PORT-MORESBY, jeudi 14 juillet 2011 (Flash d'Océanie) – La multiplication des comptes-rendus de cas de jeunes mères mettant en vente leurs enfants en bas âge inquiète de plus en plus les autorités et les services sociaux de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Dernière occurrence de ce phénomène : une jeune mère, qui se disait « pressée », a cédé son bébé, une petite fille, âgée de trois jours, pour moins de cent euros après l’avoir « mis en vente » sur la place du marché de la ville de Mount Hagen, dans a province des Hauts- Plateaux, rapporte jeudi le quotidien papou Post Courier.
Les faits se seraient déroulés fin juin 2011.
C’est une autre jeune femme, originaire de la région, qui a estimé qu’elle devait « sauver » l’enfant et l’a ainsi racheté avant de raconter son histoire au quotidien.
« (La mère) se trouvait là, sur la place du marché, avec un bilum (sac tressé, traditionnel accessoire en Papouasie-Nouvelle-Guinée) qu’elle tenait. (…) Elle avait l’air désespérée (…) Elle m’a pincé quand je suis passée à son niveau et elle m’a juste dit qu’elle vendait le bébé dans le bilum parce qu’il lui était trop difficile de s’en occuper. Elle m’a dit qu’elle en demandait deux cent Kina (environ soixante euros) », a-t-elle relaté.
« J’ai regardé dans le bilum et j‘ai vu ce petit bébé mignon qui dormait à l’intérieur. J’avais l’argent, je lui ai acheté, elle me l’a donné et elle est partie tout de suite », poursuit-elle en estimant qu’elle avait « sauvé la vie » de la petite fille.
Le quotidien déclare avoir tenté d’obtenir des explications de la part de la police locale, qui a indiqué ne pas être au courant de cet incident.
Par contre, la police papoue a rappelé d’autres incidents d’abandons d’enfants nouveau-nés qui, dans certains cas, ont été retrouvés morts dans des décharges publiques, dans des égouts ou dans des rivières.
Mi-mai 2011, un autre incident de vente de bébé était aussi signalé par l’orphelinat religieux de Mount Hagen, qui indiquait notamment une vente d’un nouveau-né pour quatre vingt Kina (vingt cinq euros) de la part d’une personne qui l’aurait ensuite revendu trois fois le prix à cet institut désireux de s’en occuper, expliquait alors Rosa Kepo, directrice de cet établissement.
« Les jeunes mères vendent leurs bébés le plus souvent non désirés, car elles veulent s’épargner une mise à l’index, une humiliation, une honte de la part de la société, surtout quand il s’agit de jeunes filles encore au collège », avait-elle analysé en évoquant la pauvreté comme facteur aggravant.
pad
Dernière occurrence de ce phénomène : une jeune mère, qui se disait « pressée », a cédé son bébé, une petite fille, âgée de trois jours, pour moins de cent euros après l’avoir « mis en vente » sur la place du marché de la ville de Mount Hagen, dans a province des Hauts- Plateaux, rapporte jeudi le quotidien papou Post Courier.
Les faits se seraient déroulés fin juin 2011.
C’est une autre jeune femme, originaire de la région, qui a estimé qu’elle devait « sauver » l’enfant et l’a ainsi racheté avant de raconter son histoire au quotidien.
« (La mère) se trouvait là, sur la place du marché, avec un bilum (sac tressé, traditionnel accessoire en Papouasie-Nouvelle-Guinée) qu’elle tenait. (…) Elle avait l’air désespérée (…) Elle m’a pincé quand je suis passée à son niveau et elle m’a juste dit qu’elle vendait le bébé dans le bilum parce qu’il lui était trop difficile de s’en occuper. Elle m’a dit qu’elle en demandait deux cent Kina (environ soixante euros) », a-t-elle relaté.
« J’ai regardé dans le bilum et j‘ai vu ce petit bébé mignon qui dormait à l’intérieur. J’avais l’argent, je lui ai acheté, elle me l’a donné et elle est partie tout de suite », poursuit-elle en estimant qu’elle avait « sauvé la vie » de la petite fille.
Le quotidien déclare avoir tenté d’obtenir des explications de la part de la police locale, qui a indiqué ne pas être au courant de cet incident.
Par contre, la police papoue a rappelé d’autres incidents d’abandons d’enfants nouveau-nés qui, dans certains cas, ont été retrouvés morts dans des décharges publiques, dans des égouts ou dans des rivières.
Mi-mai 2011, un autre incident de vente de bébé était aussi signalé par l’orphelinat religieux de Mount Hagen, qui indiquait notamment une vente d’un nouveau-né pour quatre vingt Kina (vingt cinq euros) de la part d’une personne qui l’aurait ensuite revendu trois fois le prix à cet institut désireux de s’en occuper, expliquait alors Rosa Kepo, directrice de cet établissement.
« Les jeunes mères vendent leurs bébés le plus souvent non désirés, car elles veulent s’épargner une mise à l’index, une humiliation, une honte de la part de la société, surtout quand il s’agit de jeunes filles encore au collège », avait-elle analysé en évoquant la pauvreté comme facteur aggravant.
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