Point sur l’avancement du chantier avec Bastien Aquet, chef de la section études et travaux du Service du tourisme, en charge de la maîtrise d’ouvrage (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 5 juin 2024 - À Toahotu, ce sont des aménagements terrestres et maritimes de grande ampleur qui s’achèvent. Attendue avec impatience par les usagers, la réouverture du site de la pointe Riri serait conditionnée par le choix d’un gestionnaire d’ici au mois d’octobre, dans le cadre d’une délégation de service public.
Fermé au public depuis mars 2023, le chantier de la pointe Riri est aujourd’hui en phase de finition. Tandis que les ouvrages maritimes et de stationnement supervisés par la Direction de l’équipement sont terminés, les lots sous la maîtrise d’ouvrage du Service du tourisme le seront prochainement. Ce projet d’aménagement concerne un peu plus de 4 hectares pour un total de 1,7 milliard de francs, financés en totalité par le Pays.
“C’est un gros projet. Le parc a été pensé pour les habitants de Tahiti et de la Presqu’île, et aussi comme un point d’entrée des croisiéristes”, rappelle Bastien Aquet, chef de la section études et travaux du Service du tourisme, en marge de la réunion de chantier hebdomadaire. Accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR), le site de Toahotu dispose désormais d’un restaurant avec terrasse, de plusieurs fare artisanaux et événementiels, d’une marina refaite à neuf, de sanitaires, de douches autour de la lagune dont la plage sera réensablée, d’un boulodrome, d’une aire de jeux pour les enfants et d’agrès sportifs pour les plus grands, mais aussi de deux espaces distincts pour les rameurs et les pêcheurs avec une rampe de mise à l’eau.
Fermé au public depuis mars 2023, le chantier de la pointe Riri est aujourd’hui en phase de finition. Tandis que les ouvrages maritimes et de stationnement supervisés par la Direction de l’équipement sont terminés, les lots sous la maîtrise d’ouvrage du Service du tourisme le seront prochainement. Ce projet d’aménagement concerne un peu plus de 4 hectares pour un total de 1,7 milliard de francs, financés en totalité par le Pays.
“C’est un gros projet. Le parc a été pensé pour les habitants de Tahiti et de la Presqu’île, et aussi comme un point d’entrée des croisiéristes”, rappelle Bastien Aquet, chef de la section études et travaux du Service du tourisme, en marge de la réunion de chantier hebdomadaire. Accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR), le site de Toahotu dispose désormais d’un restaurant avec terrasse, de plusieurs fare artisanaux et événementiels, d’une marina refaite à neuf, de sanitaires, de douches autour de la lagune dont la plage sera réensablée, d’un boulodrome, d’une aire de jeux pour les enfants et d’agrès sportifs pour les plus grands, mais aussi de deux espaces distincts pour les rameurs et les pêcheurs avec une rampe de mise à l’eau.
Trouver un gestionnaire
Les intempéries du début d’année n’ont pas facilité la tâche des entreprises. Les ouvriers ont aussi dû travailler en coactivité, principale difficulté sur ce chantier, qui a pris du retard tandis que les habitués du site sont impatients de réinvestir les lieux et de découvrir ces nouveaux aménagements. Certains bravent déjà la clôture de chantier pour profiter du quai des pêcheurs. Il faudra pourtant encore faire preuve de patience. “Contractuellement, la fin du chantier est fixée à début juillet. Suivra la phase de réception des ouvrages et de la conformité, courant juillet. La levée des réserves pourra être un peu longue compte tenu des dimensions du projet”, explique Bastien Aquet.
Autre point important : un appel à candidatures sera lancé prochainement en faveur d’une délégation de service public. “Vu sa taille, la gestion du site ne sera pas assurée par le Service du tourisme. Elle sera confiée à un gestionnaire et on ne pourra pas ouvrir le parc tant qu’il n’aura pas été choisi”, poursuit le référent, estimant que ce processus de sélection et de contractualisation pourrait aboutir d’ici octobre. Le site n’étant plus directement lié aux épreuves de surf des Jeux olympiques à Teahupo’o, ce délai potentiel de réouverture n’aura pas d’impact sur l’organisation.
Enfin, pour répondre aux craintes de certains en termes d’accessibilité, il nous a été confirmé que la pointe Riri conservera bien son statut de “parc public”.
Paysagisme et environnement
“Tout a été pensé pour utiliser un maximum de matériaux locaux qui s’intègrent dans le paysage, comme du bois local et de la pierre de rivière, car c’est à l’origine un espace très verdoyant”, souligne Bastien Aquet, s’agissant des bâtiments. Concernant le cadre naturel, des compromis ont dû être faits. Au début du chantier, l’abattage de plusieurs arbres en bord de route et sur le littoral n’avait pas manqué de surprendre les riverains. “On a essayé de couper le moins d’arbres possible en intégrant les différents éléments du projet, mais certains ont été retirés pour faire le parking, côté route, faute d’alternative. En parallèle, beaucoup d’arbres ont été replantés ou transplantés”, précise le chef de service. Des mesures ont aussi été prises côté mer. “Dans la marina, on a eu un gros chantier de déplacement de coraux et de moules géantes, qui est une espèce protégée, sous contrôle d’un bureau d’études environnementales.”