PAPEETE, le 3 octobre 2014 - Le piano du célèbre bar des années 60 Le Quinn’s est désormais une relique historique du Papeete de la Belle Époque. Offert à la mairie, il est maintenant installé dans la salle des mariages de Papeete où il pourra à nouveau célébrer des moments heureux, en attendant un transfert dans l’éventuel Musée de Papeete.
Ils étaient nombreux, les anciens, ceux qui avaient entendu enfants les échos des soirées au Quinn’s, a être venus ce vendredi matin à la mairie de Papeete pour célébrer ensemble le souvenir de la Belle Epoque de Papeete. L’occasion : la remise à la ville par Laris Kindynis du piano de la célèbre boite de nuit. En particulier, le chanteur Eddy Lund, qui a composé un grand nombre des chansons emblématiques de cette époque, utilisait ce piano.
« C’était important que le piano sur lequel Eddy Lund a égrené quelques notes reste à Papeete » assure le maire de la capitale Michel Buillard. « Il va falloir le réparer, l’accorder, et j’ai souhaité le mettre dans cette salle des mariages car on peut imaginer qu’un jour, quand les couples viendront se marier, quelqu’un pourra se mettre au piano, jouer et chanter. Mais en dehors de ça j’ai bon espoir également de mettre en place le Musée de Papeete sur le Front de Mer, pas tout de suite mais c’est un projet. Dans beaucoup de familles de Papeete il y a des trésors, et on pourra profiter de cette occasion pour les mettre à disposition du public, comme ce piano. »
Ils étaient nombreux, les anciens, ceux qui avaient entendu enfants les échos des soirées au Quinn’s, a être venus ce vendredi matin à la mairie de Papeete pour célébrer ensemble le souvenir de la Belle Epoque de Papeete. L’occasion : la remise à la ville par Laris Kindynis du piano de la célèbre boite de nuit. En particulier, le chanteur Eddy Lund, qui a composé un grand nombre des chansons emblématiques de cette époque, utilisait ce piano.
« C’était important que le piano sur lequel Eddy Lund a égrené quelques notes reste à Papeete » assure le maire de la capitale Michel Buillard. « Il va falloir le réparer, l’accorder, et j’ai souhaité le mettre dans cette salle des mariages car on peut imaginer qu’un jour, quand les couples viendront se marier, quelqu’un pourra se mettre au piano, jouer et chanter. Mais en dehors de ça j’ai bon espoir également de mettre en place le Musée de Papeete sur le Front de Mer, pas tout de suite mais c’est un projet. Dans beaucoup de familles de Papeete il y a des trésors, et on pourra profiter de cette occasion pour les mettre à disposition du public, comme ce piano. »
« Je me souviens surtout des odeurs du Quinn’s, c’étaient des odeurs qui mélangeaient un peu de tiare Tahiti, beaucoup de bière et un peu les toilettes aussi… Ce sont des souvenirs qui restent très présents » se souviens Michel Buillard. Le même souvenir est partagé par Laris Kindynis, un franco-grec arrivé à Tahiti en 1956. Il a hérité du piano en 1986, en achetant la maison de l’ancienne professeure de danse de ses enfants, Paulette, qui enseignait au Conservatoire.
« C’est elle qui m’a dit que c’était le piano du Quinn’s, mais je ne sais pas comment il était arrivé en sa possession » explique Laris. « Je n’ai jamais essayé de le vendre : on ne vend jamais une relique, on la garde ou on l’offre. On l’a proposé au Musée de Tahiti et des îles, mais ils n’avaient pas la place, alors on l’a proposé à la mairie de Papeete qui a été très intéressée. Je pense que c’est une bonne place pour ce piano. Il lui faut maintenant un bon traitement anti-termites, une couche d’encaustique et un bon accordage, et après ça je crois qu’il sera jouable. »
Ils a ensuite parlé du passé avec le maire après s’être échangé leurs livres respectifs, dédicacés, dans lesquelles d’anciennes photos leurs aient rappelé les bateaux scaphandriers de leurs parents respectifs.
La chanteuse Esther Tefana était aussi présente pour entonner des chansons d’Eddy Lund, accompagnée au ukulele. Elle a connu elle aussi cette époque en accompagnant son père, accordéoniste du chanteur et compositeur, à leurs répétitions et enregistrements. Les chansons mythiques d’Eddy Lund restent encore aujourd’hui dans les mémoires comme certains des plus beaux héritages culturels de cette époque.
« C’est elle qui m’a dit que c’était le piano du Quinn’s, mais je ne sais pas comment il était arrivé en sa possession » explique Laris. « Je n’ai jamais essayé de le vendre : on ne vend jamais une relique, on la garde ou on l’offre. On l’a proposé au Musée de Tahiti et des îles, mais ils n’avaient pas la place, alors on l’a proposé à la mairie de Papeete qui a été très intéressée. Je pense que c’est une bonne place pour ce piano. Il lui faut maintenant un bon traitement anti-termites, une couche d’encaustique et un bon accordage, et après ça je crois qu’il sera jouable. »
Ils a ensuite parlé du passé avec le maire après s’être échangé leurs livres respectifs, dédicacés, dans lesquelles d’anciennes photos leurs aient rappelé les bateaux scaphandriers de leurs parents respectifs.
La chanteuse Esther Tefana était aussi présente pour entonner des chansons d’Eddy Lund, accompagnée au ukulele. Elle a connu elle aussi cette époque en accompagnant son père, accordéoniste du chanteur et compositeur, à leurs répétitions et enregistrements. Les chansons mythiques d’Eddy Lund restent encore aujourd’hui dans les mémoires comme certains des plus beaux héritages culturels de cette époque.
Esther Tefana a entonné plusieurs chansons d'Eddy Lund