforme électorale destinée à mettre fin à cette instabilité politique.
ml/eb/fm
M. Tong Sang ne peut plus compter que sur le soutien de 9 élus, sur les 57 que compte l'assemblée locale.
Samedi, 43 élus d'opposition avaient voté le budget 2011 de la Polynésie française, contre l'avis du président de la collectivité, qui le juge " en déséquilibre", des amendements ayant " dénaturé " le budget qu'il avait lui-même proposé.
M. Tong Sang a indiqué avoir "engagé sa responsabilité" mardi matin (mardi soir à Paris). Selon lui, le budget qu'il a lui-même déposé sera publié au Journal officiel si l'opposition ne dépose pas une motion de renvoi sous cinq jours.
Pour le parti du sénateur (DVD) Gaston Flosse, M. Tong Sang "perd les pédales" et "nie la représentativité des élus du peuple".
Les trois principaux groupes d'opposition demandent au président de démissionner.
"Si je le fais, tout le monde pourra être candidat, tout le monde pourra acheter n'importe qui ; ils ont tous les éléments en main pour faire une majorité, qu'ils la fassent", a déclaré à l'AFP M. Tong Sang.
Les groupes d'opposition ne peuvent déposer une motion de défiance contre le gouvernement en place sans proposer le nom d'un nouveau président, et aucun leader politique polynésien ne fait pour le moment suffisamment consensus pour constituer une majorité forte.
Douze gouvernements se sont succédé en Polynésie française depuis 2004. La ministre de l'outre-mer, Marie-Luce Penchard, prépare une réforme électorale destinée à mettre fin à cette instabilité politique.
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