Bobigny, France | | mercredi 25/03/2015 - Il avait embarqué sans billet dans un avion à Roissy, en juillet 2014, pour défier la sécurité aéroportuaire: le "poète escaladeur" Hervé Couasnon sera jugé jeudi à Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour "entrave à la navigation d'un aéronef".
Ce Périgourdin de 56 ans, qui comparaîtra devant le tribunal correctionnel, risque en théorie une peine de 2 à 5 ans de prison. Son procès, déjà renvoyé à deux reprises, devrait cette fois "bel et bien se tenir", a précisé le cabinet de son avocat, Me Pierre Daniel-Lamazière.
L'homme, qui s'est fait une spécialité de pénétrer dans des lieux interdits et symboliques, avait embarqué le 3 juillet à Paris dans un avion d'Air France en partance pour Rome, le jour même où un renforcement de la sécurité dans les aéroports européens avait été annoncé.
Arrivé à Roissy de Bordeaux, où il avait passé les contrôles de sécurité, il avait profité du système en vigueur pour les voyageurs de passage.
Au lieu d'entrer dans l'aéroport, il était resté dans la zone de transit et avait embarqué dans un avion pour Rome, en se faisant passer pour un accompagnateur de personnes handicapées. Ce n'est qu'une fois à bord de l'appareil qu'il avait été repéré par Air France, qui avait porté plainte.
Mi-décembre, son procès avait été renvoyé dans l'attente d'une expertise psychiatrique demandée par le juge, qui avait jugé ses déclarations farfelues. La veille, il avait confié qu'il n'assisterait pas à son procès, ayant prévu de se rendre aux obsèques de la reine Fabiola à Bruxelles.
Interrogé par l'AFP, le cabinet de Me Daniel-Lamazière n'a pas précisé si M. Couasnon serait présent jeudi. Dans un mail du 16 mars, il disait souhaiter "une autolyse assistée (suicide) à la France qui est en retard de certains pays européens".
M. Couasnon, qui se fait appeler le "poète escaladeur", a notamment pénétré en 2012 sur le site de la centrale nucléaire de Civaux (Vienne) et jeté des tracts depuis des toits proches de l'ambassade des États-Unis à Paris, avec l'intention de "donner son CV" à Barack Obama.
En 2003, il était parvenu à s'introduire sur le perron de l’Élysée pour tenter de remettre au président Jacques Chirac le CD d'une chanson qu'il avait enregistrée.
vab/at/bg
Ce Périgourdin de 56 ans, qui comparaîtra devant le tribunal correctionnel, risque en théorie une peine de 2 à 5 ans de prison. Son procès, déjà renvoyé à deux reprises, devrait cette fois "bel et bien se tenir", a précisé le cabinet de son avocat, Me Pierre Daniel-Lamazière.
L'homme, qui s'est fait une spécialité de pénétrer dans des lieux interdits et symboliques, avait embarqué le 3 juillet à Paris dans un avion d'Air France en partance pour Rome, le jour même où un renforcement de la sécurité dans les aéroports européens avait été annoncé.
Arrivé à Roissy de Bordeaux, où il avait passé les contrôles de sécurité, il avait profité du système en vigueur pour les voyageurs de passage.
Au lieu d'entrer dans l'aéroport, il était resté dans la zone de transit et avait embarqué dans un avion pour Rome, en se faisant passer pour un accompagnateur de personnes handicapées. Ce n'est qu'une fois à bord de l'appareil qu'il avait été repéré par Air France, qui avait porté plainte.
Mi-décembre, son procès avait été renvoyé dans l'attente d'une expertise psychiatrique demandée par le juge, qui avait jugé ses déclarations farfelues. La veille, il avait confié qu'il n'assisterait pas à son procès, ayant prévu de se rendre aux obsèques de la reine Fabiola à Bruxelles.
Interrogé par l'AFP, le cabinet de Me Daniel-Lamazière n'a pas précisé si M. Couasnon serait présent jeudi. Dans un mail du 16 mars, il disait souhaiter "une autolyse assistée (suicide) à la France qui est en retard de certains pays européens".
M. Couasnon, qui se fait appeler le "poète escaladeur", a notamment pénétré en 2012 sur le site de la centrale nucléaire de Civaux (Vienne) et jeté des tracts depuis des toits proches de l'ambassade des États-Unis à Paris, avec l'intention de "donner son CV" à Barack Obama.
En 2003, il était parvenu à s'introduire sur le perron de l’Élysée pour tenter de remettre au président Jacques Chirac le CD d'une chanson qu'il avait enregistrée.
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