Saint-Nazaire, France | AFP | lundi 18/05/2020 - Le porte-avions de nouvelle génération appelé à remplacer le Charles de Gaulle sera mis à la mer pour de premiers essais en 2036 et sera construit aux Chantiers de l'Atlantique, a confirmé lundi la ministre des Armées Florence Parly lors d'un déplacement sur le site industriel.
"C'est ici, à Saint-Nazaire, que sera construit le porte-avions de nouvelle génération, qui succédera au Charles de Gaulle en 2038, avec, en ligne de mire, 2036 pour les premiers essais à la mer", a déclaré la ministre qui était sur place pour découper la première tôle d'un bâtiment ravitailleur de force.
L'unique porte-avions français, le Charles de Gaulle, sera remplacé par ce porte-avions de nouvelle génération qui doit être construit à Saint-Nazaire car "les chantiers de l'Atlantique sont les seuls chantiers capables de construire un navire d'une telle taille et d'un tel tonnage", a expliqué Mme Parly à la presse.
"Nous travaillons sous forme d'études" sur ce porte-avions de nouvelle génération, a poursuivi la ministre, et "nous aurons l'occasion d'en reparler dans quelques mois puisque le président de la République sera amené à prendre des décisions dans ce domaine d'ici quelques mois".
"Le porte-avions devra être à la mer en 2036 pour ses premiers essais", a insisté Mme Parly, mais il est encore trop tôt pour évoquer le budget de construction du navire destiné à prendre le relais du Charles de Gaulle qui "arrivera en fin de vie en 2038-2040".
"La loi de programmation militaire prévoit le budget des études et lorsque le président de la République aura pris ses décisions, l'essentiel des moyens destinés à la construction de ce nouveau porte-avions figureront dans une prochaine loi de programmation militaire", a-t-elle expliqué.
Mme Parly est en déplacement dans l'ouest de la France lundi et ira à Vannes (Morbihan) dans l'après-midi après son arrêt aux Chantiers de l'Atlantique.
A Saint-Nazaire, elle a pu observer les gigantesques paquebots de croisière qui sont en construction et notamment l'ultra-luxueux "Celebrity Apex" qui est terminé mais n'a pas pu prendre la mer en raison de la pandémie de Covid-19.
L'immobilisation de ce géant des mers symbolise les incertitudes autour du marché des croisières et les commandes militaires sont plus que jamais essentielles pour les Chantiers de l'Atlantique.
Interrogé sur ce sujet, la ministre a assuré que "l’État sera présent aux côtés des Chantiers de l'Atlantique, comme aux côtés de l'ensemble des entreprises de la base industrielle de défense, pour contribuer à la relance de l'économie française".
Mme Parly a participé à une cérémonie de découpe de la première tôle d'un bâtiment ravitailleur de force qui doit être livré par les Chantiers de l'Atlantique en 2022.
Il sera le premier d'une série de quatre navires qui seront livrés en 2022, 2025, 2027 et 2029, a détaillé la ministre.
En procédant à la découpe de la tôle dans un des ateliers de fabrication, Mme Parly a salué le savoir-faire du "plus grand chantier naval d'Europe" et donné des précisions sur les caractéristiques des bâtiments ravitailleurs.
Ils permettront de ravitailler les bateaux de la Marine nationale en carburants, munitions, pièces de rechanges et vivres. Une des nouveautés, par rapport aux trois bâtiments ravitailleurs actuels, est qu'ils disposeront d'une "double coque pour protéger les océans de tout incident pétrolier".
"C'est ici, à Saint-Nazaire, que sera construit le porte-avions de nouvelle génération, qui succédera au Charles de Gaulle en 2038, avec, en ligne de mire, 2036 pour les premiers essais à la mer", a déclaré la ministre qui était sur place pour découper la première tôle d'un bâtiment ravitailleur de force.
L'unique porte-avions français, le Charles de Gaulle, sera remplacé par ce porte-avions de nouvelle génération qui doit être construit à Saint-Nazaire car "les chantiers de l'Atlantique sont les seuls chantiers capables de construire un navire d'une telle taille et d'un tel tonnage", a expliqué Mme Parly à la presse.
"Nous travaillons sous forme d'études" sur ce porte-avions de nouvelle génération, a poursuivi la ministre, et "nous aurons l'occasion d'en reparler dans quelques mois puisque le président de la République sera amené à prendre des décisions dans ce domaine d'ici quelques mois".
"Le porte-avions devra être à la mer en 2036 pour ses premiers essais", a insisté Mme Parly, mais il est encore trop tôt pour évoquer le budget de construction du navire destiné à prendre le relais du Charles de Gaulle qui "arrivera en fin de vie en 2038-2040".
"La loi de programmation militaire prévoit le budget des études et lorsque le président de la République aura pris ses décisions, l'essentiel des moyens destinés à la construction de ce nouveau porte-avions figureront dans une prochaine loi de programmation militaire", a-t-elle expliqué.
Mme Parly est en déplacement dans l'ouest de la France lundi et ira à Vannes (Morbihan) dans l'après-midi après son arrêt aux Chantiers de l'Atlantique.
A Saint-Nazaire, elle a pu observer les gigantesques paquebots de croisière qui sont en construction et notamment l'ultra-luxueux "Celebrity Apex" qui est terminé mais n'a pas pu prendre la mer en raison de la pandémie de Covid-19.
L'immobilisation de ce géant des mers symbolise les incertitudes autour du marché des croisières et les commandes militaires sont plus que jamais essentielles pour les Chantiers de l'Atlantique.
Interrogé sur ce sujet, la ministre a assuré que "l’État sera présent aux côtés des Chantiers de l'Atlantique, comme aux côtés de l'ensemble des entreprises de la base industrielle de défense, pour contribuer à la relance de l'économie française".
Mme Parly a participé à une cérémonie de découpe de la première tôle d'un bâtiment ravitailleur de force qui doit être livré par les Chantiers de l'Atlantique en 2022.
Il sera le premier d'une série de quatre navires qui seront livrés en 2022, 2025, 2027 et 2029, a détaillé la ministre.
En procédant à la découpe de la tôle dans un des ateliers de fabrication, Mme Parly a salué le savoir-faire du "plus grand chantier naval d'Europe" et donné des précisions sur les caractéristiques des bâtiments ravitailleurs.
Ils permettront de ravitailler les bateaux de la Marine nationale en carburants, munitions, pièces de rechanges et vivres. Une des nouveautés, par rapport aux trois bâtiments ravitailleurs actuels, est qu'ils disposeront d'une "double coque pour protéger les océans de tout incident pétrolier".