Tahiti, le 7 juin 2021 – Le monde de la culture pleure la disparition d'un pilier du 'ori tahiti. Décédé à l’âge de 82 ans, Valentin Teupoorautoahuroa, dit Papi Teupoo, a activement contribué au renouveau de la discipline.
“Passeur de savoirs et de passion”, il a fait de la culture polynésienne, “l’histoire de sa vie” indique le gouvernement dans un communiqué de condoléances. Avec la disparition de Valentin Teupoorautoahuroa, dit Papi Teupoo, à l'âge de 82 ans, le milieu de la culture et plus particulièrement du 'ori tahiti, perd l'un de ses plus fervents ambassadeurs.
Né en 1938 à Huahine, Valentin Teupoorautoahuroa fera une rencontre décisive dans les années 60. Celle de Paulette Viénot qui l’entraînera dans sa troupe de danse, Tahiti Nui, lui permettant de se lancer dans une carrière en tant que danseur, puis chef de troupe. C’est d'ailleurs au cours de l’un de ses nombreux voyages qu’il fait la connaissance de sa future épouse, une hôtesse de l'air nommée Antonina. C'est avec elle qu'il fondera ensuite le groupe Fetia en 1970. Il faudra attendre 1982, après douze ans de tournées internationales, pour qu'il lève le pied sur sa carrière afin de se consacrer à ses enfants.
Douze ans plus tard cependant, à la demande du maire de Arue en 1995, Boris Léontieff, il reprend la tête du groupe de danse Ahutoru Nui, qu'il amènera jusqu'au Heiva i Tahiti, avec trois victoires à la clé. En l’an 2000, avec le soutien de la commune, il fonde l’école de percussions Aratai installée sur le motu de Arue, qui fait chaque année l’ouverture du Heiva des écoles.
“Passeur de savoirs et de passion”, il a fait de la culture polynésienne, “l’histoire de sa vie” indique le gouvernement dans un communiqué de condoléances. Avec la disparition de Valentin Teupoorautoahuroa, dit Papi Teupoo, à l'âge de 82 ans, le milieu de la culture et plus particulièrement du 'ori tahiti, perd l'un de ses plus fervents ambassadeurs.
Né en 1938 à Huahine, Valentin Teupoorautoahuroa fera une rencontre décisive dans les années 60. Celle de Paulette Viénot qui l’entraînera dans sa troupe de danse, Tahiti Nui, lui permettant de se lancer dans une carrière en tant que danseur, puis chef de troupe. C’est d'ailleurs au cours de l’un de ses nombreux voyages qu’il fait la connaissance de sa future épouse, une hôtesse de l'air nommée Antonina. C'est avec elle qu'il fondera ensuite le groupe Fetia en 1970. Il faudra attendre 1982, après douze ans de tournées internationales, pour qu'il lève le pied sur sa carrière afin de se consacrer à ses enfants.
Douze ans plus tard cependant, à la demande du maire de Arue en 1995, Boris Léontieff, il reprend la tête du groupe de danse Ahutoru Nui, qu'il amènera jusqu'au Heiva i Tahiti, avec trois victoires à la clé. En l’an 2000, avec le soutien de la commune, il fonde l’école de percussions Aratai installée sur le motu de Arue, qui fait chaque année l’ouverture du Heiva des écoles.