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Paris, France | AFP | mardi 06/02/2024 - Le groupe de médias numériques DC Company (Le Gorafi, Les Eclaireuses) a officialisé mardi le rachat de Konbini, média en pointe chez les 15-35 ans dont il fait son "vaisseau amiral" et qui doit profiter de ses "compétences technologiques" dans un secteur en constante mutation.
Le montant de la transaction, par laquelle l'entreprise créée en 2021 acquiert 100% du capital de Konbini, jusqu'alors majoritairement détenu par la famille Perrodo, propriétaire de la compagnie pétrolière Perenco, n'a pas été précisé.
Maintenus aux commandes de Konbini, ses fondateurs David Creuzot et Lucie Beudet, qui détenaient 20% du capital, siègeront au comité de surveillance de DC Company, dont ils restent actionnaires, tandis que la famille Perrodo conserve "une participation minoritaire sans contrôle" dans le groupe, précise ce dernier à l'AFP.
Ce rachat, annoncé dès septembre, vise à hisser DC Company "au rang d'acteur majeur de l'écosysteme des groupes médias français", a affirmé à l'AFP son fondateur, Geoffrey La Rocca.
Le groupe revendique désormais 40 millions d'utilisateurs mensuels (dont 30 millions pour Konbini, visiteurs du site et abonnés à ses réseaux sociaux inclus) et 4 milliards de vidéos vues par an (dont 3,5 milliards pour Konbini), fait valoir son directeur général.
Cet ancien journaliste et ex-dirigeant de la régie publicitaire Teads défend aussi une "alliance stratégique" entre le savoir-faire technologique de DC Company et la créativité du pionnier des médias en ligne lancé en 2008, à la ligne éditoriale axée sur le divertissement et l'information culturelle, les questions LGBTQ+ ou encore les sujets post-MeToo.
"La technologie devient pour nous essentielle" pour "se préparer à l'avenir" et "enrichir nos contenus", abonde David Creuzot, pour qui des innovations comme la réalité augmentée pourraient "redistribuer beaucoup de choses".
Devenu rentable avec plus de 20 millions d'euros de chiffre d'affaires, Konbini doit la moitié de ses revenus au "brand content" (production de contenus pour des marques), toujours "au coeur de notre stratégie", ajoute-t-il. "C'est une partie qu'on compte développer considérablement", précise David Creuzot, à l'heure où "beaucoup d'investissements" publicitaires "sont en train de se reporter sur le digital" au détriment de la télévision, vieillissante.
Konbini, qui assure toucher "100% des 18-35 ans au moins une fois par mois" grâce à ses formats adaptés à chaque plateforme, entend aussi se développer "dans la vraie vie", certains épisodes de son podcast "Small Talk" ayant par exemple été enregistrés en public l'année dernière.
Le média emploie quelque 175 personnes, dont 40 détenteurs de la carte de presse.
Propriétaire du site parodique Le Gorafi et du média féminin Les Eclaireuses, DC Company est aussi actionnaire de I/O Media (Têtu, The Good Life...) et comprend l'incubateur Propuls'her et la communauté d'entrepreneurs et dirigeants DC Club.
Sa nouvelle acquisition confirme l'attrait des médias en ligne visant un public jeune. L'année dernière, les milliardaires Rodolphe Saadé (CMA CGM) et Xavier Niel (Iliad) ont investi ou réinvesti pour le second dans Brut, tandis que le milliardaire Daniel Kretinsky (CMI) a acquis 45% de Loopsider.
Le montant de la transaction, par laquelle l'entreprise créée en 2021 acquiert 100% du capital de Konbini, jusqu'alors majoritairement détenu par la famille Perrodo, propriétaire de la compagnie pétrolière Perenco, n'a pas été précisé.
Maintenus aux commandes de Konbini, ses fondateurs David Creuzot et Lucie Beudet, qui détenaient 20% du capital, siègeront au comité de surveillance de DC Company, dont ils restent actionnaires, tandis que la famille Perrodo conserve "une participation minoritaire sans contrôle" dans le groupe, précise ce dernier à l'AFP.
Ce rachat, annoncé dès septembre, vise à hisser DC Company "au rang d'acteur majeur de l'écosysteme des groupes médias français", a affirmé à l'AFP son fondateur, Geoffrey La Rocca.
Le groupe revendique désormais 40 millions d'utilisateurs mensuels (dont 30 millions pour Konbini, visiteurs du site et abonnés à ses réseaux sociaux inclus) et 4 milliards de vidéos vues par an (dont 3,5 milliards pour Konbini), fait valoir son directeur général.
Cet ancien journaliste et ex-dirigeant de la régie publicitaire Teads défend aussi une "alliance stratégique" entre le savoir-faire technologique de DC Company et la créativité du pionnier des médias en ligne lancé en 2008, à la ligne éditoriale axée sur le divertissement et l'information culturelle, les questions LGBTQ+ ou encore les sujets post-MeToo.
"La technologie devient pour nous essentielle" pour "se préparer à l'avenir" et "enrichir nos contenus", abonde David Creuzot, pour qui des innovations comme la réalité augmentée pourraient "redistribuer beaucoup de choses".
Devenu rentable avec plus de 20 millions d'euros de chiffre d'affaires, Konbini doit la moitié de ses revenus au "brand content" (production de contenus pour des marques), toujours "au coeur de notre stratégie", ajoute-t-il. "C'est une partie qu'on compte développer considérablement", précise David Creuzot, à l'heure où "beaucoup d'investissements" publicitaires "sont en train de se reporter sur le digital" au détriment de la télévision, vieillissante.
Konbini, qui assure toucher "100% des 18-35 ans au moins une fois par mois" grâce à ses formats adaptés à chaque plateforme, entend aussi se développer "dans la vraie vie", certains épisodes de son podcast "Small Talk" ayant par exemple été enregistrés en public l'année dernière.
Le média emploie quelque 175 personnes, dont 40 détenteurs de la carte de presse.
Propriétaire du site parodique Le Gorafi et du média féminin Les Eclaireuses, DC Company est aussi actionnaire de I/O Media (Têtu, The Good Life...) et comprend l'incubateur Propuls'her et la communauté d'entrepreneurs et dirigeants DC Club.
Sa nouvelle acquisition confirme l'attrait des médias en ligne visant un public jeune. L'année dernière, les milliardaires Rodolphe Saadé (CMA CGM) et Xavier Niel (Iliad) ont investi ou réinvesti pour le second dans Brut, tandis que le milliardaire Daniel Kretinsky (CMI) a acquis 45% de Loopsider.